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La Colère et l'Envie (Alice Renard)

note: 4Autisme et poésie Médiathèque Brunoy - 1 octobre 2023

Un livre qui fait exploser les normes, et nous plonge dans "l'anormalité", où les sens se réveillent et la poésie de la vie s'exprime.
Comme on voudrait se joindre à Isor !

La nuit tombée sur nos âmes (Frédéric Paulin)

note: 5Gênes, 2001, et soudain le drame... Médiathèque Brunoy - 19 septembre 2023

Un roman édifiant, une écriture ciselée à l'image de ces journées gênoises du G8 en 2001. On se retrouve au coeur même de ces affrontements et on en ressort abasourdi, sidéré... A lire pour comprendre tout ce qu'on ne nous dit pas.

L'épaisseur d'un cheveu (Claire Berest)

note: 5Psychologiquement saisissant ! Médiathèque Brunoy - 19 septembre 2023

Voilà un roman qui nous tient en haleine de bout en bout : quelle est donc la frontière si tenue qui fait basculer un homme dans la folie délirante du meurtre ? Avec une écriture méticuleusement chirurgicale, Claire Berest nous immerge dans le quotidien d'Etienne dont "l'épaisseur d'un cheveu" sonnera le glas.

Pluie noire (Shôhei Imamura)

note: 5L'après Oppenheimer, un Japon meurtri... Médiathèque Brunoy - 22 août 2023

Excellent film du réalisateur japonais. Au travers de l'histoire des protagonistes, on assiste aux conséquences irrémédiables et dramatiques de la bombe atomique sur le destin du peuple japonais. A voir en résonnance au film "Oppenheimer" de Christopher Nolan.

Le bâtard de Nazareth (Metin Arditi)

note: 4Ecce homo Médiathèque Brunoy - 12 mai 2023

Une interprétation des évangiles sans mysticisme. C'est intéressant, transgressif et très humain.

Le passager (Cormac McCarthy)

note: 4Seul au monde. Médiathèque Brunoy - 8 mai 2023

Expérience déconcertante où sont mêlées intelligence, métaphysique, science et folie, matinée du deuil mélancolique d'un amour interdit.
Une descente au purgatoire assez unique si l'on n'a pas peur de se perdre dans le bruit et la fureur.

Tout sur la littérature jeunesse (Sophie Van der Linden)

note: 4Livre de référence Médiathèque Brunoy - 16 mars 2022

Que vous ayez des enfants ou non, ce livre de référence est susceptible de vous intéresser ! Sophie van der Linden, grande spécialiste de la littérature jeunesse, y dresse un panorama exhaustif, de la toute petite enfance jusqu’aux ados. Il y est question des grands genres (albums, romans, BD, mangas, documentaires…), des thèmes et spécificités de cette littérature, de son histoire, des auteurs et illustrateurs marquants. Vous trouerez également des conseils pratiques pour choisir des livres adaptés et les transmettre. La dernière partie propose la bibliothèque idéale pour chaque tranche d’âge. Ce livre fait partie du fonds dit pédagogique, que vous retrouverez en salle d’étude, à destination des enseignants et toutes personnes médiatrices du livre auprès des jeunes.

Annie au milieu (Emilie Chazerand)

note: 4Cachez ce visage que je ne saurais voir... Médiathèque Brunoy - 2 mars 2022

C’est un roman solaire grâce au personnage d’Annie, jeune fille trisomique joyeuse, aimante, qui rayonne au sein d’une famille de 3 enfants. Mais sa vie n’est pas simple, loin de là ! ni celle de ses parents, frère et sœur et amis. Tout est mis en place et organisé pour son bien-être, son bonheur, si bien que les parents, depuis sa naissance, se sont sacrifiés, Harold le frère ainé et Velma la sœur cadette se sont faits tout petits, ont caché leurs soucis, leurs secrets, leur mal-être grandissant avec l’adolescence. Annie fait partie du club de majorettes de son village, elle devait participer à un concours mais la coach l’écarte du groupe pour plusieurs raisons (elle n’est pas synchro avec les autres et son physique dénote) ; à nouveau la famille s’investit pour trouver une solution de remplacement. Mais cette fois, c’est trop, la famille si soudée en apparence éclate. Un roman sans complaisance où les voix de la fratrie s’expriment à tour de rôle.

anéantir (Michel Houellebecq)

note: 3Houellebecq à son apogée de la déprime ! Médiathèque Brunoy - 1 février 2022

Nous sommes en 2027, Macron a été réélu en 2022. La nouvelle campagne présidentielle se prépare. Le gouvernement est également accaparé par une vague d'attentats dont les revendications restent nébuleuses. Paul Raison, 50 ans, secrétaire de cabinet et confident en chef du ministre de l'économie se débat dans les aléas de sa vie privée. Sous couvert d'une intrigue politique et géopolitique un peu tirée par les cheveux, l'auteur nous déroule sa façon de penser et la vision qu'il a de la société et de la vie de l'occidental éclairé moyen du XXIe siècle. Avec un développement sur la fin de vie tout en mélancolie mais d'une justesse qui fait mal, nous suivons le protagoniste de l'histoire s'enfoncer dans le néant. Toujours excellent dans ses saillies verbales et métaphysiques, Houellebecq peine comme à son habitude dans son développement narratif. Personnes fragiles et progressistes : passez votre chemin !

Nino (Anne Brouillard)

note: 3Doudou Médiathèque Brunoy - 14 janvier 2022

Nino, c'est le doudou de Simon, qui lors d'une promenade en forêt tombe de la poussette.
Personne ne s'en aperçoit, sauf les animaux de la forêt. A la manière des jouets de Toy Story, l'ourson prend vie et l'aventure nocturne débute... C'est une histoire adorable. Une jolie lecture bienveillante pour apaiser la peur de la nuit et imaginer la vie de son doudou en son absence. A partir de 3 ans.

Blue Pearl (Paula Jacques)

note: 4Esclave... Médiathèque Brunoy - 13 janvier 2022

Par un hasard extraordinaire Eliza va retrouver la poupée de son enfance, c’est tout son passé douloureux qui va remonter à la surface. Lizzie est née esclave dans la plantation de Thomas Burlington. Sa mère est cuisinière ce qui lui permet de bénéficier de certains avantages comme celui de ne pas travailler dans les champs, elle peut même jouer avec Laura Mai, bien que cette dernière soit plutôt méchante avec Lizzie. Elle jouit d’une vie privilégiée, en effet Sir Thomas Burlington traite avec respect les esclaves qui travaillent pour lui. Malheureusement lorsque la guerre éclate il devra partir pour le front, en laissant ses esclaves aux mains d’un cruel régisseur forçant Lizzie et sa mère à s’enfuir vers le nord où l’esclavage a été aboli. C’est une histoire touchante, un récit douloureux qui revient sur l’histoire américaine, une époque cruelle et inhumaine mais la force des personnages, qui aiment la vie, est puisée dans l’espoir d’une vie meilleure.

Délivrance (John Boorman)

note: 4Les trois petits cochons Médiathèque Brunoy - 13 janvier 2022

L’histoire suit des amis qui décident de descendre une rivière en canoë, avant que celle-ci ne disparaisse avec la construction d’un barrage. Cette dernière balade va se transformer en cauchemar. Le film offre autant de beaux paysages que de tensions. Tout est cru dans ce film (âmes sensibles s'abstenir) : l’humain devient plus violent que la rivière. Les acteurs, notamment Burt Reynolds et Jon Voight offrent une excellente prestation. Boorman et Dickey (auteur du roman éponyme et scénariste du film) nous présentent un tableau désenchanté des hommes et des Etats-Unis. Vous pouvez l'emprunter dans notre réseau (le roman est également disponible)

Oeuvre non trouvée

note: 3Ivresse Médiathèque Brunoy - 4 janvier 2022

Oscar du meilleur film étranger 2021, son sujet est l’alcoolisme. Ce film raconte une histoire d’amitié au masculin : 4 copains enseignants décident de tenter une expérience en étant saouls en permanence. Ils s’éprennent de la dive bouteille pour le meilleur et pour le pire. Et oui , nous sommes tous différents face à l’alcool… Début d’année, ça vous tente le mois sans alcool !

Même pas en rêve (Beatrice Alemagna)

note: 4Tornade rose Médiathèque Brunoy - 2 décembre 2021

C’est le jour de la rentrée des classes et Pascaline, petite chauve-souris de 3 ans, vêtue de rose fluo ne veut pas y aller et pas du tout du tout « même pas en rêve ». On suit cette petite chipie de la forêt, l’histoire se déroule dans le cadre de la vie des animaux, en son premier jour d’école ! C’est amusant, déroutant … Un album qui aborde et dédramatise malicieusement le jour parfois tant redouté de la rentrée à l’école.

Mon premier bain de forêt (Isabelle Collioud-Marichallot)

note: 4verdoyant Médiathèque Brunoy - 2 décembre 2021

Un bain de forêt ça vous tente ?
Ouvrez donc et venez découvrir cet album original par son sujet , en plein cœur de la forêt , pour un dépaysement total et une vrai détente !
Illustrations sublimes pleine page, on est émerveillé par tous ces verts différents…
Ce livre est un véritable apaisement.
Bonne lecture !

Mon coeur (Corinna Luyken)

note: 4Emouvant Médiathèque Brunoy - 2 décembre 2021

Un très bel album doux et poétique au texte simple et court et aux délicates, magnifiques illustrations uniquement composées de gris, noir, blanc et jaune. On suit ce petit cœur, guidé par sa couleur jaune pétillante, page après page. « mon cœur est parfois petit, mais petit devient grand … » Un régal pour les yeux. A découvrir dès 6 ans… Il est comment votre cœur en ce moment ?

Le hameau des purs (Sonja Delzongle)

note: 4Réalité ou imaginaire ? Médiathèque Brunoy - 18 novembre 2021

Audrey Grimaud est journaliste. Pour raison professionnelle, elle est envoyée au hameau où elle a passé ses vacances auprès de ses grands-parents. Un incendie a ravagé les lieux, sept victimes ont été retrouvées. Ce hameau était une communauté de Purs, de personnes vivant en vase clos et refusant toute intrusion extérieure, qu'elle soit humaine ou technique. Audrey y a appris la vie en forêt, les escapades avec le "Gars", un jeune de son âge, recueilli par sa grand-mère après le tragique accident de ses parents et de sa petite sœur. Le Gars est un marginal, un être formaté par la rudesse de l’existence et la violence inhérente au rejet dont il est l’objet. Depuis quelques années, des meurtres sont commis aux alentours : chaque année, des corps sont éviscérés et transformés en épouvantails. Le tueur est alors surnommé l’Empailleur et il continue de sévir, cruellement et méthodiquement… Très vite, Audrey mène ses investigations, remonte dans ses souvenirs, établis les liens entre les évènements et les personnes, élaborent des suppositions. Aidé de son collègue également Reporter, elle va se retrouver confrontée aux côtés sombres des habitants du hameau et face à des déductions qu’elle préfère ne pas partager, jusqu’à ce que la réalité la rattrape et terrasse toutes ses certitudes. Quel dénouement est la juste version des faits ? Où se situe la réalité et l’imaginaire ? Qui est l’esprit sain et le psychopathe ? Poignant et dérangeant, Sonja Delzonge nous bouscule encore comme dans chacun de ses thrillers. Cette fois-ci et peut-être davantage encore, le lecteur en sortira ébahi, désarçonné et impatient de découvrir les autres romans de l’auteur.

Maurice (Jérémy Bouquin)

note: 4Haine à l'enfance... Médiathèque Brunoy - 17 novembre 2021

Raphaël travaille pour l’aide sociale à l’enfance, en tant qu’assistant familial, et vit dans une ferme éloignée. Il s’occupe déjà de 2 jeunes en difficultés quand on lui confie en urgence un petit garçon devenu mutique suite à un drame familial. Dans un premier temps l’enfant reste spectateur de cette cellule d’accueil mais le jour où il a accès à une feuille et des crayons, il se met à dessiner une scène extrêmement violente. Raphaël s’inquiète, essaie d’en savoir plus sur le passé du gamin d’autant qu’un flic bizarre leur rend visite et essaie d’obtenir des informations sur l’enfant. “Maurice”, c’est une histoire brute, sombre, un roman noir très bref et percutant.

Pourquoi tu pleux ? (Anne Crahay)

note: 4Original Médiathèque Brunoy - 16 novembre 2021

Un album aux illustrations pétillantes, un mélange de crayons et de collages qui nous parle de la colère. C’est drôle et poétique, le texte est court et efficace ! A lire à haute voix pour les petits des 3 ans. Mon album préféré du moment…

The father (Florian Zeller)

note: 4Troublant Médiathèque Brunoy - 16 novembre 2021

Anthony Hopkins est magistral dans ce rôle d’octogénaire atteint de la maladie d’Alzheimer.
Dans ce huit clos bien mené, on ressent un état de confusion, on est perdu et désarmé autant que lui ! On ne comprend pas tout non plus et c’est fort intéressant… La scène finale est très émouvante.. Oscar du meilleur scénario pour un 1er film.

Au temps des requins et des sauveurs (Kawai Strong Washburn)

note: 4Saga familiale et croyance animiste Médiathèque Brunoy - 20 octobre 2021

Noa, un jeune garçon de 7 ans, vit à Hawaï, aux côtés de sa famille. Son destin bascule lorsqu’il est miraculeusement sauvé de la noyade par un requin qui le ramène sain et sauf à l’embarcation d’où il était tombé. Dès lors, doué du pouvoir de guérir ses semblables, Noa va très vite être dépassé par ce don qu’il ne comprend pas et qu’il a beaucoup de mal à maitriser. Mais cet événement ne sera pas non plus sans conséquence pour les autres membres de la famille : alors que ses parents misent tous leurs espoirs sur cet enfant miraculeux/miraculé, Dean le frère aîné et Haui, la petite sœur ne rêvent que de quitter cette île, à la recherche d’une vie meilleure. Car nous sommes bien loin des clichés touristiques du Hawaï que nous connaissons : ici la pauvreté est omniprésente, les autochtones ont bien du mal à joindre les deux bouts et les croyances animistes y sont encore très répandues. Un beau roman dépaysant, à conseiller à tous les fans de sagas familiales.

Berlin 56-59-63 n° 1
Berlin 56 (Ku'damm 56) (Sven Bohse)

note: 3L'Allemagne dans les sixties Médiathèque Brunoy - 14 octobre 2021

Berlin 56 vous plonge le quotidien de Caterina Schöllack, exigeante directrice de l'école de danse "Galant" et de ses trois filles, Helga, Eva et Monika. L'ambition de la mère semble se résumer à bien marier ses filles et à préserver les traditions (et les apparences) coûte que coûte. Néanmoins, Monica semble vouloir échapper à ce destin conformiste. Rapidement, le monde de convenance dans lequel évolue la mère et les filles se fissure pour laisser entrevoir les tensions de la société allemande des trente glorieuses. L'évolution de la condition de la femme est centrale, mais la série n'est pas (ou pas que ?) une série féministe. Elle aborde de nombreux thèmes, sans parti-pris (homosexualité, héritage du régime nazi, grossesses hors mariages, viol, violences conjugales, troubles psychiatriques et maladies mentales, division de l'Allemagne) témoignant simplement de la complexité d'une époque en mutation. Ces deux saisons dressent de beaux portraits, bien que parfois un peu caricaturaux, et on s'attache à ses personnages. Une troisième saison Berlin 63 est déjà sortie en Allemagne. Nous l'attendons en France !
* Disponible également sur Arte VoD

Le garçon sorcière (BD) n° 2
La sorcière secrète (Molly Knox Ostertag)

note: 3cours de sorcier·ère Médiathèque Brunoy - 14 octobre 2021

Nous retrouvons Aster, ce garçon qui suit des cours de sorcière, et son amie Charlie, une adolescente sans pouvoirs mais qui ne manque pas de caractère. Et tous les deux vont encore une fois s’attirer des ennuis.

C’est une excellente suite, sûrement même meilleur que le premier tome. On y aborde encore une fois des sujets importants : l'abandon, les amitiés, l'émancipation et le regard des autres. Des thématiques dans lesquels de nombreuses personnes peuvent se trouver, aussi bien jeunes qu'adultes.

Un tome qui est plus profond, et toujours accompagné par une belle illustration riche en couleurs et émotions.

Les tome 1 et 3 sont aussi disponibles !

The Singing Club (Peter Cattaneo)

note: 3loin du front Médiathèque Brunoy - 14 octobre 2021

En 2011, dans le Yorkshire, les épouses de soldats partis en mission à l’étranger décident de fonder une chorale afin de se soutenir entre elles et de lutter contre l’inquiétude générée par le départ de leurs maris.

Elles vont vite se prendre au jeu de cette activité qui les emmènera chanter jusqu’au Royal Albert Hall pour le concert de leur vie.

Ce film est bien interprété et le sujet est évoqué avec beaucoup de réalisme. Il nous montre combien les femmes et les familles de militaires mènent aussi leur combat loin du front et des dangers que doivent vivre les soldats. Peter Cattaneo réalise ici un agréable moment de cinéma.

True story (Kate Reed Petty)

note: 4Rumeurs... Médiathèque Brunoy - 14 octobre 2021

Alice Lovett est prête plume, elle manie à la perfection les mots pour raconter les histoires des autres. La seule histoire qu’elle ne parvient pas à dire est la sienne. Tout commence en 1999, lorsque deux ados lancent une rumeur. Que s’est-il vraiment passé ce soir-là ? Qui dit vrai, qui ment ?

Kate Reed Petty, pour son premier roman, nous montre toutes les possibilités de la fiction. En terminant un chapitre, on ne sait jamais quelle forme aura le suivant, on alterne entre récit classique à la première personne, scénarios, brouillons... C’est un roman très riche, par son histoire qui nous pousse à nous questionner sur notre rapport aux rumeurs, et la tension apportée par les différents styles et personnages.

Klara et le soleil (Kazuo Ishiguro)

note: 4Une histoire d’une grande humanité Médiathèque Brunoy - 30 septembre 2021

Encore une dystopie, cette fois-ci écrite par un prix Nobel. L’auteur du grandiose “Auprès de moi toujours” nous conte la vie d’un robot, une Intelligence Artificielle nommée Klara dans un futur proche. Tout juste créée, elle est exposée dans un magasin spécialisé où l’on vend des AA, des Amis Artificiels pour les enfants. Elle est adoptée quelques temps après par une jeune adolescente, Josie, qui est en mauvaise santé, suite à une opération qu’elle a subie, comme beaucoup d'autres enfants pour être plus efficiente et adaptée à ce monde en constant changement et où le transhumanisme a été accepté et mis en pratique de façon systématique. Sur fond de pertes de repères de la population à cause de troubles sociétaux omniprésents et angoissants, de régimes autoritaires supplantant toutes les démocraties, d’un chômage de masse et d’un dérèglement climatique toujours plus important, sans qu’aucun fait ne soit détaillé. En effet, nous ne saurons presque rien de ce qui sort du petit microcosme de Klara et de la famille qu’elle sert. Sûrement parce qu’elle est la narratrice du livre. Une histoire d’une grande humanité, qui détaille les étapes de la compréhension du monde et qui se pose la question de l’apprentissage de l’amour du prochain et l’importance de l’environnement proche d’un individu pour le connaître et le qualifier. Kazuo Ishiguro se demande si cela s’apprend comme l’essaie de faire Klara, ou si nous l’avons (ou pas) en nous à la naissance.

Enfant de salaud (Sorj Chalandon)

note: 4L'opportuniste Médiathèque Brunoy - 30 septembre 2021

“Enfant de salaud” est la suite du roman écrit en 2015 par Sorj Chalandon, “Profession du père”. Il peut se lire séparément sans souci, mais il est plus agréable d’aborder ce nouvel opus en étant passé par le premier. Alors que dans “Profession du père”, l’auteur nous raconte son enfance et sa cohabitation avec un père violent et plus que fantasque, dans “Enfant de salaud”, c’est la jeunesse du père et son rôle pendant la seconde guerre mondiale qui est mise en avant. Menteur invétéré, il croit enjoliver sa vie et épater son fils en se disant ancien SS, allant jusqu’à certifier qu’il a servi l’Allemagne nazi en défendant le bunker d’Hitler à Berlin en avril 1945. En 1987, alors que s’ouvre à Lyon le procès de l’officier allemand Klaus Barbie, accusé de crime contre l’humanité pour ses actes, alors qu’il était chef de la Gestapo de Lyon (que Sorj Chalandon a vraiment suivi en tant que journaliste), le fils apprend que le dossier judiciaire de son père sommeille aux archives départementales du Nord. Lui qui croyait avoir comme père un vulgaire collabo, il constate l’ampleur de sa folie. En réalité, cet homme, qui finira à la fin de sa vie dans un asile d’aliénés, aura eu un destin encore plus délirant que ses mensonges. En cinq ans de guerre, il aura déserté 4 fois de 4 armées différentes, aura endossé 5 uniformes et jusqu’à son arrestation, en décembre 1944, aura passé, tel une anguille, entre les mailles de tous les filets. Cette histoire incroyable, pourtant en grande partie réelle, reste nébuleuse jusqu’à la fin et même au-delà car Chalandon lui-même ne sait pas ce que son père a vraiment commis et qui il était vraiment. Alors qu’il le montre comme un homme ayant une santé mentale déficiente, la conclusion des inspecteurs chargés de l’enquête avant son procès en juillet 1945, le qualifie d’agent de la Gestapo très dangereux, infiltré dans les rangs de la Résistance. En conclusion, un bon livre sur les relations père-fils.

Petite fille (Sébastien Lifshitz)

note: 4Bouleversant Médiathèque Brunoy - 4 septembre 2021

Ce film documentaire nous entraîne dans le parcours difficile de Sasha, 8 ans, et sa famille pour faire accepter son droit à être reconnue comme fille alors qu’elle est née garçon. Sa maman, surtout, bien que tous les membres de cette familles soient formidables, l’accompagne dans sa démarche tant sur le plan psychologique que vestimentaire et médical. La dysphorie de genre est loin d’être acceptée à l’extérieur et on appréhende les difficultés qu’elles rencontrent au quotidien et la souffrance endurée par l’enfant pour que cela soit reconnu, notamment dans le milieu scolaire.

Le portrait de Sasha est bouleversant et au-delà de l’identité de genre, nous parle du respect de la différence.

*** Disponible sur Arte VOD

Les bourgeoises (Astrid Éliard)

note: 4Néo-bobos Médiathèque Brunoy - 4 septembre 2021

Dans ce recueil de nouvelles, Astrid nous dépeint huit femmes, issues de la grande bourgeoisie ou néo-bobos ou encore assimilées à cette classe récemment. Elles se trouvent à chaque fois face à une difficulté ou un choix dans leur vie quotidienne (femme de ménage, nounou, enseignement privé pour leur enfant, travail expatrié…). A travers ces quelques portraits et tranches de vie, l’autrice nous fait toucher du doigt certains paradoxes d’une classe sociale ambivalente, qui peut rechercher la mixité sociale tout en la craignant. Les dialogues teintés d’ironie sont savoureux et l’écriture sarcastique nous fait rire et nous met mal à l’aise à la fois. La construction et les chutes respectent parfaitement les contraintes de la nouvelle. A savourer !

La fabrique des lendemains (Rich Larson)

note: 3Prospective sur vitaminée Médiathèque Brunoy - 1 septembre 2021

Voici un recueil de 28 nouvelles de SF très contemporaines. Futur proche ultra-technologique, rempli de nano-machines, de modifications corporelles, de drogues qui vous envoient dans des dimensions parallèles. Le transhumanisme fait maintenant partie intégrante de la vie de l’Homme. Pour les puristes, nous ne sommes pas dans de la hard-science mais dans du Cyberpunk, tendance Ted Chiang/Ken Liu plutôt que Greg Egan. Ce jeune auteur visionnaire, proche du mouvement LGBT, n’est pas un scientifique ; c’est un littéraire et cela se sent. Ses histoires parlent des gens. De l’empathie. Le recueil serait à rapprocher de la série d’animation Netflixienne produite en autre par David Fincher «Love, Death + Robots» dont un des épisodes est d’ailleurs une adaptation d’une des nouvelles de Rich Larson. De la prospective survitaminée et moderne, c’est rare. Il est vrai, un peu brouillonne, beaucoup d’histoires inachevées, ou à moitié écrites. Mais les idées fourmillent. Le renouveau du genre est là. Un «sens du merveilleux» enfin de retour. Grand Prix de l’Imaginaire 2021 (Nouvelles).

Grave (Julia Ducournau)

note: 4Esthétique et original Médiathèque Brunoy - 31 août 2021

« Trash », voilà bien ce qui peut définir ce 1er film de la réalisatrice Palme d’Or à Cannes 2021 pour Titane. Quand Justine, élève surdouée, rentre à la faculté vétérinaire pour y rejoindre sa sœur elle-même étudiante, elle y subit un bizutage violent au cours duquel on l’oblige à manger de la viande crue. Mais petit problème… Justine est végétarienne et n’a jamais goûté au plaisir de la chaire. Novice et ingénue y compris dans sa sexualité, elle va vite découvrir qu’elle est accro à la viande et aux relations charnelles violentes. Sa sœur est comme elle et cette frénésie des plaisirs que la vie en communauté étudiante va leur offrir sonnera le glas de la bienséance de leur humanité, définie par le respect de l’éthique, de la morale et le refus des tabous. Julia Ducournau aborde plusieurs thèmes sensibles : l’identité et ce qui la définit, la filiation, les comportements sociaux conditionnés par le besoin individuel et l’absolue nécessité d’appartenir à un groupe, la fragilité des limites de notre humanité. Un film très esthétique et d’une grande maitrise cinématographique. Julia Ducournau nous dévoile déjà son talent de réalisatrice.
*** Disponible également sur Arte VOD

Vie sauvage, mode d'emploi (Jacob Karhu)

note: 4Homme des bois Médiathèque Brunoy - 31 août 2021

Jakob Karhu, étudiant d’une vingtaine d’année à l’Ecole Normale Supérieure, décide de mettre sa vie entre parenthèses pour devenir un véritable homme des bois. Pendant plusieurs mois, il vivra seul dans une cabane des Pyrénées à 1700 mètres d’altitude. Qu’est ce qui a poussé ce jeune homme à une décision aussi radicale ? Volonté de rupture avec les faux-semblants de notre société de consommation ? Rêve d’harmonie avec la nature sauvage des montagnes ? Retrouvailles avec soi-même à la suite d’une quête intérieure et solitaire ? Sur le ton du journal de bord, le jeune ermite nous fait partager au jour le jour les expériences de la vie sauvage, avec ses hauts et ses bas. Ses efforts pour se protéger du froid. Ses réflexions pour aménager sa cabane. Sa recherche de nourriture, toujours dans l’objectif de ne prendre que le strict nécessaire pour sa survie. Un livre profond, sincère et puissant, qui est idéal pour s’interroger plus que jamais sur les sociétés que nous voulons bâtir.

Les grandes occasions (Alexandra Matine)

note: 4Les choses de la vie... Médiathèque Brunoy - 27 juillet 2021

C’est l’histoire d’Esther, mère de 4 enfants, grand-mère, mariée à un médecin qui a réussi sa carrière, vaniteux, pas très proche de sa descendance. Le livre commence dans une chambre d’hôpital où Esther a été admise en urgence. L’heure est grave, toute sa famille est réunie, enfin. Car c’est ce qu’elle espérait le plus au monde : rassembler les siens, resserrer les liens comme on tisse une tapisserie, mais ces dernières années ça n’arrivait plus qu’aux grandes occasions, à cause des disputes, des non-dits ou des enfants partis loin. Et pendant tout le livre, l’autrice nous fait remonter le temps de cette famille désunie, depuis la rencontre d’Esther et Réza son époux jusqu’à ce jour où elle attend qu’ils reviennent au domicile familial pour un repas tous ensemble.

Amours chiennes (Alejandro González Iñárritu)

note: 4L'Amérique latine gangrénée par l’anarchie Médiathèque Brunoy - 27 juillet 2021

Premier film du réalisateur mexicain Alejandro Iñarritu (Babel, The Revenant, 21 grammes) qui laisse déjà présager de son style, proche du film choral nord américain (à la «Short cuts») : gros travail de montage, qui colle à la réalité, peu de musique, scènes crues, vies irrémédiablement brisées, répétition d’une même scène mais vécue par différents protagonistes. Tout commence par un terrible accident de voiture, déclencheur d’un récit rétrospectif. L’histoire imbriquée de trois «couples» dans le Mexico d’aujourd’hui, mues par l’amour des chiens (chiens de combat, de compagnie), qui se croiseront à maintes reprises mais ne se connaîtront pas. Octavio, un jeune homme qui a décidé de s’enfuir avec la femme de son frère ; Daniel, un quadragénaire qui quitte sa femme et ses enfants pour aller vivre avec un top model ; El Chivo, un ex-guerillero communiste devenu tueur à gages, qui n’attend plus rien de la vie. La précarité est toujours présente, la violence aussi. Tous veulent s’en sortir, mais tous échouent. Inarritu nous expose la difficulté de vivre dans cette Amérique latine gangrénée par l’anarchie. Un film fort, électrique (mais un brin outrancier dans l’exposition des sentiments), sans jugement, très humain.

Tortue express (Sandra Le Guen)

note: 4Ingénieux Médiathèque Brunoy - 20 juillet 2021

C’est l’heure pour la tortue express de sortir et d’entamer sa tournée. Au fil des pages, aux magnifiques illustrations et couleurs vives et pétillantes, l’histoire se dessine ! La mission, de Tortue, c’est d’ aller chercher, James , le bébé, puis Juno, la petite fille et enfin Majé le grand. Bien sur quelques mésaventures se profilent à l’horizon….un voyage doux et poétique à dos de tortue ! Je vous laisse découvrir la chute de l’histoire. Un album savoureux, tout en douceur et plein d’amour. Plus j’avançais dans la lecture et plus j’avais le sourire aux lèvres.. Une jolie surprise, à découvrir !

Un été exceptionnel (Anne Donguy)

note: 4Poignant Médiathèque Brunoy - 15 juillet 2021

C’est l’histoire de Philip, Alma et leur fils de 8 ans Tom.. C’est le début de l’été.. La famille se rend dans la petite maison peinte en rouge, au bord d’un lac, comme tous les étés. Le verdict tombe, Tom a le cancer… Tout s’écroule… Toutes les émotions y passent, fortes, intenses.. Thème de la maladie du cancer des enfants peu évoqué dans les romans. Les chapitres sont courts, les dialogues simples et bouleversants et la nature très présente qui permet de souffler tellement le roman est dur… 1er roman d’Anne Donguy, récompensé du prix révélation littéraire Matmut.
Une belle lecture, douloureuse et douce à la fois !

La nuit de la fête foraine (Gideon Sterer)

note: 5Une nuit enchantée Médiathèque Brunoy - 10 juillet 2021

Une fête foraine s'installe dans une clairière, sous le regard attentif des animaux de la forêt. Lorsqu'elle ferme ses portes, les animaux s'approchent en silence, s'introduisent dans le parc et mettent en route les attractions. Commence alors une nuit pleine de découvertes, de rires et d'amusement. Un album sans texte plein de poésie qui plonge le lecteur dans l'ambiance joyeuse et chaleureuse de la fête foraine. Les illustrations de Mariachiara Di Giorgio sont lumineuses et insufflent vie et réalisme aux animaux, elles guident le lecteur dans le cheminement de l'histoire, créant un véritable film de papier. De nombreuses histoires nous sont contées au fil des pages... L'une d'elles, émouvante, clos magnifiquement cet album que je vous invite vivement à découvrir. L'auteur, Gideon Sterer a grandi dans le zoo que possédaient ses parents et se soucie du rapport entre humains et animaux. Ainsi, cet album interroge en filigrane l'impact des activités humaines sur le monde animal et la nature. Un vrai coup de cœur.

The Tunnel (Pal Oie)

note: 3Intense Médiathèque Brunoy - 9 juillet 2021

Film catastrophe, norvégien. L’action se déroule à l’intérieur d’un tunnel au moment des fêtes de Noël. Un camion-citerne va prendre feu . Ambiance claustrophobe et haletante. Dès le début, la tension est palpable, on sent la catastrophe venir et ça nous lâche qu’à la fin.

Profils paysans : l'approche (Depardon Raymond)

note: 3Le monde paysan aujourd'hui Médiathèque Brunoy - 1 juillet 2021

"Profils paysans : l'approche" est un documentaire, premier volet du triptyque filmé par Depardon au début des années 2000.

Lozère, Haute-Saône, Ardèche et Haute-Loire : on passe d'exploitation en exploitation pour découvrir le visage et les vies des paysans que Depardon va ensuite suivre pendant une dizaine d'années. Le projet permet de suivre l'évolution d'agriculteurs, de leurs exploitations et de la vie dans la France rurale. Depardon, qui a grandi dans une de ces exploitations, leur rend hommage.

À l'aide de plans fixes, Depardon nous plonge dans le quotidien de ces hommes et femmes : transmission des exploitations, vente des bestiaux, question de l'héritage - non résolue pour Louis -, difficulté d'obtenir des aides, isolement...
La caméra ne se cache pas : certains jouent avec elles, d'autres sont plus en retrait. La façon de filmer pourrait être jugée intrusive, à voir si les participants sont toujours intimidés dans le deuxième volet. N'oublions pas que "l'approche" est le premier volet d'un triptyque : ces hommes et ces femmes doivent apprivoiser la caméra qui surgit dans leur quotidien.
Le narrateur est également présent et guide le spectateur, l'introduit aux protagonistes. Peut-être que ça peut en surprendre certains, habitués à plus d'effacement.
Le seul point qui m'interroge dans ce documentaire, c'est la distance que le réalisateur semble mettre entre ces vies et la nôtre. Le documentaire s'ouvre par un long chemin sur une route de petite montagne. Elle donne l'impression d'un long voyage - dans le temps et dans l'espace - permettant de rejoindre ces paysans. Si cela était réellement l'intention du réalisateur, je ne le rejoins pas. Je crois qu'il ne faut pas oublier que ces quotidiens, peut-être sensiblement différents à notre époque et encore, ne sont pas si éloignés des nôtres bien que l'on puisse avoir tendance à les oublier.

D'ailleurs, la scène de fin de ce premier épisode pose la question qui sous-tendra, je pense, le triptyque de Depardon: comment se souvenir de ces vies, de ces professions trop souvent oubliées ?
Ainsi, c'est avec plaisir que je retrouverai Marcelle, Raymond, Monique, Jean-François, Paul et les autres. "Le quotidien" et "La vie moderne", suites du premier volet, devront permettre de développer la réflexion du réalisateur et de donner plus de voix aux paysans.

Mon grand ours, mon petit ours et moi (Margarita del Mazo)

note: 4Absolument mignon ! Médiathèque Brunoy - 1 juillet 2021

Un album pour les petits aux illustrations tendres sur double page, et à hauteur d’enfant, le texte est simple. Une douce complicité entre un père et sa fille lors d’une promenade au cœur de l’hiver. À découvrir. UN COUP DE CŒUR !

La plus belle crotte du monde (Marie Pavlenko)

note: 4Jubilatoire Médiathèque Brunoy - 29 juin 2021

Album lumineux, très coloré qui met en valeur les animaux de la forêt, une double page, à chaque fois et dont le thème est la crotte. Qui fait les plus belles crottes du monde ? Le renard, l’écureuil, le cerf, la belette….et le chasseur ? Un album très réussi qui va plaire aux enfants, petits et grands et surtout hilarant ! de par sa chute... A découvrir absolument.

Adolescentes (Sébastien Lifshitz)

note: 3Jeunesse d'aujourd'hui Médiathèque Brunoy - 23 juin 2021

Adolescentes est un film documentaire sorti en 2019. Il a reçu le prix Louis-Delluc en 2020 ainsi que trois César en 2021. Sébastien Lifshitz a suivi pendant 5 ans la vie d'Emma et Anaïs deux adolescentes vivant à Brive-la-Gaillarde en Corrèze. Bien qu'issues de milieux sociaux très différents, les deux jeunes filles sont amies au collège. On suit alors l'évolution de cette amitié en même temps que leur parcours de vie. Le film est construit autour du parcours scolaire de deux jeunes filles (et peut d'ailleurs constituer, en partie, un documentaire sur la scolarité en France). Des incises concernant l'actualité des 5 dernières années viennent également le rythmer (attentats de 2015, élections présidentielles de 2017). Tout dans ce documentaire relève de l'observation : il n'y a pas de dialogue face caméra avec le réalisateur, de questions directes posées à Emma et Anaïs. On pourrait le regretter, mais l'ensemble offre néanmoins une vision globale et subtile de ce que vivent ces ados, sans être intrusif. Le documentaire aborde de nombreuses questions : première fois, construction de soi et choix de vie, émotions, politique... Ce qui m'a le plus touché, c'est de voir se développer les relations mère/fille conflictuelles, mais, dans le fond, empreintes de tendresse. Finalement, l'amitié d'Emma et Anaïs n'est pas l'élément central de ce documentaire, elle en est le fil conducteur. Les liens entre les deux jeunes filles se distendent naturellement avec les chemins différents que prennent leurs vies. C'est parce que cette amitié n'est "qu'un" fil conducteur que nous pouvons observer le reste de leur vie.

Pour moi, Lifshitz ne dresse pas un portrait des adolescents de ces cinq dernières années. Il nous donne à voir le parcours de deux jeunes filles, qui ont bien entendu des points communs avec de nombreux adolescents, mais la force du film est de nous montrer de simples moments de vies. Il n'y a pas de captation du quotidien que l'on pourrait généraliser. Chaque moment de vie offre de voir l'évolution de deux individualités. Le film n'en est pour autant pas moins intéressant et chacun reste libre d'y voir un portrait des jeunes d'aujourd'hui.

Ogresse (Aylin Manco)

note: 3Seule au monde Médiathèque Brunoy - 23 juin 2021

Depuis le départ de son père, H vit seule avec sa mère dans la banlieue bruxelloise. Son monde s’effondre un peu plus lorsqu’elle apprend la disparition d’une voisine à qui elle n’avait pas rendu visite depuis longtemps. Et puis il y a sa mère qui se comporte de plus en plus étrangement. Dans ce second roman, Aylin Manço nous entraîne dans une histoire inquiétante et très intrigante. Le style de l’autrice est si fluide qu’on se laisse porter par l’histoire d’Hippolyte et ses questions, il en devient même difficile de lâcher le roman. Comme elle, on veut découvrir et comprendre ce que sa mère cache, et ce qui est arrivé à sa nouvelle amie lorsqu’elle était enfant...

Ready player one (Steven Spielberg)

note: 3Film de science-fiction mais également d’action Médiathèque Brunoy - 23 juin 2021

Dans un futur proche le monde virtuel tient une place primordiale. Pour échapper à un monde au bord du chaos, la population se réfugie dans un univers virtuel l’Oasis mis au point par James Hallaway. Ce dernier souhaite léguer son immense fortune à celui qui trouvera l’œuf virtuel de Pâques, ce qui provoquera une ruée qui s’emparera du monde entier. Un jeune homme James Wade Watts décide alors de participer à cette chasse au trésor électrisante, il sera aidé dans sa quête par quatre joueurs: Aesh, Daito, Sho et surtout Art3mis dont il est amoureux. Le gagnant touchera l’argent de l’héritage mais également du contrôle total (technique, logistique et économique) de l’Oasis. Dans ce monde mystérieux le danger rôde. Ce film de science-fiction mais également d’actions nous plonge dans une réalité alternative fantastique. Dans ce futur apocalyptique le monde des jeux vidéos a vampirisé le réel.

Inspectrice Elma n° 1
Elma (Eva Björg Aegisdóttir)

note: 31er roman Médiathèque Brunoy - 22 juin 2021

Du suspense, dans un décor islandais, c’est l’histoire de 3 gamines Elisabeth, Sara, Magnea, qui vivent dans une petite ville Akranes.. Tout le monde se connait et personne ne dit rien. Au fil de la lecture nous apprenons le drame qui les réunit. Le temps a bien passé… Entre en scène, Elma, policière, qui va enquêter sur la mort brutale d’Elisabeth, mariée et mère de 2 enfants. Si vous aimez le style et l’écriture de Camilla Lackberg, autrice de romans policiers très connue, vous allez aimer. Je recommande vivement.

Kagemusha : L'ombre du guerrier (Akira Kurosawa)

note: 4Savourez la toile du Maître Médiathèque Brunoy - 9 juin 2021

Ce grand film d'Akira Kurosawa est à l’image même du cinéma que cet illustre réalisateur a voulu nous montrer tout au long de sa carrière. Connu pour avoir offert au public son fameux « Les sept samouraïs » en 1954, le voici toujours dans cette mouvance propre à exacerber les valeurs humaines. En 1573, période très tourmentée pour le Japon, un des grands seigneurs de clan meurt au combat. Pour éviter que les clans opposés ne profitent de la situation, un sosie prend sa place. Simple voleur sans éducation et sans principes, le voici propulsé dans un monde inconnu au code de conduite très strict et très hiérarchisé. Contrairement au seigneur Takeda, il saura malgré tout faire preuve d’une humanité qui surprendra son entourage, même si sa cupidité sera toujours de mise. A travers ce long film de 3h, Akira Kurosawa nous emmène dans cette époque guerrière où la vie des hommes n’était peuplée que de batailles et de soif de pouvoir. Ruses et mensonges croisent le fer avec bravoure et loyauté. L’humanité dans sa splendeur et la décadence de ses instincts les plus vils. Une magistrale mise en scène, des acteurs au plus près de leur rôle, des conditions de tournage exceptionnelles dans une nature somptueuse… Tels sont les éléments qui définissent Kagemusha comme une œuvre majeure dans la filmographie du réalisateur.

Et pour la petite histoire de ce grand homme qu’était Akira Kurosawa, tous ses collaborateurs l’appelaient « sensei », ce qui signifie « maître » en japonais. Alors installez-vous confortablement et savourez la toile du Maître !

Blackbird (Roger Michell)

note: 4Bouleversant Médiathèque Brunoy - 1 juin 2021

Lors d’un weekend presque normal, Lily, mère de famille et grand-mère, atteinte de la maladie de Charcot, décide qu’il sera son dernier à vivre. Ses 2 filles ne sont pas de cet avis et le weekend va être bien tumultueux, voire douloureux au possible…
Susan Sarandon, interprète de façon magistrale ce rôle de femme déterminée quant à son difficile choix de mourir entourée des siens.
J’ai aimé ce film malgré son sujet difficile à aborder. Sujet bien d’actualité.

Le commissaire Bordelli (Marco Vichi)

note: 3un personnage très humain Médiathèque Brunoy - 31 mai 2021

Été 1963, Florence. Pour le commissaire Bordelli, l'été s'annonce plutôt tranquille : la ville est désertée par ses habitants qui fuient l'écrasante chaleur pour se réfugier en bord de mer. Pourtant, une femme contacte la police : dame de compagnie d'une dame âgée, elle a trouvé porte close après avoir vainement essayé de joindre son employeur. La femme est persuadée que sa patronne a été assassinée. Arrivé à la villa, Bordelli ne peut que constater le décès. Un assassinat ? Rien ne le laisse présager, mais Bordelli décide de suivre son instinct et mène l'enquête. L'intrigue est relativement simple mais bien menée. Amatrice d'enquêtes tortueuses et à rebondissements, j'ai néanmoins trouvé mon compte avec le commissaire Bordelli car ce qui est avant tout attachant dans ce roman, ce sont ses personnages en tête desquels se trouve le commissaire. La cinquantaine, célibataire, un brin alcoolique et désillusionné, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, ses souvenirs l'obsèdent et font d'ailleurs régulièrement irruption dans le récit. Un peu bourru, mais avec un grand cœur, il entretient des amitiés avec des voleurs, une ancienne prostituée, un savant presque fou et agit selon son propre sens moral plus qu'en suivant la loi. Bordelli traverse tranquillement sa vie, hanté par ses actions et dans l'espoir de trouver, enfin, la paix et l'amour. S'il peut sembler détaché, je crois en fait que le commissaire est profondément ancré dans son temps, ses vicissitudes et inquiétudes, un personnage finalement très humain et dont le train-train quotidien ne semble finalement pas si éloigné du nôtre, renforçant, peut-être, notre attachement.

Le serpent et la lance n° 1
Ombre-Montagne (Hub)

note: 4Les Aztèques avant l'asservissement espagnol Médiathèque Brunoy - 27 mai 2021

Dans le monde aztèque d’avant la conquête espagnole, une série de crimes est commise. Des cadavres momifiés de jeunes filles sont trouvés. Tous portent les mêmes signes : la tête est couverte de chaux et un épi de maïs est laissé dans la main. Tous ces indices laissent penser à des crimes rituels perpétrés par des adorateurs de Tlaloc. En tous cas, c’est ce que devra déterminer Serpent, fonctionnaire de justice spécialement mandaté par l’Empereur. En ayant carte blanche, il pourra laisser libre cours à sa cruauté. De son côté, Cozatl, membre du haut clergé de Tlaloc, et ennemi de Serpent, en appelle à Œil-Lance, son vieil ami pour se dédouaner. Commence alors une enquête où des vieux ennemis vont se croiser, et s’affronter. Avec le Serpent et la Lance, Hub par ailleurs dessinateur d’Okko, série se déroulant au Japon médiéval, nous propulse dans l’univers de l’Amérique centrale précolombienne. Effet de dépaysement garanti ! D’autant plus que l’auteur s’est méticuleusement renseigné sur les us et coutumes de la civilisation aztèque. L’effet d’immersion est donc garanti ! Ajouté à cela une intrigue qui se dessine peu à peu à travers de nombreux éléments laissés en suspens comme l’origine des rêves d’Œil-Lance, la raison de sa rivalité avec Serpent ou sa haine de la ville de Tenochtitlan, donnent encore plus d’épaisseur aux différents protagonistes.

Bref, une nouvelle série historique, qui débute sur les chapeaux de roue !

Oeuvre non trouvée

note: 3syndrome de la couvade Médiathèque Brunoy - 27 mai 2021

Claire est une pianiste renommée, elle voyage beaucoup pour ses représentations. Toujours accompagnée par son mari, Fred, qui dirige toute sa vie. Ils n’ont pas d’enfants. Un jour, il va changer d’avis et lui faire un bébé dans le dos. Sophie Letourneur renverse le cliché de la femme qui désire la maternité pour coller ce rôle à celui de l’homme. Bien que la façon dont il s’arrange pour que sa femme tombe enceinte soit de mauvais goût, et l'on regrettera le manque de remise en question de ce geste. L’obsession de Fred devient de plus en plus drôle, on pousse le syndrome de la couvade jusqu'au bout. Ce qui est intéressant dans ce film est la mise en scène. En effet, les soignants sont tous réellement des soignants qui ont été filmés en situation réelle. Les acteurs, Marina Fois et Jonathan Cohen, ont joué seuls. Le montage fait le reste et offre des scènes originales, mêlant crédibilité et comique. Le rythme fait penser à un documentaire, ce qui permet à l’émotion de s’inviter.
* Disponible en DVD et sur Arte VoD.

Okuribi (Hiroki Takahashi)

note: 4Une vague inquiétude Médiathèque Brunoy - 25 mai 2021

Ambiance typiquement japonaise pour cette novella se passant bien loin de la capitale, dans une région rurale, où les traditions et rites ancestraux perdurent.
Ayumu, un jeune citadin de 14 ans déménage avec sa famille dans cette contrée reculée au début du printemps. Il tente de s’acclimater à son nouvel environnement comme il peut ; le jeune homme est intelligent et affable. En intégrant sa classe d’école, qui ne compte que douze élèves, il fait la connaissance du troublant Akira, le leader incontesté des garçons. Il est très vite confronté aux coutumes locales par le biais d’un jeu de carte qui semble important, voire craint par le groupe d’adolescents. Une sorte de Tarot divinatoire où l’on perd ou gagne suivant les cartes tirées. Un gage finalise la partie.
Ayumu se rend compte qu’un des membres du groupe, Minoru, est le souffre-douleur d’Akira mais n’arrive pas à se positionner, par souci d’intégration. Les jeux et les parties de cartes s’enchaînent et vont à l’encontre de sa morale mais il est entraîné malgré lui dans une spirale de situations dérangeantes ; vol, brimades physiques et psychologiques.
L’acmé de toute cette violence se trouve à la fin dantesque du récit, le 15 août, durant la fête des morts, « l’Okuribi ».

Une histoire pleine de folklore et de croyance où l’on doute en permanence de la réalité et de la finalité des faits exposés. Est-ce qu’Akira torture Minoru ou le prépare-t-il à un rituel initiatique ? Quel est le but de cette violence sourde qui perdure depuis toujours dans cette région et se transmet de génération en génération ? Pourquoi cette absence de réaction de la part d’Ayumu ? La chronologie de l’histoire est, elle aussi, pertubante : décalée, inversée.
L’écriture est fluide, simple, très imagée. La nature, comment souvent au Japon fait partie intégrante du roman.
Une belle œuvre pleine de poésie et de mystère qui flirte avec le fantastique, où le temps semble s’être arrêté.

Le voleur d'amour (Richard Malka)

note: 4L’immortalité est une malédiction Médiathèque Brunoy - 1 mai 2021

Adrian von Gott est un immortel. Enfin… il l’est devenu malgré lui. Venise, 1784, Adrian a quinze ans quand un baiser va bouleverser sa vie d’être humain à tout jamais. Enfant chétif et maladif, délaissé par des parents n’ayant pas surmonté la douleur laissée par le décès de leur deux précédents enfants, Adrian se survit à lui-même. Seuls les livres sont pour lui une source infinie de rêveries et d’évasions, d’une vie virtuelle et de félicité qu’il pense ne jamais devoir connaître. Jusqu’à ce que… Jusqu’à ce que Clélia l’embrasse et lui donne accès à cette fontaine de Jouvence, à cet élixir de vie dont il n’aura cesse de se repaître. Clélia est SON grand amour et pourtant, il va la perdre ou plutôt il va la conduire à sa perte. En effet, à chaque baiser volé, Adrian décuple son pouvoir, sa puissance physique. Il défie aussi le temps puisqu’il ne vieillit plus, il devient un éphèbe d’une beauté ténébreuse et dangereuse, envoûtante et irrésistible. A son contact les femmes dépérissent, en s’abreuvant de leur amour, Adrian les vide de leur source de vie. Alors, quand il reconnaît sa Clélia deux siècles plus tard sous les traits d’Anna, il ne peut admettre de la tuer une seconde fois.

Ce roman est une ode à l’amour au fil du temps et à la richesse que représente aussi notre humanité mortelle puisque chaque instant est unique. L’immortalité est une malédiction. Cette histoire est superbement écrite et l’auteur montre une grande maîtrise littéraire pour décrire les sensations, les sentiments et les doutes inhérents à la situation vécue par Anna. C’est aussi une réflexion sur ce qui nous unit à l’être aimé et nous conduirait au sacrifice pour le protéger.

Night Call (Dan Gilroy)

note: 3Violence et voyeurisme Médiathèque Brunoy - 1 mai 2021

Lou Bloom est un homme désespéré, prêt à tout pour trouver un travail, jusqu'à ce qu'il assiste à un accident et voit des personnes filmer la scène pour l'envoyer au plus offrant. Il tentera donc de se faire sa place dans ce milieu de la nuit. Nous pouvons nous demander quel est le but de ce film, il semble évident qu'il dénonce la violence des médias et l'arrivisme de certains. Mais le sujet reste passionnant, tant on parle si peu de ces personnes derrière les vidéos d'accidents et crimes, celles qui sont diffusées sur les chaînes d'information la nuit. Le plus dérangeant finalement est le voyeurisme dont font preuve les personnages. Jake Gyllenhaal, transformé, sous la caméra de Dan Gilroy, est impressionnant dans ce film. Avec une réalisation méticuleuse et conduite par la musique de James Newton Howard, ce film nous entraîne dans une virée impressionnante.

Oeuvre non trouvée

note: 4Agriculture sans âme Médiathèque Brunoy - 30 avril 2021

C’est l’histoire du monde paysan sur 3 générations depuis les années 70 jusqu’aux années 2000. Durant 400 pages, nous suivons à la fois une famille dans le Lot et plus particulièrement Alexandre, l’aîné de la fratrie, et les événements politiques, sociaux et climatiques qui imposent des changements dans le monde rural. Quand le roman débute par la sécheresse de l’été 1976. Alexandre est encore adolescent mais il sait déjà que c’est lui qui devra reprendre la ferme. Puis ses 3 sœurs partent tour à tour à Toulouse, à Paris et il est contraint d’agrandir la ferme pour s’adapter à la globalisation. A travers lui et ses rencontres, l’auteur nous offre plusieurs points de vue : le jeune agriculteur rejette le modèle de ses grands-parents, il hésite à écouter son père qui veut moderniser la ferme et il est aussi influencé par Constance, une Allemande de l'Est, militante antinucléaire, qui va l'entraîner du côté des activistes violents. Une fresque passionnante et attachante du monde rural ainsi qu’une magnifique description de la nature.
*** Disponible en gros caractères et en livre numérique

Plein gris (Marion Brunet)

note: 4Beaucoup de suspense Médiathèque Brunoy - 30 avril 2021

C’est un huis clos sur un bateau. Cinq amis partent en croisière pour quelques jours vers l’Angleterre et l’un d’eux se noie sur le trajet du retour. Que s’est-il passé ? La narratrice alterne entre les souvenirs des jours précédents dévoilant petit à petit les événements qui ont conduit à cette mort et le temps présent, en pleine tempête. Il faut gérer l’urgence, l’enquête et les remords viendront plus tard. Un sujet de départ assez classique mais traité de manière originale avec ses flash back, le fait que ce soit de jeunes navigateurs de 17 ans et l’analyse assez fouillée des sentiments d’Emma ainsi que les relations complexes entre les amis d’enfance. Un récit très bien mené, avec beaucoup de suspense, que je vous recommande vivement.

Chut...! (Alain Guillon)

note: 4La vie d’une médiathèque Médiathèque Brunoy - 30 avril 2021

Un bel hommage à la profession de bibliothécaire ! Un documentaire qui nous invite à prendre le temps, dans lequel on s’installe, comme on le fait dans un fauteuil, à la médiathèque. Chut …!, c’est tout sauf le silence. C’est la vie d’une médiathèque, celle de Montreuil en Seine Saint-Denis, qui grouille de monde, d’idées novatrices, de projets multiples. L’équipe compte beaucoup de personnes, aux missions multiples, prêtes à chambouler leurs habitudes et accueillir les initiatives du public. Les différents aspects du métier y sont présentés (accueil du public, gestion des publics dits difficiles, complexité des plannings, rangement des rayonnages, réponses aux diverses demandes des usagers, préparation des animations, très peu sur la gestion des collections…) mais l’accent est surtout porté sur l’accueil des jeunes. On suit notamment le travail d’une intervenante, Aline, qui mène un projet avec des collégiens et lycéens : ceux-ci doivent interviewer, filmer des invités. On prend conscience, dans ce film, que la médiathèque est un lieu d’échange, d’intégration, de sociabilité entre différentes générations et aussi entre différentes populations.

La Favorite (Yórgos Lánthimos)

note: 4Liaisons dangereuses Médiathèque Brunoy - 30 avril 2021

Quel est le point commun entre une Reine au tempérament instable, une servante malmenée, et une duchesse toute-puissante ? Ce sont les personnages hauts en couleurs du dernier film de Yorgos Lanthimos. La Favorite retrace l’histoire de la cour de la Reine Anne, qui a régné sur le trône d’Angleterre au début du XVIIIème siècle. Lady Sarah Marlborough a l’oreille attentive (et bien plus) de la souveraine, en dictant en grande partie la destinée du Royaume. Quand Abigail Hill arrive au Palais pour y mendier du travail, la duchesse la prend sous son aile. Tout va se retrouver chamboulé lorsqu’Abigail prendra la décision de s’extraire de sa condition pour vivre dans les appartements d’apparat… Liaisons intimes (dangereuses ?), trahisons et empoisonnements sont monnaie courante dans cette cour aristocratique, où, pour se distraire on organise des courses de canard et des lancers d’oranges. Bien au-delà de la satire sociale, c’est bien un drame amoureux montrant tout le néant de la condition humaine que Yorgos Lanthimos nous a concocté.
A voir absolument.

Oeuvre non trouvée

note: 4Saisissant de réalisme Médiathèque Brunoy - 16 avril 2021

Japon, dans un futur proche. Les centrales nucléaires sont la cible d’actes terroristes et explosent les unes après les autres. Ne pouvant plus rester vivre dans l’archipel, la population doit être évacuée d’urgence, la priorité étant donnée aux personnes jugées les plus vulnérables. Très malade, Tania attend son transfert, là-haut dans sa montagne où elle partage sa vie avec sa seule compagne : Leona, une androïde. Ce magnifique film d’anticipation est saisissant de réalisme, c’est une œuvre visionnaire sidérante par les temps qui courent… Au travers du destin de Tania, c’est une possible histoire de l’humanité qui nous est présentées par Kôji Fudaka. Les images du Japon et de sa nature sont extraordinaires, à l’image de la relation très profonde de Tania avec Leona. Ce film est sensible, touchant et nous invite à une réflexion intéressante sur les conséquences immédiates et les répercussions à long terme de la folie des Hommes et leur besoin égocentrique de s’imposer comme Maîtres d’un monde et d’une humanité qu’ils ne respectent pas.

À quoi rêvent les étoiles (Manon Fargetton)

note: 3Un roman qui fait du bien Médiathèque Brunoy - 12 avril 2021

Au départ ils sont 3 personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer : un lycéen phobique qui refuse de sortir de sa chambre, une adolescente passionnée de théâtre en quête de sa mère, une vieille femme veuve qui a perdu le goût de vivre. Grâce au hasard du numérique (téléphone, jeux vidéo), ils se croisent et s'aident à vivre. C'est typiquement un roman qui fait du bien mais jamais mièvre, au contraire, il aborde des sujets graves de l'adolescence, de la vieillesse mais aussi de l'âge adulte grâce aux personnages qui gravitent autour des protagonistes. Il n'y a pas de tabou, vie en couple, sexualité, suicide, problèmes psychiatriques... beaucoup de sujets en direction des jeunes sont abordés avec bienveillance. C'est aussi un roman rythmé, haletant qu'on ne lâche pas ! Ce roman faisait partie de la sélection roman ado du Salon du Livre jeunesse de Montreuil 2020.

Vers l'autre rive (Kiyoshi Kurosawa)

note: 4Film magnifique sur le deuil Médiathèque Brunoy - 12 avril 2021

Film magnifique sur le deuil, l’amour au-delà la mort et la présence des défunts dans une dimension qui nous dépasse. Yusuke s’est noyé voici trois ans déjà. Son épouse Mizuki vit toujours seule et elle est professeur de piano. Un jour, alors qu’elle cuisine, elle Le voit ! Il est là, Lui, son mari, en chair et en os. Petit bémol pourtant, il lui affirme qu’il est bel et bien mort. A défaut de pouvoir rester auprès de sa femme et de reprendre leur vie ordinaire, il lui propose alors un formidable voyage à travers le Japon pour rencontrer toutes les personnes qu’il a côtoyées mais surtout aidées. Ces hommes et ces femmes ont en effet connu le deuil et les regrets, la culpabilité de survivre avec leurs remords envers l’être cher qui a aujourd’hui disparu. Et c’est au travers de ces rencontres que Yusuke et son épouse trouveront à leur tour la force de se séparer en paix.

La nymphe endormie (Ilaria Tuti)

note: 3Du sang sur la toile Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Un tableau magnifique, la nymphe endormie, que l'on croyait disparut refait surface. Mais, il s'avère que l'artiste a utilisé du sang humain pour peindre son œuvre soixante-dix ans plus tôt, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le commissaire Battaglia se trouve en charge d'une enquête hors du commun : pas de corps, pas de scènes de crime, pas de témoins ou de suspect. Une seule piste : une trace génétique particulière qui la mène dans le Val Resia, au nord de l'Italie. Comment résoudre cette affaire alors qu'elle est elle-même harcelée par son passé et que son futur devient de plus en plus opaque ? Ce fut un vrai plaisir de retrouver Ilaria Tuti et pourtant, j'ai abordé ce deuxième opus des aventures de Teresa Battaglia avec méfiance : allait-il être à la hauteur du premier ? Malgré quelques difficultés à enter dans l'histoire, je me suis finalement laissé entraîner par le récit. Il offre de nombreuses perspectives : la découverte du Val Resia et des particularismes de la population qui le peuple, une projection historique, une réflexion sur les rapports entre les protagonistes (et ainsi, plus largement, sur les liens qui nous unissent les uns aux autres). Ce serait mentir que de dire que "La nymphe endormie" m'a laissé le même souvenir impérissable que "Sur le toit de l'enfer" mais Tuti dresse un portrait assez nuancé de l'être humain et c'est peut-être cela qui rend ses personnages si attachants. En tout cas, cela me laisse dans l'attente du prochain opus.

Noyade (J.-P. Smith)

note: 4Harcèlement Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

On pourrait penser que tout réussit à Alex : une très jolie femme, deux filles adorables et une position sociale enviée. Il est d’ailleurs fréquemment en couverture de magazines prestigieux, au côté de personnalités célèbres (hommes d’affaires-hommes politiques). 
Il n'a pas bien sûr que des amis mais pas au point d'en être perturbé. Mais tout bascule le jour où il découvre du sang dans l'eau de sa piscine avec un étrange message gravé sur le fond du bassin « Ne m'oublie pas ».  Quelques jours plus tard, un second message fait son apparition : « Joey ». Joey ? Alex se remémore l'année de ses 18 ans. Alors moniteur de vacances, il abandonne Joey, un jeune garçon de 9 ans, sur un radeau au milieu d'un lac, le mettant au défi de rejoindre la berge à la nage. Or l'enfant ne sait pas nager. Le soir venu, Joey n'est toujours pas rentré au camp : noyade, fugue, kidnapping ? Son corps ne sera jamais retrouvé. Vingt ans après Joey serait-il revenu ? 
Un polar qu'on dévore jusqu'à la dernière page.

Un garçon sur le pas de la porte (Anne Tyler)

note: 4adolescence et solitude Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Micah Mortimer est un homme sans histoires. Il mène une vie simple, très organisée, entre son travail de dépannage informatique à domicile, sa petite amie qui lui rend visite de temps en temps, son jogging matinal, les tâches ménagères et quelques visites familiales. Il suffit qu’un ado sonne à sa porte et lui crée un doute quant à sa possible paternité pour que toute sa vie s’en trouve déréglée. Micah n’est pas autiste mais les relations avec son entourage semblent parfois compliquées et il évite autant que possible les événements qui pourraient enrayer son rythme routinier. Anne Tyler, avec beaucoup de délicatesse et un peu d’humour, parvient à nous intéresser aux détails de la vie de ce quadragénaire a priori sans intérêt. On retrouve avec plaisir le thème du temps qui passe, cher à la romancière et déjà présent dans « Une bobine de fil bleu », « Vinegar girl ».

Jodorowsky's Dune (Frank Pavitch)

note: 4le plus grand film de SF du XXe s. Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

En 1975, le producteur Michel Seydoux donne carte blanche à Jodorowsky pour adapter au cinéma le livre culte « Dune » Jodorowsky va s’entourer des plus grands pour réaliser ce projet « pharaonique » : Moebius pour dessiner les costumes, Les Pink Floyd et Magma pour la musique, Orson Welles, Salvador Dali, David Carradine pour les acteurs et bien d’autres encore... Enrichi de maintes interviews de Jodorowsky et des témoignages des principaux artistes contactés, ce film ne verra hélas jamais le jour car jugé beaucoup trop cher par les producteurs. Mais pour beaucoup, il reste ce qu’aurait pu être le plus grand film de science-fiction du XXème siècle. Passionnant à regarder et fourmillant d’anecdotes.

Saturne (Sarah Chiche)

note: 4Descente en sous-sol Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

La rencontre tumultueuse d’Eve et Harry va engendrer l’explosion du cercle familial bourgeois et surtout bienséant, d’une richissime lignée de médecins exilés d’Algérie début 1960. D’un côté il y a Eve, à la fois femme, épouse, belle-sœur et belle fille… Eve, indigne et outrancière, aussi bien dans ses actes que dans sa beauté ravageuse... De l’autre côté il y a Harry, époux, frère et surtout fils refusant un destin tracé d’avance en ligne droite par une famille dans laquelle il s’est toujours senti si étranger et hors norme… Leur fille, la narratrice de ce roman, à la fois aimée et rejetée, ballotée au gré des tensions et les disputes familiales, prise en otage par les sentiments des uns et la haine des autres, au détriment de ses propres élans affectifs… Quand Harry meurt à 34 ans, sa fille doit alors se construire sans sa présence, aux côtés de sa mère Eve qu’elle ne comprend pas toujours et avec laquelle les frictions sont trop nombreuses. Elle est en revanche très proche de sa grand-mère paternelle en qui elle trouve une écoute et beaucoup de douceur jusqu’à ce que…
Alors quand cette grand-mère tire sa révérence quelques années plus tard sans que la narratrice l’ait revue, tout son univers bascule inexorablement.
« Saturne » est un beau roman où l’on sent la part de vécu de son auteur. Récit sur la séparation, l’absence, les regrets et le deuil, étapes inévitables que la vie nous impose. C’est un roman sur l’importance de nos racines et sur le lien, ténu ou non, qui nous attache à notre passé, à nos ascendants, à cette partie de notre histoire qui s’est écrite sans nous, car « avant nous », fragments d’histoire dont on a hérités à notre insu mais qui pèsent tant à chaque instant de nos vies et que nous aussi, nous transmettons à notre tour.

Remorques (Jean Grémillon)

note: 4Déclaration d'amour à la mer Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

André Laurent est capitaine du remorqueur le Cyclone. Sa femme, Yvonne, souhaite qu'il quitte son métier qui le pousse à mettre sa vie en danger pour sauver les autres. Une nuit, André quitte précipitamment le mariage d'un de ses marins pour venir en aide à un navire. Il rencontre alors Catherine, la femme du capitaine du bateau en détresse…Un homme, deux femmes : une histoire d’amour qui s’éteint pour laisser place à une autre, impossible. Bien que sorti en 1941, le scénario de Remorques (écrit par Prévert) peut sembler déjà-vu. Alors qu’est-ce qui en fait un film particulier ? C’est d’abord sa mise en œuvre d’un grand réalisme documentaire : il expose avec autant de minutie les affres de la vie amoureuse que la vie rude et dangereuse des marins. C’est aussi un triangle amoureux (Jean Gabin, Madeleine Renaud et Michèle Morgan) qui pose, admirablement, l’éternelle question de la passion amoureuse et de sa flétrissure. Jean Grémillon a su en faire un personnage à part entière. Elle accompagne le déroulement du récit, présente à chacun des moments-clés, et lui donne toute sa dimension. À mes yeux, Remorques est ainsi une déclaration d'amour à la mer et aux hommes qui l’affrontent.

En avant (Dan Scanlon)

note: 4Cartes, énigmes, action et humour Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Dans un monde féerique, où la magie… a disparu ! Pour nos amies les fées, centaures, elfes ou manticores, il est devenu plus facile de tourner le bouton du micro-ondes pour faire réchauffer ses plats, que d’utiliser un sort imprononçable pour allumer un feu. Du coup, la technologie a fait disparaitre la magie. Dans ce monde bizarre, où les licornes font les poubelles, vivent deux jeunes frères. Ian et Barley Lightfoot. Le jour de leur anniversaire, ils reçoivent un étrange cadeau, laissé par leur défunt père. Un bâton de sorcier ! Lorsque le plus jeune touche l’artefact et lance un sort qui va échouer, ils vont devoir se lancer dans une quête sur des terres oubliées. Le danger et l’inconnu seront partout, obligeant nos héros à se surpasser. Le dernier film d’animation des studios Pixar nous emmène dans le domaine de la fantasy. Cartes, énigmes, action et humour seront au rendez-vous, dans le monde fantastique des vieilles légendes.

Permaculture (Thomas Alamy)

note: 4Envie de jardin responsable ? Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

La permaculture fait de plus en plus parler d'elle et de nombreux ouvrages lui sont consacrés. Ce qui est appréciable avec le livre de Thomas Alamy, c'est qu'il a une véritable utilité : ce n'est pas un livre destiné à prendre la poussière sur votre table de chevet. Sans doute qu'après l'avoir lu une fois de nombreux lecteurs souhaiteront y revenir pour faire évoluer leurs projets car sa lecture donne envie de se lancer dans l'aventure de la permaculture. Le livre repose sur deux grands axes : une présentation claire de ce qu'est la permaculture (principes généraux, grandes techniques, etc.) et une mise en pratique avec 20 modèles à suivre pour se lancer. C'est ce dernier point qui a particulièrement retenu mon attention : les différents modèles vont de la jardinière au grand jardin et s'adaptent ainsi à tous les espaces et à toutes les envies. Le livre est également truffé de petits projets à réaliser soi-même : une tour à insectes, des pains de graines, un sac de culture ... Un petit plus pour enrichir ses envies de jardins responsables.

Le discours d'un roi (Tom Hooper)

note: 4Vive le roi ! Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Un roi bègue qui surmontera son handicap pour faire l’un des discours les plus importants de sa vie et de l’histoire de l’Angleterre. L’histoire vraie du roi Georges VI qui suite à l’abdication de son frère ainé, sera couronné. Incapable de prononcé un discours en public car bègue, il surmontera son handicap grâce à son professeur de diction.

Oeuvre non trouvée

note: 4Amour filial Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Blaise sort de prison après de longues années. Il vient de purger une peine pour un crime qu’il n’a pas commis. Derrière les barreaux de sa cellule, ses seuls compagnons de liberté sont les petits moineaux qu’il nourrit chaque jour de quelques miettes de pain. Douze ans plus tard, à sa sortie, il revient dans le village où il a grandi, élevé uniquement par sa mère, sourde et muette. À l’époque, dans les années 60, les habitants de ce microcosme rural n’avaient pas très bien accueilli les nouveaux arrivants… Très sensible et proche de la nature, Blaise trouvait souvent refuge dans les bois ou auprès des arbres qui abritaient les oiseaux et leurs nichées. À son retour, il est vite mis de côté et pris à parti par les fortes têtes du village. La maison de sa défunte mère ayant été saccagée, il se construit une cabane dans les arbres, là où personne ne pourra le déranger. C’est ainsi que Camille, une jeune fille adolescente, fait sa connaissance. Elle est très douée pour le dessin, elle adore également les oiseaux et surtout, elle ne le considère pas comme un fou dangereux. Camille… La si jolie Camille, fille de Colette, l’amour de jeunesse de Blaise… Ces deux-là se sont trouvés et comme les hasards n’existent pas… Ce récit de SERVAIS est d’une humanité touchante. Le dessin y est somptueux, le trait délicat et les couleurs tout en nuances. Les sentiments des personnages sont finement dépeints, les préjugés et les choix de vie clairement mis en évidence. À la fin de la bande dessinée, un complément illustré aborde la vie de certaines espèces d’oiseaux et le grand voyage de leur migration saisonnière qui impose le respect de leur courage et leur grande intelligence pour la survie.

Nous sommes tous des féministes (Chimamanda Ngozi Adichie)

note: 4A mettre entre toutes les mains ! Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Un album indispensable pour aborder avec les enfants les notions d'égalité filles/garçons, de respect et de droit des femmes. Ce livre illustré a été adapté de son discours "Nous sommes tous des féministes" prononcé en 2012 aux Etats-Unis, lors d'un colloque consacré à l'Afrique. L'auteure y explique que le changement doit passer par l'éducation des filles ET des garçons. Elle nous parle des événements de son enfance nigériane qui l'ont marquée et amenée à se positionner comme féministe. Les phrases sont simples, limpides. Les anecdotes, souvenirs et exemples de l'écrivaine servent admirablement le texte et la cause.
A mettre entre toutes les mains !

Peau de Mille Bêtes (Stéphane Fert)

note: 4Peau d’âne, version féministe Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Dans un petit village, vit une paysanne si belle qu’elle n’est pas appelée autrement que « Belle ». Et bien sûr tous les hommes veulent se marier avec elle ! L’intéressée a un autre avis sur la question et s’enfuit dans la forêt. Elle y fait la rencontre du maitre des lieux. Le roi Lucane, est le seigneur des créatures sylvestres. Belle va donc rester dans son nouveau refuge et elle va donner la vie à une petite fille, Ronce. Au décès de Belle, le roi force à l’exil Ronce à cause de sa beauté. Elle est également maudite pour s’être refusée à son père. Dès lors Ronce va se transformer en une ogresse cruelle et affamée. Seul un véritable baiser d’amour peut la sauver. Mais quel humain risquerait sa vie pour sauver un monstre ?
Sombre, violent, cruel, onirique et féministe. Voilà les adjectifs qui caractérisent cette relecture très personnelle de Peau d’âne. Tout le récit est centré sur Ronce, victime et bourreau des hommes. La fugitive va tout tenter pour échapper au piège qui se referme sur elle. Va-t-elle pouvoir s’imposer et vivre selon ses propres choix ?

First Love (Miike Takashi)

note: 4Violence et besoin de rédemption Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Atmosphère percutante mais aussi drôle pour ce film qui va à cent à l’heure. Des personnages hétéroclites dont les liens vont se tisser peu à peu pour donner une unité à cette histoire : un boxer mélancolique, dévoré par une tumeur au cerveau, un policier corrompu, une jeune droguée prostituée, le conflit entre les mafias japonaise et chinoise. Les têtes tombent, les quiproquos se multiplient autour d’un curieux trafic de stupéfiants, qui va mettre en ébullition tous ces univers composites. De prime abord très violent et âpre dans les relations humaines, ce film est une immersion intéressante dans cet univers asiatique fermé et dangereux qu’est la corruption et le besoin de rédemption de certains protagonistes. En réalité, First love, le dernier yakuza est un film extraordinaire ! Si dans les premières séquences, on peut s’interroger sur les liens entre tous les personnages, qui en plus parlent tantôt chinois tantôt japonais, ce récit mouvementé va très vite se structurer et montrer une remarquable inventivité de scénario.
*** Disponible sur Arte VOD

Les secrets de ma mère (Jessie Burton)

note: 5La quête de soi Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Deux époques; des vies entremêlées. 1980 : Elise et Connie vivent à Los Angeles dans le milieu artistique de l'époque mais Elise ne supporte pas cette société de faux semblants. 2017 : Rose Simmons recherche des réponses sur sa mère, Elise.
Elevée par son père, elle la recherche sans relâche depuis des années. Elle se rapproche de Connie pour enfin trouver des réponses. Un roman incroyable sur les liens maternelles, la quête de soi et le rapport à l'autre. L'écriture est époustouflante, nous sommes sans arrêt en haleine et l'autrice nous mène souvent la où nous ne voulons pas aller. Et pourtant...
Jessie Burton démontre une fois encore son talent après "Le miniaturiste" et "Les filles au lion". Un roman génial qui vous reste en tête pendant longtemps.

A Star Is Born (Bradley Cooper)

note: 4Absolument émouvant Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Jackson Maine (Bradley Cooper) est un chanteur de country, artiste confirmé mais en déclin. Un soir, dans un bar de Drags Queens, la voix sublime d'Ally Campana (Lady Gaga) qui chante Edith Piaf, va le surprendre et le subjuguer. C'est un véritable coup de foudre, ils vont tomber follement amoureux ; Jackson l'invite à un de ses concerts et ainsi la propulse en avant. Ally devient peu à peu une artiste reconnue par le public. Mais le changement fulgurant d'Ally est très mal accepté par Jackson dont les addictions (alcool, drogue) ressurgissent. Leur amour va-t-il résister à tant de pressions ? L'histoire entre les principaux personnages est absolument émouvante et vous vibrerez en écoutant leurs voix sublimes.
la dernière chanson "I'll Never love Again", lors du final de la tournée d'Ally, vous fera monter les larmes aux yeux.

Comme des garçons (Julien Hallard)

note: 3Le droit d'aimer ça, aussi ! Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Une comédie qui raconte la création de la 1re équipe féminine de football en 1969, à Reims.
Au départ, Paul Coutard, incarné par Max Boublil journaliste sportif au quotidien Le Champenois, décide d’organiser un match de football féminin à l’occasion de la kermesse annuelle du journal, plus pour défier son directeur que par réelle conviction. Il trouve des candidates et devient leur entraîneur. Dans la réalité, ce journaliste s'appelait Pierre Geoffroy, il travaillait pour L'Union, L'Equipe et France Football. L'histoire aurait pu s'arrêter là et ce match de kermesse aurait pu rester un événement isolé. Mais les filles ont souhaité continuer l'aventure en allant encore plus loin. Quelque temps plus tard, les joueuses rémoises deviennent des pionnières du foot féminin français. Elles ont ouvert la voie à d'autres villes qui ont créé également leur propre équipe. En 1970, la Fédération Française de Football accorde enfin la possibilité aux joueuses d'avoir des licences officielles.
Ce film est une jolie reconstitution des années 60 sur le plan visuel (déco, vêtements, mobilier…) et peut aider la nouvelle génération à appréhender la réalité de la condition des femmes dans les années 60 : à cette époque, la perspective de voir des filles jouer au football apparaissait totalement insolite pour la plupart des gens et La Fédération Française de Football ne délivrait pas de licences féminines.* Aujourd'hui, la FFF compte près de 160.000 femmes licenciées sur 2,2 millions de personnes.

Un Noël pour le loup (Thierry Dedieu)

note: 4L'importance du pardon Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Quelques jours avant Noël, la forêt s'active en vue des festivités : décorations, habits, repas : tout est préparé. Seul le loup est désemparé : il n'a jamais fêté Noël ou reçu de cadeaux... Il décide alors d'organiser une grande fête et d'inviter tous ses voisins pour faire oublier sa mauvaise réputation et fêter dignement Noël. Mais tout de ne va pas se passer selon ses attentes.Thierry Dedieu nous livre avec "Un Noël pour le loup", un très bel album qui invite à réfléchir sur les conséquences de ses actes, mais aussi sur le poids et l'importance du pardon. Les illustrations sont magnifiques, et on s'attarde longuement à les contempler : les pleines pages qu'elles occupent donnent la possibilité d'observer à loisir leurs détails : les animaux prennent vie et leurs expressions sont d'un réalisme étonnant. Un texte simple mais franc accompagne le dessin. Le tout nous donne l'impression de plonger dans un conte traditionnel et revisite l'archétype du grand méchant loup : il nous émeut, nous touche et interroge les représentations des petits comme des grands ! Un bel album, triste mais plein d'espoir, à découvrir ou redécouvrir, qui nous rappelle que chaque relation se (re)construit pas à pas et nous invite à nous recentrer sur les choses essentielles et à changer de perspective.

Yesterday (Danny Boyle)

note: 4Un vrai régal ! Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Un monde sans les Beatles ? Impossible ! Et pourtant…Jack, un musicien anglais se réveille, suite à un accident, dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé. Il en profite alors pour s’approprier leurs chansons… Un film drôle, des personnages attachants et beaucoup de musiques des Beatles ! What else ?! Un vrai régal !

Les éblouis (Sarah Suco)

note: 4Gare à la secte ! Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Un film tout en subtilité qui suit Camille et sa famille qui s'engage dans une communauté charismatique religieuse. On sent que c’est un film personnel, et c’est ce qui le rend si fort. Très vite l'emprise du Berger sur la mère va devenir très forte. On nous dévoile les rouages d'une telle communauté, et l'on se révolte tout comme Camille. Les acteurs sont très bons, principalement la mère et la fille.
*** Disponible sur Arte VOD

Tsar (Michel Honaker)

note: 3Usurpation d'identité Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Russie, 1605 les temps sont troubles, un adolescent Griska Otrepiev victime d’une ressemblance frappante avec le dernier fils d’Ivan le Terrible (et donc héritier en titre) est poursuivi par les hommes du tsar qui craint pour son trône. Heureusement il est aidé par le moine Pimène et la diseuse de bonne aventure Nitza. Gagné par la soif du pouvoir Griska tentera de se faire passer pour le vrai Dimitri. Une intrigue qui sort de l’ordinaire. Une histoire basée sur des faits réels historiques. Il sera le premier faux Dimitri qui prétendra au trône. Et ceci est son histoire.

Les Hirondelles de Kaboul (Zabou Breitman)

note: 4L'espoir des hirondelles Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

C’était l’époque où tout était interdit à Kaboul. Lire des livres. Chanter. Danser. Dessiner. Étudier. S’aimer. Les femmes étaient prisonnières des hommes, enfermées sous leurs tchadors, et surveillées de près par les Talibans. Atiq et Mussarat sont mariés depuis longtemps. Ancien combattant contre les Soviétiques, Atiq est désormais gardien de la prison des femmes. C’est lui qui les retient prisonnières avant leur exécution, alors que son épouse, avec laquelle il ne parle plus, est mourante. Mohsen et Zunaira sont profondément amoureux. Lui, ancien professeur d’histoire, est profondément affecté par la chappe de plomb imposée par les Talibans. Elle, qui aime tant dessiner et écouter de la musique, se voit contrainte de rester cloitrée chez elle, à rêver d’une vie libre. Un jour la vie de ces deux couples va basculer, lorsque l’irréparable se produit. Zabou Breitman et Elea Gobbé-Méllec adaptent le roman de Yasmina Khadra en animation. La technique de l’aquarelle, utilisée rend merveilleusement l’atmosphère surchargée de poussière, de misère et de désolation. La violence, contre les femmes et les hommes n’est pas éludée. Pourtant, un jour, toutes ces hirondelles, enfermées dans leurs cages de tissu gardent l’espoir de s’envoler.

Le printemps suivant n° 1
Vent lointain (Margaux Motin)

note: 3Difficulté du vivre ensemble Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Nouvelle étape dans la vie de Margaux ; elle s’installe avec son compagnon dans une maison « au bord de la mer », accompagnée de sa fille et de sa belle-fille. Une joyeuse famille recomposée ! Mais tout ne se passe pas comme prévu… Margaux Motin raconte avec beaucoup d’auto dérision les chamboulements provoqués par cette nouvelle vie et la difficulté du vivre ensemble après une longue période de célibat. Une BD sympa, toutefois moins déjantée que les précédentes.

Ce matin-là (Gaëlle Josse)

note: 4Grandeur et décadence... Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Clara a une vie plutôt dynamique, un travail lucratif, un amoureux avec qui elle projette de s’installer prochainement mais, un matin, il suffit d’une panne de voiture pour que le courage l’abandonne. Désormais, il lui est impossible de retourner au travail, de subir la pression de sa supérieure, de se lever, s’alimenter, retrouver son compagnon, sa famille, ses amies… Un engrenage qui l’installe dans une dépression profonde, un burn-out, car c’est bien de cela dont il s’agit même si l’auteur choisit de ne pas prononcer les termes. Et c’est l’enfance, l’adolescence et sa vie de jeune adulte qui refait surface pendant cette parenthèse, entre des tentatives de séances chez des psychothérapeutes, des prises de médicaments et le refuge dans le sommeil, des passages presque obligés pour un jour refaire surface. L’écriture de Gaëlle Josse est très sensible, poétique et nous permet d’appréhender aussi bien de petits fragments de vie que de grandes orientations qui définissent une existence.
Une histoire assez banale qui parle à chacun d’entre nous qui avons un jour senti à la fois une immense lassitude et un besoin de réenchanter le quotidien pour continuer à aller de l’avant.

Sol (Jézabel Marquès)

note: 3Histoire de famille en voie de réconciliation Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Chantal Lauby est surprenante et touchante à la fois dans ce rôle à contre-emploi.
Dans le film de Jézabel Marques, elle incarne une célèbre chanteuse de tango Argentin.
Sa carrière s'est principalement déroulée à Buenos-Aires. Quand le film commence, elle revient à Paris pour faire la connaissance de son petit-fils Jo, 7 ans. Ayant coupé les ponts avec son fils, décédé juste avant la naissance du garçon, elle n'avait jamais rencontré non plus Eva, sa belle-fille. Grâce à un concours de circonstances elle se fait passer pour une locataire intéressée par la chambre de bonne proposée par Eva. Petit à petit, elle réussit à s'introduire dans leur vie, à se rendre utile même, mais son côté fantasque et intrusif désorganise leur vie bien rangée. Une histoire de famille douloureuse, en voie de réconciliation, sur fond de musique latino.

Mes Meilleures Amies (Paul Feig)

note: 4Humour trash Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Je vous présente ici ma comédie préférée ! Je vous préviens, il faut aimer l’humour trash.
Ce film, dans la lignée de Very Bad Trip ou 40 ans toujours puceau fait ici la part belle à l’amitié féminine. L’histoire se passe lors de la préparation de l’enterrement de vie de jeune fille de Lilian, organisé par sa meilleure amie Annie. Entre aventures rocambolesques, rivalités entre filles ; les scènes s’enchainent toujours plus drôles les unes que les autres.
Un film anti déprime, à voir et à revoir.

Anne n° 1
Anne de Green Gables (Lucy Maud Montgomery)

note: 4Classique de la littérature canadienne Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Anne est une orpheline aux cheveux roux et à l’imagination très débordante. Elle est, par erreur, envoyée chez les Cuthbert, un frère et une sœur, qui désiraient adopter un petit garçon pour aider à la ferme. Et très vite, ils seront attendris devant cette enfant qui va partager leur vie. C’est un roman qui a eu beaucoup de succès au Canada lors de sa sortie et l’on comprend pourquoi, il s'adresse aussi bien aux plus jeunes qu’aux adultes avec une douce bienveillance, et déjà pour l’époque un brin de féminisme. Anne avec un e, comme elle aime le rappeler, est une jeune fille qui s’épanouit aux fils des pages et n’a jamais peur de reconnaître ses erreurs. C'est une lecture solaire et intemporelle. Cette nouvelle édition est tout simplement magnifique, et offre une traduction très poétique.

Oeuvre non trouvée

note: 4À la découverte de soi Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Maggie O'Farrell égrène patiemment les indices qui vont lever le mystère sur la disparition d'Esme Lennox. Par un jeu d'aller-retour entre passé et présent, entre Ecosse et Inde et entre les différentes voix de ce roman : Esme qui se réapproprie progressivement ses souvenirs, Kitty qui dévoile malgré elle les siens, fragmentés par la maladie et enfin, Iris, troublée par ses propres secrets, qui au contact de sa grand-tante, redécouvre qui elle est.
Le dénouement de ce roman ne fut pas une surprise, mais cette prévisibilité ne nuit pas à ses qualités. O'Farrell dresse de beaux portraits de femmes et adresse un regard aiguisé sur la bonne société britannique des années 30, sur la condition des femmes, la question de l'internement psychiatrique et de l'acceptation de l'autre. Surtout, elle interroge avec subtilité la question des rapports familiaux et dresse un portrait assez fidèle de leur complexité.
Mon principal regret concerne la fin du roman : elle arrive trop tôt, trop vite. J'aurais souhaité un développement un peu plus poussé des rapports entre Iris et Esme, une présentation plus développée de leur prise de conscience, une plongée un peu plus longue dans le passé des trois femmes. Et surtout, j'aurais voulu continuer à côtoyer Esme, personnage fascinant et attachant.
Disponible en gros caractères.

Oeuvre non trouvée

note: 4Petite fille transgenre Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Sébastien Lifshitz nous emmène dans le quotidien de Sasha, petite fille transgenre, et le combat de sa famille pour que l’école reconnaisse l’identité de genre de l'enfant. C’est un magnifique documentaire, beaucoup d’émotion s’en dégage lorsque l’on voit tout l’amour qui entoure Sasha. Mais c’est aussi un film qui se veut être engagé et qui a le mérite de mettre en avant des minorités et leurs combats. Sans oublier, qu’il y a de nombreuses scènes magnifiques, celles-ci se rapprochant de l’art du cinéma. Petite Fille a reçu de nombreuses récompenses, ce mois-ci encore avec le premier prix du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.

Aurore (Blandine Lenoir)

note: 3Hommage aux mères de famille Médiathèque Brunoy - 1 avril 2021

Aurore, la cinquantaine, divorcée, voit ses enfants quitter la maison, perd son boulot, devient grand-mère ; pour cette femme, c'est une période de chamboulements qui s'ajoutent aux problèmes de santé liés à la ménopause. A partir du jour où elle recroise son amour de jeunesse, elle est portée par un espoir qui l'aide à avancer. Le personnage d'Aurore est littéralement porté par Agnès Jaoui. Les critiques sont assez divisées sur ce film : un feel good où il ne se passerait pas grand-chose, qui n'apporterait rien sinon de mettre en avant la période de la ménopause et ses désagréments. Certes, le scénario n'est pas très élaboré mais ce sont justement les scènes très justes du quotidien qui font le film. Bien que ce ne soit pas un plaidoyer féministe, certaines situations rendent hommage à ces mères de famille qui portent le foyer, les enfants et mènent de front leur travail.
*** Disponible sur Arte VOD

Blanc autour (Wilfrid Lupano)

note: 4Des dessins merveilleux Médiathèque Brunoy - 18 mars 2021

Si je ne devais choisir qu’une BD sortie en ce début d’année, c’est bien celle-ci. Blanc Autour est l’aboutissement d’une collaboration entre Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux) et Stéphane Fert (Peau de Mille Bêtes). Les dessins sont merveilleux, et l’histoire importante. En effet, Blanc Autour raconte l’histoire de la première école pour enfants noirs, créée par Prudence Crandall. Et bien que l’esclavage ne soit plus pratiqué dans de nombreux états des Etats-Unis, les habitants ne voient pas cette exception sous un bon œil. Cela va mener à un vrai combat, aussi bien légal que physique. Les jeunes élèves vont prendre conscience de la peur qu’elles provoquent chez les blancs. Comment ne pas penser, en lisant cette BD, au combat qui n’a jamais cessé depuis plus de cent ans ? Le racisme était fort à l’époque, mais il est toujours bel et bien présent aujourd’hui. Ce travail à quatre mains nous en apprend un peu plus sur l’histoire de Prudence qui a eu le courage d’affronter des hommes, afin d’ouvrir une éducation à celles qui en étaient privées, mais aussi sur ses élèves.

Le musée imaginaire de Jane Austen (Nathalie Novi)

note: 4Aussi beau qu’enrichissant Médiathèque Brunoy - 18 mars 2021

Voilà un très bel album sur l’œuvre de Jane Austen. C’est une jolie façon de rendre hommage à l’autrice anglaise et de faire découvrir son œuvre, aussi bien aux enfants qu’à des adultes. Le terme “musée” est on-ne-peut-plus approprié, car la lecture de ce livre est comme une déambulation dans un lieu culturel : aussi beau qu’enrichissant. On arriverait presque à voir les peintures de Nathalie Novi prendre vie, dictées par la poésie des mots de l’auteur. Une lecture aussi bien pour les fans que pour ceux qui veulent découvrir l’univers de Jane Austen.

La fabrique de la terreur (Frédéric Paulin)

note: 4Good morning France ! Médiathèque Brunoy - 15 mars 2021

Véritable travail de fond, très documenté et corrosif sur le terrorisme islamiste et comment la France en a été affectée, du printemps arabe (2011) au Bataclan. L'auteur rentre autant dans la peau que dans l'esprit des protagonistes, qu'ils soient terroristes ou du renseignement français, et embrasse tout le spectre des opinions individuelles, de la laïcité à l'extrémisme religieux, sans parti pris. Roman choral vraiment intéressant, même si la plume de Frédéric Paulin est froide.

Le festin du serpent (Ghislain Gilberti)

note: 3Thriller terriblement efficace Médiathèque Brunoy - 11 mars 2021

Deux affaires apparemment distinctes vont peu à peu s’imbriquer. D’un coté, une cellule terroriste islamiste sème la terreur depuis de nombreuses années dans toute l’Europe. Leur dernier acte se déroule en France. Un commissaire zélé et son équipe vont essayer de les arrêter. De l’autre, une série de meurtres particulièrement barbares, commis également aux quatre coins de l’Europe par un psychopathe fait la une des journaux régulièrement.
Un thriller terriblement efficace, sans envolée métaphysique mais de l’action en permanence. Un pavé qui se dévore en un rien de temps.

Oeuvre non trouvée

note: 4Hatchepsout ! Médiathèque Brunoy - 11 mars 2021

Comédie vintage décalée, un peu folle, sur le GEPAN (organisme officiel français qui a réellement existé de 1977 à 1988, chargé d’étudier le phénomène des ovnis).
Un humour pince-sans-rire, costumes et ambiance « d’époque » et très bons acteurs, avec une mention spéciale pour une jeune belge, Daphné Patakia, pleine de poésie dans son rôle de cruche hallucinée. Enfin une bonne série française, non calée sur le modèle américain.

Le cadeau (Alain Serge Dzotap)

note: 4La magie de l’écriture Médiathèque Brunoy - 4 mars 2021

Léo reçoit comme cadeau un stylo pour son anniversaire. Son papa lui dit « dans ton stylo, il y a plein de belles choses ». Léo est impatient de savoir ce que sont ces belles choses… Alors il va chercher auprès de ses amis. Personne ne sait lui répondre ! Un album plein de douceur, de tendresse ou les couleurs chaudes prédominent, les textes sont simples.
Un ravissement cet album !

Notre Boucle d'Or (Adrien Albert)

note: 5Épatant ! Médiathèque Brunoy - 3 mars 2021

Boucle d’or est un conte classique souvent adapté en littérature jeunesse, cette version libre et signé par Adrien Albert est d’une modernité incroyable !
On découvre une famille ours solidaire dans les tâches, rassurante, et Notre Boucle d’or est un petit blondinet tout bouclé… Un album doux et réconfortant. Les expressions des personnages bluffant (colère, peur, douceur.. ). A découvrir absolument !

Les 8 Salopards (Quentin Tarantino)

note: 3Un huis-clos délectable Médiathèque Brunoy - 1 mars 2021

Un Tarantino peut-être moins connu, mais qui est tout aussi délectable que ses autres films ! Dans ce western, huit personnes se retrouvent enfermées dans une auberge lors d’une tempête de neige ; nous allons apprendre à les connaître et peut-être trouver l’intrus... Les dialogues sont cinglants, drôles, crus. Le sous-texte peut s’appliquer aujourd’hui encore à notre société actuelle, tant les problématiques sont nombreuses et modernes. Le tout est servi par une très belle photographie, accompagnée par la musique du grand Ennio Morricone. Et que dire de ce casting cinq étoiles ? Un film à découvrir ou revoir !

Mictlan (Sébastien Rutés)

note: 4le lieu des morts... Médiathèque Brunoy - 10 février 2021

Certains d’entre vous se souviennent sans doute du film « Le salaire de la peur » où quatre hommes devaient transporter des charges de nitroglycérine hautement explosives à travers le désert.Ici ce n’est pas de la nitroglycérine que doivent convoyer Vieux et Gros, les deux protagonistes de cette histoire, mais 157 cadavres, tous morts de mort violente et dont on ne sait que faire, les morgues débordant déjà de cadavres anonymes. Gros et Vieux ont été recrutés par le Gouverneur, qui à l’approche des élections, tente de maquiller l’explosion de la criminalité, en escamotant ces cadavres à la connaissance du public.C’est ainsi que ces deux hommes au sombre passé, sont condamnés à rouler 24 h sur 24 dans un camion frigorifique, avec ordre de ne jamais s’arrêter sauf pour s’approvisionner en carburant. Au fil de cette route semée d’embûches, nos deux conducteurs vont apprendre à se connaître et se dévoiler peu à peu. Jusqu’à l’arrivée d’un archéologue qui va tout faire basculer.
Mais réussiront-ils à atteindre Mictlan, le lieu des morts, où les défunts peuvent enfin accéder à l’oubli ? C’est un roman très noir, éprouvant presque, où les mots s’enchainent sans cesse, sans respiration, pareil à la trajectoire de ce camion. A lire sans attendre.

Scary Stories to Tell in the Dark (Alvin Schwartz)

note: 3Légendes urbaines américaines Médiathèque Brunoy - 5 février 2021

Vous voulez frissonner, que vos cheveux se dressent sur la tête alors Scary stories est fait pour vous, éteignez la lumière, allumez une petite bougie et vous serez dans l’ambiance. Découvrez les légendes urbaines américaines les plus effrayantes. Les histoires de fantômes, esprits frappeurs, psychopathes fous et épouvantails possédés vont vous glacer le sang. Oserez-vous ouvrir Scary stories !?

Ruines (Peter Kuper)

note: 4Sublime roman graphique Médiathèque Brunoy - 5 février 2021

Sublime roman graphique qui relate à la fois la crise affective que traverse un couple, George et Samantha, américains venus passer une année sabbatique et tenter de sauver leur couple à Oaxaca au Mexique et la crise politique que traverse la ville à ce moment-là.
L’histoire est magnifique ; il y a beaucoup de poésie dans ce roman graphique avec notamment la référence omniprésente du monarque, ce papillon géant qui parcourt 4000km pour se reproduire. Ruines ne vous laissera pas indifférent. Si vous ne l’avez pas lu, courrez l’emprunter, c’est une vraie pépite !!!

La grande école (Nicolas Mathieu)

note: 4Complicité Médiathèque Brunoy - 30 janvier 2021

Premier album de Nicolas Mathieu, (prix Goncourt 2018), illustré par le bédéiste Pierre-Henri Gomont, qui mixe les illustrations classiques et récits en bande dessinée, un format à l’italienne.. Un album malicieux sur la complicité entre un père et son fils, une vie à 2 après une séparation. C’est la rentrée à la grande école, les vacances d’été ne sont pas loin et les souvenirs aussi…Emouvant duo à découvrir entre un père et son fils qui apprennent à vivre ensemble ! Parfait pour les papas et merveilleux pour les enfants….

Woman (Anastasia Mikova)

note: 4Saisissant Médiathèque Brunoy - 29 janvier 2021

Film documentaire qui donne la parole à des femmes ordinaires d’aujourd’hui, de tout âge, de toutes origines ! Plusieurs sujets du monde féminin sont évoqués : le corps, la sexualité, la maternité, le couple, les violences, l’émancipation.. Du rire aux pleurs, de la joie à la tristesse, toutes les émotions y passent… A voir, seul, en famille, et à en discuter !
Disponible également en livre.

Au bois dormant (Karen Jameson)

note: 4Poétique Médiathèque Brunoy - 28 janvier 2021

Une petit fille se promène dans les bois, à la tombée de la nuit avec son chien. Elle y croise quelques animaux et leur souhaite bonne nuit. A chacun, elle chuchote un poème.

C’est doux et rassurant !

On se balade à travers les arbres, le début de l’histoire commence à l’automne pour se terminer en hiver.

Les illustrations sont magnifiques, les couleurs tendres..

Sûr que les enfants vont adorer cet album et se préparer à faire un bon dodo….

Amoureux de la nature et des animaux, n’hésitez plus !

Manger Bambi (Caroline De Mulder)

note: 3#MeeToo 2.0 Médiathèque Brunoy - 25 janvier 2021

Pour se sortir du trou noir dans lequel elle est engluée depuis l’enfance à cause de ses parents et de son milieu social, la jolie Hilda, «presque 16 ans», alias Bambi, décide avec sa meilleure amie de se faire de l’argent facile en braquant de vieux pervers, amateurs de jeunes filles. Forcément, d’escalade en escalade, tout ça va très mal finir... Écriture trash, langage de la «T6», un exercice difficile pour l’auteur de rendre de façon convaincante toute cette pauvreté, cette rancœur et ce désespoir des sans-dents. Mais tout le monde n’est pas Despentes. Quelques invraisemblances, mais dans l’ensemble, on y croit à cette rage de ce petit faon cannibale. Moderne, percutant. À dévorer ! « Et dans un monde où on refuse aux femmes jusqu’à l’idée de la violence, Bambi rend les coups. Même ceux qu’on ne lui a pas donnés. » Mais gare au nounours !

Asadora ! n° 1 (Naoki Urasawa)

note: 4Japon des années 60 Médiathèque Brunoy - 8 janvier 2021

Le grand mangaka Urasawa est de retour (série Monster et 20th Century Boys)
Cette fois-ci, nous voici plongés dans le Japon des années 60. La jeune Asa perd toute sa famille lors d’un tsunami pas comme les autres : en effet, elle l’a bel et bien vu ce monstre sortant du Pacifique et provoquant cette catastrophe humaine !
A la veille des J.O de Tokyo en 1964, le gouvernement japonais et particulièrement les forces d’auto-défenses ont trop à perdre pour que la créature réapparaisse et provoque la panique générale et un désastre économique de surcroît… Trop d’intérêt sont en jeu et ils ne sont pas que sportifs…
Sur fond de fantastique et de suspens, Urasawa nous propose une vision d’un Japon pris au cœur même de son histoire : après la seconde guerre mondiale, le dispositif militaire du pays est réduit et incapable de faire face à cet évènement surnaturel. Par ailleurs, les jeux olympiques sont un moyen inespéré de montrer au monde que le Japon retrouve sa splendeur et se relève de la terrible épreuve de sa défaite, d’Iroshima et de Nagasaki.
On se laisse happé par cette histoire et le caractère profond des personnages, le dessin d’Urasawa est inimitable pour traduire les expressions et le rythme de l’histoire.

Le manufacturier (Mattias Köping)

note: 4Voici le règne des loups... Médiathèque Brunoy - 4 décembre 2020

Les portes de l'enfer sont franchies. Voici le règne des loups... Polar ultra-violent hyperréaliste, sociétal, dans une ville de province (Le Havre). Tout y passe : trafic de drogue, proxénétisme, dark web, meurtres avec force sadisme, chantage, lutte d'influence au sein de la police et cynisme des politiques. Vraiment un déluge d'horreur ! Et pourtant addictif au possible. En parallèle et voué à s'imbriquer à l'histoire, réminiscence de la 2e GM en Croatie, de la guerre civile en Yougoslavie dans les années 90 et du conflit ethnique et religieux qui dure depuis 1 millénaire dans cette région. Vous n'irez jamais plus en vacances en Croatie après avoir lu ce livre. À ne surtout pas mettre entre toutes les mains.

Bonjour bonheur (Eva Eland)

note: 4Il est où le bonheur… Médiathèque Brunoy - 28 novembre 2020

Qui suis-je ? Bonheur Apprends à connaitre ton bonheur.. Voilà une tendre lecture pour partir à la recherche de ce bonheur déjà présent auprès de soi et surtout pour savoir le savourer. Un album doux et poétique à feuilleter et à découvrir dès 3 ans : les mots sont simples, les illustrations sont sublimes ! Un incontournable en cette période !!!

Santa & Cie (Alain Chabat)

note: 4Hilarant Médiathèque Brunoy - 18 novembre 2020

Au pays de Santa Klaus (le Père Noël) rien ne va plus. Tous les lutins tombent malades en même temps. Reste au Père Noël de trouver une solution au plus vite. Le voilà destination Terre pour y remédier… Une comédie familiale à ne pas rater à l’approche de Noël.
C’est drôle ! On passe un agréable moment et plein d’étoiles dans les yeux : la magie de Noël !

Les chatouilles (Andréa Bescond)

note: 3Chavirer... Médiathèque Brunoy - 13 novembre 2020

La difficulté pour une enfant de surmonter le trauma d’une relation forcée avec un prédateur sexuel et l’ambivalence de ses sentiments. L’aveuglement des parents, qui ne se doutent de rien, et surtout le rôle ambigu de la mère (Karine Viard), cynique, méchante, dans une souffrance personnelle dont on ne connaîtra pas le contenu laisse la jeune fille totalement désarmée et seule. Tout en ne montrant rien, bien sûr, l’acte, à de nombreuses reprises, est plus que suggéré. Andréa Bescond, qui est l’interprète principale et la scénariste du film nous expose son histoire, vécue, avec de l’amateurisme mais beaucoup de sincérité. Elle est solaire dans sa rage de vivre malgré sa fuite en avant (la drogue, la danse moderne à un niveau professionnel). Elle sait nous faire passer le ressenti de cette blessure dans son être à jamais installée.
*** Disponible sur atre VoD.

Expiration (Ted Chiang)

note: 4Science-fiction et métaphysique Médiathèque Brunoy - 8 novembre 2020

"Le meilleur de la science-fiction" Barack Obama. Un ton en dessous que "La tour de Babylone" mais le sense of wonder est toujours présent dans toutes nouvelles de Ted Chiang. De la SF intelligente. La hard science à son apogée.

Dans la vallée du soleil (Andy Davidson)

note: 4Je suis le loup. Je l’ai toujours été. Médiathèque Brunoy - 6 novembre 2020

L’errance d’un vampire mélancolique, traumatisé par son enfance et poursuivi par un ranger du Texas...Quel mélange des genres ! Une sorte de polar fantastique où la psychologie de tous les personnages est mise en avant et finement décortiquée. Cela aurait pu être nauséeux mais ce n’est pas du tout le cas. L’auteur se plaît à nous balader entre délire schizophrénique, rêve et le pur genre fantastique sans jamais trancher. Ce qui laisse le lecteur juge de ce qu’il veut comprendre. Le policier en fin de carrière qui suit à la trace le fugitif et ses pulsions assassines à travers le Texas écrasé par la chaleur du soleil est très bien campé. On a l’impression de lire du James Lee Burke, du Ron Rash, ou encore du Cormac McCarthy. Tarantino et les frères Coen ne sont vraiment pas loin non plus !
Premier roman de Andy Davidson mais déjà un style affirmé. Une histoire horrifique qui se dévore en un rien de temps !

Dernière leçon (La) (Pascale Pouzadoux)

note: 4Un combat émouvant Médiathèque Brunoy - 6 novembre 2020

Le jour de ses 92 ans, Madeleine, annonce à sa famille son choix de mourir à sa convenance. Difficile à entendre et accepter pour ses 2 enfants Diane et Pierre… Une comédie dramatique qui traite du thème difficile de fin de vie...Un joli film, sincère et nécessaire. Marthe Villalonga et Sandrine Bonnaire sont bouleversantes de justesse dans leur interprétation.

Frangines (Adèle Bréau)

note: 4Saga familiale émouvante Médiathèque Brunoy - 29 octobre 2020

3 sœurs, Mathilde, Violette et Louise se retrouvent pour l’été dans la propriété familiale «La Garrigue » à St Rémy de Provence ; 3 frangines qui au cœur d’un été vont voir leur destin changer.. Au fil des pages se dresse le tableau pas toujours idyllique d’une famille avec ses habitudes de vie, ses fous rires, ses souvenirs, ses colères, ses fêlures, ses secrets…
Un joli roman qui fait du bien ! Une histoire qui pourrait être la nôtre…

Le dieu vagabond (Fabrizio Dori)

note: 4Sur la trace des dieux grecs Médiathèque Brunoy - 27 octobre 2020

Monsieur Eustis est un sans-abri qui vit dans un champ de tournesols. Il a quelque chose de particulier, car en échange d’alcool et de drogue, il raconte des histoires. Et ces histoires aident les gens. Car notre vagabond est très particulier. Autrefois membre du Thiasos, la cour de Dionysos, et très proche du dieu Pan, il en a été banni après avoir déclenché la fureur d’Artémis, déesse de la chasse.
Après des siècles d’exil, il va croiser Hécate, qui va lui confier une mission. Si Eustis en vient à bout, il pourra retrouver les siens. En cas d’échec, il sera perdu à jamais.

Ainsi débute une quête entre le monde contemporain et les vieilles légendes grecques, qui amènera le lecteur dans des mondes oniriques. Servi par le dessin de Fabrizio Dori qui s’inspire de nombreuses influences comme le trait et les couleurs de Van Gogh, ou le style art nouveau, cette épopée plongera le lecteur sur la trace des dieux grecs.

Le cadeau de minuit (Soon-mi Hong)

note: 4la naissance des ombres Médiathèque Brunoy - 13 octobre 2020

Une histoire poétique sur le temps et la naissance des ombres, mettant en scène des lapins, les cinq enfants de Jour et Nuit : Aurore, Matin, Midi, Soir et Minuit. Ce dernier reçoit des présents de ses quatre frères, puis quand son temps est venu, leur offre à son tour un petit bout de lui-même.

Un album magnifique aux illustrations splendides, et aux lapins adorables, sur la famille, le partage et toutes les beautés que chaque jour nous apporte.

Betty (Tiffany McDaniel)

note: 5Enchanteur et tragique Médiathèque Brunoy - 9 octobre 2020

C’est l’histoire de Betty Carpenter, surnommée la « petite indienne », la sixième de 8 enfants, de mère blonde de l’Ohio , psychologiquement instable et de père Cherokee, bienveillant, dont elle a pris le physique.. Elle doit faire face aux moqueries quotidiennes sur son physique et aux rejets violents de ses camarades à l’école.
Une belle complicité avec ses frères et sœurs.
Une grande tendresse la lie avec ce père Landon qui trouve toujours les mots pour soigner les maux. Et sa relation avec Betty est en tout point exceptionnelle.
Un livre qui rend donc hommage à cette figure paternelle. Il est la boussole morale de cette grande famille.
Roman sur l’enfance ou comment devenir femme après avoir encaissé tant de confidences et vécu tant de drames..
Refermer la 716e page de ce livre magnifique, et regretter qu’il soit déjà fini : inoubliable Betty…

Romy et Julius (Marine Carteron)

note: 4Quinoa vs. Barbaque Médiathèque Brunoy - 7 octobre 2020

Roméo et Juliette, on connaît déjà par cœur. Mais la rencontre avec Romy et Julius est rafraichissante. Marine Carteron et Coline Pierré nous livrent une sympathique réécriture de la tragédie la plus connue de Shakespeare, et elles abordent de nombreux sujets actuels : la cohabitation, la tolérance et le bien-être animal. D’ailleurs difficile de prendre parti entre les deux groupes (sauf peut-être quand il s’agit de Richard), ils ont tous leurs raisons et commettent tous des erreurs. Ce n’est jamais blanc et noir. C’est intelligemment écrit et on s’amuse des clichés des petits villages français avec ses habitants, mais jamais on ne s’en moque. J’ai beaucoup apprécié cette lecture attendrissante et drôle.

Ama - le souffle des femmes (Franck Manguin)

note: 3Une plongée avec les Ama Médiathèque Brunoy - 7 octobre 2020

Connaissez-vous les Ama, ces femmes qui plongent dans les profondeurs de l’océan ?
Dans cette BD, aux illustrations bleutées et au trait fin, vous découvrirez cette tradition à travers l’apprentissage de Nagisa, jeune femme venue de Tokyo. C’est alors deux mondes culturels qui s’entrechoquent : les anciennes traditions de l’île Hegura, où les Ama se font de plus en plus rare, et celui des jeunes citadins et d’un Tokyo qui ne cesse d’évoluer. Est-il possible de réussir à concilier les deux ? La fin m’aurait laissé comme un goût d’inachevé, mais ça n’en fait pas moins une agréable lecture.

Va où le vent te berce (Sophie Tal Men)

note: 5Un bonbon tout en douceur ! Médiathèque Brunoy - 7 octobre 2020

Anna, jeune médecin, de retour dans son île, va mettre au monde, seule, son 1er enfant. Elle va croiser la route de Gabriel, bénévole dans une association à l’hôpital. Il est berceur de bébés.

Un roman dit « feel good » . Notre cœur s’emballe pour ses romans qui font du bien.

Une belle histoire de résilience, parce que les mots décrivent à merveille les sentiments.
Une histoire de rencontres, de celles qui changent votre vie à jamais.

Une lecture coup de cœur.

*** Disponible en livre numérique

Arcadie (Emmanuelle Bayamack-Tam)

note: 4Les dangers de l’individualisme libertaire Médiathèque Brunoy - 6 octobre 2020

C’est un livre sur le genre. Le genre humain pourrait-on dire…Emmanuelle Bayamack-Tam nous raconte la vie de Farah, jeune fille aux traits disgracieux et dotée d’une grande intelligence, arrivée dans une secte (une « communauté » dit-elle) avec ses parents à l’âge de six ans. La trentaine de membres de la secte sont tous des marginaux, rejetés par la société. Ils vivent une existence sans entrave, où l’amour libre (âge et sexe indifférenciés) et le naturisme fait partie du quotidien. Farah tombe sous l’emprise d’ Arcady, le gourou, dès le départ. Cette emprise se transforme en amour indéfectible au fur des années. Pendant son adolescence, Farah se rend compte que ses hormones vont à l’encontre de ses désirs de jeune fille. En effet, une maladie génétique la transforme littéralement en homme. Son corps se virilise, ses poils poussent, son sexe change d’aspect. Mais elle reste éperdument amoureuse d’Arkady. Lui, qui donne son amour à qui le veut, ne s’en formalise pas, et devient très vite son amant. La vie se déroule lentement, lascivement, et l’auteure, tel Nabokov avec sa Lolita, a le talent de faire tomber plusieurs tabous. Jusqu’au jour où ce petit monde qui vit en autarcie et se targue d’être un exemple de liberté et de générosité, est confronté à la vraie vie : un migrant en cavale se réfugie non loin de ce havre de paix. Là commence à ressortir tout les mauvais cotés de l’âme humaine… Ce qui est très intéressant dans ce roman initiatique, c’est l’analyse cartésienne, presque naturaliste, de son environnement « hors norme » qu’en fait Farah. La prose d’Emmanuelle Bayamack-Tam est froide, écrite au scalpel. Parfaite pour cette histoire.

La Dernière Vie de Simon (Léo Karmann)

note: 4Un fantastique conte Médiathèque Brunoy - 6 octobre 2020

Le cinéma français nous prouve que lui aussi peut offrir de belles histoires, c’est le cas du premier long-métrage de Léo Karmann. C’est un film sans prétention, et pourtant qui mérite d’être plus vu et apprécié. Simon est un jeune orphelin, et son secret est qu’il n’est pas comme tout le monde : il peut changer son apparence. Comment trouver son identité, et ne pas la perdre, quand on peut devenir n’importe qui ? C’est un film qui parle d’amitié, de famille, d’amour et bien sûr de la quête de soi. Les acteurs font preuve de justesse, surtout les enfants qui sont très attachants. C’est une histoire fantastique, comme un conte, et pourtant très réelle, car ils n’en font jamais trop. Et ça nous donne envie d’y croire. Le tout dans un décor enchanteur de la Bretagne, et une maison habitée par les souvenirs et les personnalités de la famille. Un film discret et touchant, à l’instar de son héros.

Ces petits riens qui nous animent. (Claire Norton)

note: 4Ensemble, on est plus fort Médiathèque Brunoy - 2 octobre 2020

Un parc, les Buttes Chaumont, Aude, Nicolas, Alexandre vont s’y retrouver un matin. Une journée qui commence mal pour ces 3 individus qui ne se connaissent pas.Tous les 3, ils évitent à une jeune fille Charlène de se jeter dans le vide. En échange, une promesse qu’ils vont devoir lui tenir, l’aider à retrouver sa mère disparue… Chacun va grandir de cette rencontre inattendue ! Une histoire qui fait du bien, sourire, rappelle combien on peut être fière de tous ces petits rien qui nous animent !

Maman (Hélène Delforge)

note: 5Héroïnes du quotidien Médiathèque Brunoy - 2 octobre 2020

Hélène Delforge et Quentin Greban nous propose un bel ouvrage qui rend hommage à toutes les mamans si différentes et pourtant si semblables.Un album se présente par le texte à gauche, et juste en dessous, un dessin au trait et à droite, pleine page, les images à l’aquarelle. Des textes émouvants, forts, sensibles pour dire l’amour, la tendresse le lien, parfois le manque…Une lecture saisissante !

Oeuvre non trouvée

note: 4Histoires courtes à l’humour noir et au ton décalé Médiathèque Brunoy - 30 septembre 2020

Billy Brouillard est un enquêteur du bizarre, des histoires du soir qui font peur dans le noir. Et il revient avec ses comptines malfaisantes, qui de toutes façons, vont très mal se finir …
Un petit garçon avec un t-shirt rayé (et une capuche) s’ennuie. Il devient méchant. Faire des bêtises devient une mauvaise habitude pour lui. Il se met à harceler et embêter tout le monde : les plantes, les escargots, les grenouilles et même les chats. On l’avait pourtant bien averti qu’il devait se calmer. Mais il n’a rien écouté ! Et tout va très mal se finir…
Avec son trait en noir et blanc, Guillaume Bianco nous livre la suite de ses comptines malfaisantes. Des histoires courtes, à l’humour noir et au ton décalé qui sont idéales pour frissonner. A lire dans le noir. Ne faites pas de cauchemars !
A partir de 12 ans

Nostalgie d'un autre monde (Ottessa Moshfegh)

note: 4Rêche et trash. Âmes sensibles, s'abstenir Médiathèque Brunoy - 30 septembre 2020

En quatorze nouvelles incisives et subversives, portées par autant de marginaux, d'inadaptés sociaux et d'êtres à la dérive, l'écrivaine américaine ausculte nos modes de vie contemporains et la mélancolie qui en découle. Une "Raymond Carver" moderne, croisée avec un "Hubert Selby". Très actuel.

La saga des Cazalet n° 1
Etés anglais (Elizabeth Jane Howard)

note: 5À savourer avec une tasse de thé Médiathèque Brunoy - 17 septembre 2020

Lire ce roman, c’est comme y retrouver un air de Downton Abbey sous une plume qui rappelle celle de Virginia Woolf. À la différence que cette saga est sortie pour la première fois en 1990. On y suit trois générations différentes d’une même famille, et leurs domestiques, dans une Angleterre qui se remet tout juste de 14 – 18 et sur qui pèse l’idée d’une nouvelle guerre.
Les pensées de tous flottent sur les pages, guidées par ce qu’ils font, voient ou ressentent. Cela nous permet de les comprendre, sans nous forcer à les apprécier ni les détester. Ils sont nombreux et pourtant aucun ne se ressemblent vraiment. Avec ces portraits, c’est l’occasion d’aborder différents thèmes : l’homosexualité, l’adultère, l’éducation, l’inceste et bien d’autres encore…
Le tout sous une plume posée et franche.
C’est une lecture à savourer, pour prolonger encore un peu les vacances.

1917 (Sam Mendes)

note: 3Des scènes fortes, sans concession Médiathèque Brunoy - 16 septembre 2020

Pendant la première guerre mondiale, deux soldats sont choisis à dessein pour porter un message qui pourrait éviter des centaines de victimes. Un nouveau film de guerre pour dénoncer encore et encore l’inhumanité d’un conflit et la destruction physique et sinon mentale de millions de très jeunes hommes. Des scènes fortes, sans concession.
Un jeune acteur, George MacKay, qui a du chien, et une belle prouesse technique du metteur en scène d’« American Beauty » qui réalise un vrai-faux plan séquence sur toute la durée du film.

#JeSuisLà (Éric Lartigau)

note: 5Une bulle de tendresse Médiathèque Brunoy - 29 août 2020

Stéphane est chef cuisinier au Pays Basque, a 2 fils, une ex-femme ! Il échange au quotidien sur les réseaux sociaux avec Soo, une jeune sud-coréenne. Sur un coup de tête, il s’envole destination Séoul pour la rencontrer. A son arrivée à l’aéroport, pas de Soo qui l’attend… Il va vivre une multitude et d’ incroyables aventures.. Une belle surprise ce film, le personnage de Stéphane est attachant, émouvant. Un rôle époustouflant joué par Alain Chabat. Un film tendre, drôle qui fait un bien fou.
*** Disponible sur ArteVoD

Quatorze juillet (Bastien Vivès)

note: 4Roman graphique à l’atmosphère pesante Médiathèque Brunoy - 29 août 2020

Jimmy est un gendarme dévoué d’une commune de montagne. Particulièrement zélé, il tient sa mission de protection de la population à cœur. Un jour, lors d’un contrôle routier il fait la rencontre de Vincent Louyot et de sa fille. Tous ont un point commun, ils ont perdu un être cher. Jimmy, son père et Vincent son épouse. Le gendarme va alors leur venir en aide. Dès lors tout va basculer pour le militaire. Jusqu’où peut-on aller pour protéger quelqu’un ? Peut-on aider des personnes à la dérive qui ne veulent pas de secours ? Quelles sont les frontières entre héroïsme et manipulation ? Bastien Vives, auteur entre autres du Chemisier nous a concocté un polar sous forme de roman graphique. L’ouvrage, parfaitement maîtrisé avec ses aplats de noirs, de blanc et de gris renforce l’atmosphère pesante. Le scénario, qui ne laisse pas un temps mort, explore les méandres de la psyché des personnages. Un album, tout en ambiguïté, d’où même le lecteur ne pourra en sortir indemne.
*** Disponible en numérique

Liv Maria (Julia Kerninon)

note: 5Je suis, ce que je suis Médiathèque Brunoy - 28 août 2020

Son nom est Liv Maria Christensen, elle a 17 ans quand elle arrive à Berlin. Nous sommes en 1987, elle y suit des cours d’été, d’anglais avec Fergus, son professeur, il a 40 ans. Elle devient sa jeune maîtresse, le temps d’un été. Il lui jure de lui écrire. Plus de nouvelles, Liv Maria part vers d’autres destinées… Rien ne lui fait peur, elle vit a 100 à l’heure, à 200 %. Et puis Flynn, croise son chemin, il est beau, jeune. Maintenant, la voici mère, installée dans une vie d’épouse. Sauf que Liv Maria a une secret inavouable…
Une histoire que je n’ai pas lâchée : on aime tous les visages de Liv Maria. Le portrait éblouissant d’une femme qui est, ce qu’elle est !

Oeuvre non trouvée

note: 4Effrayant, troublant, ténébreux Médiathèque Brunoy - 22 août 2020

Roman policier, super livre qui fait penser à Millenium de Stieg Larsson. Effrayant, troublant, ténébreux, ainsi va le monde selon Hanah Baxter. Profileuse, elle est arrêtée pour le meurtre de son ancien mentor Anton Vifkin. En effet, l’enquête est réouverte par le commissaire Peeters avec qui elle décide de collaborer pour prouver son innocence.
De fil en aiguille, le puzzle se reconstitue... Il y a Ernest Gare, tueur à gages le jour et Frida le soir. 20 ans auparavant, il a loupé sa cible. Quoi qui lui en coûte, son contrat sera respecté et sa cible est Hanah Baxter. Une lecture qu’on ne lâche plus... Attention, âme sensible s’abstenir. Vous avez aimé Millenium, lisez « l’homme de la plaine du nord » !

Incendies (Denis Villeneuve)

note: 4Une tragédie grecque au Liban Médiathèque Brunoy - 6 août 2020

La mère de Jeanne et Simon Marwan, qui vient de s'éteindre mystérieusement laisse un testament à son image : énigmatique et extravagant. La quête qui va s'en suivre va éclaircir les deux jumeaux sur le passé de cette étrange femme réfugiée au Canada depuis 20 ans et changer leurs vies à tout jamais. Une tragédie grecque dans le Liban en guerre des années 70/80. Puissant, bouleversant, inoubliable.

Oeuvre non trouvée

note: 4Passe, impair et manque Médiathèque Brunoy - 3 juillet 2020

Pour une erreur d’appréciation dans leur enfance, Alice et Mattia sont marqués au fer rouge à vie. Autant pour l’un que pour l’autre, cette faute est irréparable.
Ils se plongent dès lors à l’intérieur d’eux-même et dans un mal-être dont ils ne ressortiront plus ; jamais. Mattia se réfugie dans les mathématiques et les scarifications ; Alice, elle, anorexique, butine de-ci de-là, sans jamais se fixer, survole son existence, sans réelle amitié. Ils se rencontrent pour la première fois au lycée. La connexion est immédiate. La forme et l’intensité du regard suffit. S’en suit une amitié profonde qui va durer des années, sans contact physique, ou si peu... Nous les suivons jusqu’à leur trentaine. Ils s’éloignent l’un l’autre, peu à peu, puis complètement. Ils rencontrent d’autres personnes. Ils sont toujours aussi seuls. Ils se retrouveront, mais pour mieux se séparer, définitivement convaincus que la plénitude, la sérénité, se trouvent en eux. Que le cerveau de l’être humain est une forteresse et que toute expérience est personnelle, non partageable. Un roman d’atmosphère, lourd, défaitiste et rageant. Ces deux amants maudits nous entraînent dans une ronde dont on ne ressort pas. Le livre est noir, définitif mais fort et intense. On sent toute la vie bouillir dans ces deux êtres qui est là mais qui n’arrive pas à sortir. On ressent leur désarroi, leur frustration de ne pouvoir partager leurs émotions, même entre eux qui se connaissent si bien. Une réflexion sur la condition humaine au XXIe siècle douce-amère, sombre et solitaire.

Le dernier cadeau de Paulina Hoffman (Carmen Romero Dorr)

note: 4Ultime secret Médiathèque Brunoy - 2 juillet 2020

Carmen Romero Dorr nous entraîne de Berlin à Madrid, naviguant entre les souvenirs de Paulina et d'Alicia, principale héroïne de cette histoire dans les années 1938 à 2016.
Elle évoque la période sombre du nazisme jusqu'au retour en Espagne. Ces tranches de vie en parallèle permettent d'illustrer le poids de souvenirs et la capacité de ces femmes fortes à se reconstruire.
Très belle intrigue, livre captivant qui ne se lâche plus jusqu'à la dernière page.

La charmante librairie n° 1
La charmante librairie des jours heureux (Jenny Colgan)

note: 3Au coeur des Highlands Médiathèque Brunoy - 2 juillet 2020

Passionnée de livres, Nina doit faire face à la fermeture de la bibliothèque où elle travaille. Elle décide alors de réussir un projet fou : acheter un van et tout quitter, sa ville Birmingham, sa colocataire Surinder.
Avec tous les livres récupérés dans son ancien lieu de travail, elle transforme le vieux camion en librairie itinérante et accueillante.
Elle va devoir faire face à bien des imprévus à Kirrinfief, en Ecosse, manquer de se faire écraser par le train de nuit.
Elle se bat pour réaliser son rêve et part sur les chemins de campagne à la rencontre de personnes inattendues.
Ode à la lecture et aux librairies !

Out of Africa (Sydney Pollack)

note: 4Un amour au-delà du temps Médiathèque Brunoy - 1 juillet 2020

« J’ai possédé une ferme en Afrique au pied du Ngong ». Cette phrase culte inaugure l’ouverture de ce film magnifique inspiré du roman de Karen Blixen, « La ferme africaine ». Hommage à l’Afrique et à son Peuple.
Karren a épousé par dépit un homme qu’elle n’aime pas mais elle croit ainsi conjurer sa précédente déception amoureuse. Hélas, arrivée en Afrique avec son mari, elle ne peut que constatée l’infidélité de ce dernier. Alors elle se consacre à l’activité de la ferme et au travail de la terre. Elle découvre aussi avec respect et tendresse ce peuple noir asservi par les Blancs, cette Afrique riche de sa culture et de ses contrastes…
Un jour, sous le brûlant soleil africain, elle rencontre Denys, aventurier invétéré épris de liberté. De leur amitié profonde naîtra un grand amour, bousculé par les aspirations de Denys et Karen qui ne sont pas les mêmes. Un amour au-delà du temps et des Hommes eux-mêmes.

La Daronne (Hannelore Cayre)

note: 4Un vent de liberté décomplexée dans la vraie vie Médiathèque Brunoy - 26 juin 2020

Qu’est-ce qui nous pousse à tant aimer cette daronne ? Cette fille de malfrat qui a vécu une enfance hors-norme. Toute l’année à se calfeutrer dans un maison minable pour ne pas attirer l’attention, mais passer ses vacances dans le plus grand hôtel de Genève, ou dans une station balnéaire paradisiaque dans le golfe persique. Elle s’est forgée une mentalité de fer, elle qui ne voyait que rarement son père, souvent parti pour ses « affaires » et totalement délaissée par sa mère, qui après avoir survécu à l’holocauste a décidé de passer le restant de ses jours à s’occuper d’elle-même. Elle en a vu des choses aussi, avec son père et ses porte-flingues qu’elle regardait transporter à travers le jardin familial des cadavres dans des brouettes. Mais un jour, adulte, elle a dit non à tout ça. Après avoir perdu son mari, dans les « affaires » lui aussi, elle a voulu changer de vie, ou peut-être qu’elle n’était pas capable de faire marcher la boutique. Dans tous les cas, par le hasard des choses, maîtrisant l’arabe, elle s’est retrouvée à devenir traductrice judiciaire pour la police. Traduire des écoutes téléphoniques impliquant des trafiquants de drogue, ce genre de choses. Cela fait maintenant vingt-cinq ans qu’elle fait ça. Elle en a 53. Elle a deux filles. Et elle se rend compte qu’elle n’a absolument rien mis de coté pour sa vieillesse parce qu’elle est payée au noir par la police ou la justice. Y’a quelque chose qui cloche ! Et la vieillesse qui se passe mal elle en connait un rayon avec sa mère placée dans un EHPAD depuis un moment. Cela lui coûte une fortune de payer ce mouroir. Sa mère qui l’a toujours délaissée, qui n’a jamais travaillé de sa vie et qui a dilapidé l’« héritage » de son gangster de mari. Mais dans quel état est-elle réduite ?...
Alors un jour Patience Portefeux (c’est son nom) se perd elle-même. Elle se révolte. Ses gènes parlent pour elle. Un jour, par son travail d’écoute de dealers, elle est en mesure de mettre la main sur une montagne de cannabis de première qualité. Et elle va aller jusqu’au bout la Patience ! Qui va s’appeler maintenant la Daronne ! Très bonne analyse satyrique de notre société. Tout y passe : étrangers, pauvreté, police, justice, vieillesse, fin de vie. Beaucoup d’humour dans la plume d’Hannelore Cayre, mais de l’humour noir.
Qu’est-ce qui nous pousse à tant aimer cette daronne ? C’est peut-être aux dires de l’auteure dans une interview donnée au journal « Le Temps », parce que toute la partie familiale du roman est en grande partie... autobiographique !

Oeuvre non trouvée

note: 3Schizophrénie familiale ou fantômes ? Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Sarah Waters nous emmène dans la campagne anglaise, à la fin des années 40. Là vit ce qui reste d’une famille aristocratique. Les Ayres. Ils ont tout perdu. Seule subsiste cette fastueuse demeure où ils vivent comme reclus. L’auteure va jouer avec nous pendant tout ce (gros) roman. À savoir, après la décrépitude, le déclassement social, est-ce que la folie va finalement briser pour de bon cette famille ? Nos yeux voient par Faraday, le médecin de famille épris de la fille de la châtelaine. C’est lui qui nous conte l’histoire. Ce n’est pas le héros type, c’est le moins que l’on puisse dire. Lui qui vient du peuple, son statut de médecin a de l’importance. Condescendant avec les humbles, suffisant avec ses pairs, et plutôt obséquieux avec les nobles. Il assiste impuissant à l’anéantissement de cette famille sans ne rien pouvoir faire, lui qui rêvait d’y appartenir. Des épisodes tous plus troublants les uns que les autres déciment les Ayres. Sans jamais nous dévoiler explicitement le fond du mystère, Sarah Waters nous montre tout. Chaque évènement mystérieux est décrit. Mais le talent de l’auteur est d’instiller le doute. Jusqu’à l’identité même de l’éventuel fantôme ou du supposé commanditaire. Par qui passe le fluide ? Tout à fait dans la trame des romans gothiques anglais du XIXe, nous pouvons reconnaître des oeuvres d’Edgard Poe, Henry James, Oscar Wilde et d’autres dans ce beau roman classique, situé après la deuxième guerre mondiale comme pour acter la fin de la noblesse et le début d’un monde nouveau (auquel nous avons du mal à croire malgré tout). À part dans l’oeuvre de l’auteure, connue pour d’autres thèmes.

Ils vécurent philosophes et firent beaucoup d'heureux (Marianne Chaillan)

note: 3Héros Disney, des philosophes ? Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

C'est une lecture qu'il me tardait de faire, et ce depuis que j'avais pu écouter Marianne Chaillan discuter de la philosophie dans Harry Potter. J'avais trouvé son approche très intéressante et pédagogue, alors lire son essai sur les films Disney ne pouvait que me plaire. Et j'ai beaucoup aimé retrouver des courants de pensées que j'avais pu étudier au lycée, le tout présenté à travers les films de mon enfance. Mais j'aurais aimé que la philosophie soit un peu plus mise en avant, et notamment ceux derrière ces grandes idées, et peut-être retrouver un peu moins les résumés et chansons de films que je connais déjà sur le bout des doigts. Il n'en reste pas moins que c'est un livre qui permettra aux plus jeunes (je pense que des enfants de 13 ans, voir moins peuvent le lire) de s'intéresser à une matière qui reste parfois complexe, le tout simplifié par la magie Disney.

Notre aventure sans frigo, ou presque (Marie Cochard)

note: 5Modes de conservation ! Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

L'auteur nous propose des idées simples à mettre en pratique et donne des solutions pour conserver les fruits et légumes dans de l'huile d'olive, dans du vinaigre, du kéfir ou du gros sel. Elle nous apprend comment stériliser ou préparer de bonnes confitures (au melon et miel ou encore de framboises et poivrons à la vanille). Marie Cochard partage ses découvertes depuis dix ans et a tout-de-même acheté un mini-congélateur ; en fin d'ouvrage, vous trouverez quelques conseils pour la conservation des petits restes afin de supprimer le gâchis alimentaire. Alors frigo ou pas de frigo ? A vous de juger !

Enfants, mon premier livre de cuisine ! (Thomas Feller-Girod)

note: 4Cuisinez comme les grands ! Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Les recettes présentées sont faciles à réaliser, originales et variées. Les illustrations manquent pour expliquer le déroulé du pas à pas, la photo de la réalisation finale toute en couleur est très réussie. Les idées de menus sont importantes mais la cuisine végétarienne a quelque peu été oubliée. Un livre qui convient à des enfants sachant lire parfaitement, qui pourront découvrir le plaisir de cuisiner (gratin de pâtes, pizza, taboulé) et quelques desserts comme les brochettes aux chamallows ou le moelleux au chocolat). A essayer sans tarder, régalez-vous !

Une rivière dans les arbres (Jacqueline O'Mahony)

note: 3Engagement de femmes Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Dans ce premier roman, deux périodes vont se croiser :
Vers 1920, Hannah vit avec sa famille dans la campagne irlandaise. Au coeur de la guerre, en pleine escalade de la violence, la vie de la jeune fille va totalement basculée lorsqu'un petit groupe d'indépendantistes trouve refuge dans la ferme ;
2019 Londres, une lointaine descendante d'Hannah, Ellen retourne en Irlande pour acheter la ferme de ses ancêtres. C'est dans le pays de son enfance qu'elle va découvrir tous les secrets dissimulés. Belle découverte que cette Irlande indépendante et profonde au XXème siècle et aux personnages féminins émouvants.

Oeuvre non trouvée

note: 4Intrigues et mystères Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Dans les Alpes suisses, au palace de Verbier, la chambre 622 n'existe pas. L'écrivain, (comme le surnomme, Scarlett une riche héritière qui a fuit son mari), vient se ressourcer après un récent chagrin d'amour et surtout écrire un livre hommage à son éditeur, Bernard de Fallois. Malgré lui, l'écrivain se laisse embarquer pour résoudre une énigme :
Que sait-il passé dans la chambre 622 ? Une affaire mystérieuse qui débute dans le milieu des banques privées de Genève. Enquête riche en rebondissements (avec de nombreux allers et retours entre passé et période récente, parfois agaçants), Joël Dicker dévoile la relation forte qu'il entretenait avec son éditeur, et nous entraîne dans une enquête pleine de rebondissements, qui tient en haleine jusqu'à la dernière page. A découvrir sans tarder !

Oeuvre non trouvée

note: 3Envie de changement dans son intérieur Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Que vous soyez expérimenté ou bricoleur du dimanche, vous trouverez, dans ce livre, des explications ou des illustrations pour mener à bien des petits travaux et ainsi mieux comprendre les points les plus délicats.Pour le choix d'une peinture ou l'aménagement d'une pièce, pour accrocher des cadres ou réaliser le nettoyage d'un lavabo, les schémas sont simples et faciles. Par contre, le livre date de 2006, certains produits ne sont plus guère utilisés comme l'amidon ou l'eau de javel. Que dire aussi du repassage, une pratique qui n'existe pratiquement plus dans nos foyers d'aujourd'hui. Cet ouvrage avec de nombreuses astuces est un bon point de départ pour élaborer de futurs projets.

Les jeux chantés des tout-petits (Evelyne Resmond-Wenz)

note: 5Chantons avec les tout-petits Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Les mains sont les premiers jouets de l'enfant ; cet album CD permet de connaître 42 chansons associées aux sons de la guitare, du saxophone et de percussions. Les jeux de découverte du visage et de la main sont innombrables. Chaque page présente des explications pour chaque gestuelles mais les illustrations ont légèrement vieillies, la poésie et la gaieté des comptines enchantera les enfants de 0 à 3 ans. Coup de coeur de l'Académie Charles-Cros.

Lisa et le Père Noël (Anne Gutman)

note: 3Magie de Noël Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Lisa et Gaspard (deux petits chiens) préparent des gâteaux. Lisa raconte qu'elle a déjà vu le Père Noël et décrit son voyage en traîneau jusqu'à l'organisation de l'atelier. Cet album, plein d'humour, propose de pénétrer dans un monde féérique. Lisez vite cette belle histoire !

Cent fables de La Fontaine (Jean de La Fontaine)

note: 4Leçons de vie Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Ce sont plus d'une centaine de fables qui sont réunies dans ce livre de poésies, comme le lièvre et la tortue ou le corbeau et le renard pour les plus connues, après un bref résumé de la vie de Jean de la Fontaine, par Albine Novarino, Les photographies sont de Michel Maïofiss et des enfants ont prêté leurs dessins pour les illustrations. Les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Cet auteur nous dispense de belles leçons de vie, à relire ou à faire découvrir !

Oeuvre non trouvée

note: 4Humour et poésie Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

L'ours Barnabé explore la montagne avec son meilleur ami le lapin et reste zen en toutes circonstances. L'ours est un sage et se contente de peu. Savez-vous par exemple que plus un arbre grandit, plus il rajeunit ? Que le rocher que voit son ami n'est pas un rocher mais une oeuvre d'art ? Barnabé serait bien un autre génie des alpages. Chaque page est constituée d'une seule planche avec une histoire pleine d'humour et de poésie.
Lecture agréable à partir de 3 ans.

Oeuvre non trouvée

note: 4Décrochage ! Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Sylvie, la cinquantaine, divorcée, mère de 2 enfants, adjointe de direction d’une PME, nous raconte sa vie et son dérapage. La somme de toutes les humiliations subies dans sa vie de femme la fait basculer en une nuit et commettre un écart irréparable. L’écriture implacable de Nina Bouraoui réussit à nous faire comprendre la mécanique de sape mise en œuvre au cours d’une vie.

La commode aux tiroirs de couleurs (Olivia Ruiz)

note: 5Secrets de famille Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Par le biais de sa petite fille qui hérite de la commode jalousement gardée et qui va ouvrir les dix tiroirs remplis de souvenirs colorés et de secrets de famille, elle dévoile ainsi le parcours de vie de Rita, son "Abuela" ; une femme devenue forte et courageuse, qui a fuit avec ses soeurs Léonor et Carmen, l'Espagne sous la dictature franquiste ; elles devront sans l'aide de leurs parents affronter les préjugés des français. Transmission, identité, déracinement, l'amour sont les principaux thèmes abordés dans le premier roman passionné et poétique d'Olivia Ruiz. A découvrir sans tarder !

Georges le dragon (Geoffroy de Pennart)

note: 4Le dragon au grand coeur Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Georges est un dragon domestique, devenu jaloux ; depuis qu'un étrange chevalier Jules est venu séduire sa princesse préférée Marie. Il ne veut pas emmener les amoureux en promenade et s'en va. Il va connaître le succès en devenant acteur jusqu'à ce qu'un grain de sable se glisse... Histoire amusante pleine d'humour et de tendresse, légère avec parfois l'emploi de mots familiers. Ce petit album est réservé pour les plus de 5 ans pour l'histoire d'un dragon sympathique.

Oeuvre non trouvée

note: 3A la recherche du doudou de Lulu Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Lulu a perdu son doudou et en pleine nuit, il le cherche partout. Petit album qui peut être lu ou chanté ; les voix des enfants sont claires et très coquines aussi, accompagnés par des bruits familiers : celles de l'eau du robinet ou de l'aspirateur et par la musique composée par Alex Grillo. Les chants sont simples et faciles à retenir par contre, l'emploi de mots contractés ne convient pas à des enfants qui débutent l'écriture et l'orthographe. L'auteur est directrice éditoriale chez Didier Jeunesse. Opéra pour enfants à partir de 5 ans à découvrir.

Charlotte, célibataire avec enfants (Jim)

note: 3La vie d'une femme d'aujourd'hui ? Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

Charlotte gère comme elle peut ses trois filles et sa maison. Heureusement, elle peut profiter de quelques week-end en célibataire pour voir ses copines, sortir et peut-être retrouver la vraie vie de femme. Une bande dessinée pleine de fraîcheur et d'humour.

Loulou à l'école des loups (Grégoire Solotareff)

note: 4Mise à l'épreuve Médiathèque Brunoy - 25 juin 2020

C'est l'histoire du loup qui n'a peur de rien ou presque... Tom le lapin est son grand ami et a décidé de le mettre à l'épreuve. Loulou doit se rendre à l'école des Loups. L'humour, grâce à des situations inattendues, est présent dans cet album destiné aux enfants de 5 à 7 ans (avec des illustrations aux couleurs dominantes de rouge et jaune) et les thèmes sur le courage, la peur, l'amitié sont abordés. Les aventures des deux amis vont dévoiler de belles surprises. A découvrir pour rendre le loup enfin sympathique !

Deux soeurs (David Foenkinos)

note: 4Amie ou ennemie Médiathèque Brunoy - 17 juin 2020

A 30 ans, Mathilde vit une belle histoire d'amour avec Etienne ; ils doivent se marier mais tout bascule au retour de son ex-compagne Iris. S'ensuivent alors une période très difficile, une grosse déprime, un licenciement après une faute professionnelle, la perte de son appartement.
Mathilde complètement démunie, trouve refuge auprès de sa soeur Agathe, son mari Frédéric et leur adorable petite Lili. Alors que leur bonheur semble inébranlable, Mathilde perçoit les failles et s'y engouffre.
L'auteur nous dépeint le portrait d'une jeune femme qui perd pied et qui cherche à survivre dans un huit-clos étouffant avec une fin surprenante.
A vous de la découvrir...

*** Disponible en livre numérique

Le murmure du vent (Karen Viggers)

note: 4Voyage au pays des kangourous Médiathèque Brunoy - 17 juin 2020

En Australie, les kangourous tiennent une grande place mais ces marsupiaux dévorent les pâturages des vaches ou des moutons. Parfois, il faut les abattre et une scène est particulièrement bien décrite, alors âmes sensibles, s'abstenir !...
Pour terminer ses études sur les kangourous des montagnes, Abby, une jeune biologiste, parcourt la vallée des monts Brindabella, située au sud-ouest de Camberra.
Elle va rencontrer Cameron, un journaliste qu'elle n'apprécie guère et surtout faire la connaissance de Daphné, une vieille dame avec qui elle va partager le même amour pour leur terre.
Les paysages naturels sont magnifiques et l'auteur nous apporte ses connaissances sur les kangourous et sur les populations aborigènes.
Dépaysement total, laissez-vous embarquer par cette belle histoire !

Mamma Maria (Serena Giuliano Laktaf)

note: 4Douceur de vie à l'italienne ! Médiathèque Brunoy - 17 juin 2020

Envie de quitter la grisaille quotidienne, l'auteur vous entraîne dans un petit paradis face à la mer au sud de l'Italie.

Maria, la mamma, toujours de bonne humeur, régale avec ses bons petits plats au son des chansons d'Adriano Celestano. Pleine d'amour, elle prend soin des autres et surtout de Sofia, revenue de Paris pour se ressourcer. Sur la terrasse du petit bar,tout le monde se connaît et s'apprécie.

Mais l'arrivée de Souma et de son petit garçon, va bouleverser la tranquillité du lieu.

Est-ce que les habitants vont accepter l'intrusion d'une étrangère et de l'enfant qu'elle porte ?

Les personnages sont attachants, parfois touchants, ce roman plein d'humour, aborde un sujet difficile comme les migrants et vous donnera peut-être envie de découvrir l'Italie.

Par les soirs bleus d'été (Franck Pavloff)

note: 4"La montagne perdue" Médiathèque Brunoy - 17 juin 2020

L'auteur vit depuis plusieurs années dans les Cévennes et c'est au coeur de cette magnifique région que débute son dernier roman.
Détélina, une jeune femme au prénom d'origine bulgare, travaille dans un gite qui accueille de nombreux randonneurs ; elle connaît très peu son passé ; elle va croiser Stephan qui arrive d'Ukraine sur son side-car, il est lui aussi à la recherche de son passé. Détélina vit seule avec son fils Léo, un enfant farouche et différent qui communique par les couleurs de la nature avec sa mère.
Ces trois êtres vont se rapprocher et s'apprivoiser peu à peu.
Roman lumineux et poétique aux personnages attachants et énigmatiques. De nombreuses questions resteront en suspens..
La couverture empruntée à une peinture de Paul Klee associée au titre d'un poème de Rimbaud annoncent la beauté d'un texte sensible.

Oeuvre non trouvée

note: 4Tensions dans un monde rural noir Médiathèque Brunoy - 12 juin 2020

Au Paradis, une ferme isolée où seule, Émilienne se tue à l'ouvrage pour élever ses petits-enfants Blanche et Gabriel, devenus orphelins. Ils ne doivent manquer de rien ; avec la disparition de leurs parents, ils ont déjà tout perdu. La grand-mère est aidée dans sa tâche par Louis, sauvé des brutalités de son père, secrètement amoureux de Blanche. Le jour de l'abattage du cochon, sous l'oeil noir du commis, la jeune femme ne résiste pas aux charmes d'Alexandre un enfant du village, persuadée qu'il est le grand amour de sa vie. Pourtant, Alexandre est séduisant mais ambitieux, ne se résout pas à vivre la vie médiocre de ses parents ; il part sans regrets pour la ville poursuivre ses études. Blanche est dévastée, meurtrie au plus profond d'elle-même ; elle va se battre pour s'occuper de la ferme "son paradis"; Douze ans plus tard, l'équilibre retrouvé va de nouveau se fissurer.
Ce roman parle de la vie rurale mais aussi de passions, d'échecs et de trahisons.
Dans ce paradis, qui est la bête ? Lisez, vous l'apprendrez bien vite !

Le chant de la pluie (Sue Hubbard)

note: 4Balade irlandaise Médiathèque Brunoy - 12 juin 2020

Dans ce roman où il est beaucoup question de la pluie, l'auteur nous emmène en Irlande, au coeur du Kerry, entre Killarney et Waterville sur la côte ouest. Martha est une femme d'une cinquantaine d'années qui enseigne à Londres. Bouleversée et complètement désoeuvrée par la disparition brutale de son mari, elle décide alors de se réfugier dans le vieux cottage de Brendan, en pleine nature qui offre une vue magnifique sur les îles Skellig. Critique d'art, il venait régulièrement seul pour écrire. Martha décide de mettre de l'ordre dans ses affaires pour se sentir plus proche de son compagnon disparu et peut-être se décider à vendre la bâtisse. Racontés avec pudeur et sensibilité, les souvenirs d'une vie écoulée et les pensées sont au coeur de l'histoire. Au cours de son séjour, Martha va aussi rencontrer Eugène, un ami d'enfance de son mari, déterminé à racheter toutes les terres pour construire des hôtels de luxe, Colm, un jeune poète, musicien ou Paddy, enchaîné à la terre et à ses bêtes. Ode à la vie et à l'Irlande aux falaises escarpées et aux incroyables couchers de soleil. Le thème du deuil est abordé sans mièvrerie ; faut-il à certaines périodes difficiles, s'isoler dans un coin perdu pour retrouver un sens à sa propre existence, vous le saurez si vous lisez le dernier roman de la poétesse et romancière Sue Hubbard.

Une bête au paradis (Cécile Coulon)

note: 4Tensions dans un monde rural noir Médiathèque Brunoy - 12 juin 2020

Au Paradis, une ferme isolée où seule, Émilienne se tue à l'ouvrage pour élever ses petits-enfants Blanche et Gabriel, devenus orphelins. Ils ne doivent manquer de rien ; avec la disparition de leurs parents, ils ont déjà tout perdu. La grand-mère est aidée dans sa tâche par Louis, sauvé des brutalités de son père, secrètement amoureux de Blanche. Le jour de l'abattage du cochon, sous l'oeil noir du commis, la jeune femme ne résiste pas aux charmes d'Alexandre un enfant du village, persuadée qu'il est le grand amour de sa vie. Pourtant, Alexandre est séduisant mais ambitieux, ne se résout pas à vivre la vie médiocre de ses parents ; il part sans regrets pour la ville poursuivre ses études. Blanche est dévastée, meurtrie au plus profond d'elle-même ; elle va se battre pour s'occuper de la ferme "son paradis"; Douze ans plus tard, l'équilibre retrouvé va de nouveau se fissurer. Ce roman parle de la vie rurale mais aussi de passions, d'échecs et de trahisons. Dans ce paradis, qui est la bête ? Lisez, vous l'apprendrez bien vite !
*** Disponible en livre numérique

Rapiécer & raccommoder (Kerstin Neumüller)

note: 4Prolonger la vie de vos vêtements fétiches Médiathèque Brunoy - 12 juin 2020

L'auteur, d'origine suédoise, possède son propre atelier. Basée sur ses propres expériences, Kerstin Neumüler nous conseille d'acheter de préférence des vêtements en matière naturelle, en nous incitant à rester vigilants, en observant les coutures et en vérifiant l'intérieur des habits (ne pas hésiter à tripoter la matière). Elle nous présente le matériel de base (des outils comme une bonne paire de ciseaux et la petite mercerie, (du fil de lin, etc...) indispensables tout au long de la vie d'une couturière. Des illustrations en couleur permettent d'apprendre pas à pas les diverses techniques pour les points (le point de feston utilisé également en broderie), le raccommodage, le rapiéçage, le remaillage ou le reprisage. Une broderie japonaise "le sashiko" est réalisée par plusieurs séries de points "avant" en fil de couleur blanche ; cette technique sert à maintenir artistiquement plusieurs couches de tissus". La dernière partie du livre est consacrée à la réparation du cuir déchiré avec de la colle. Pour les expertes, la machine à coudre aidera à consolider les poches déchirées des jeans ou à réparer un bas de pantalon. Cet ouvrage est généralement réservé aux femmes (les messieurs peuvent réussir aussi de nombreux travaux sur les tissus épais) et apporte des méthodes de consolidation presque exclusivement sur les matières en jean. La couture peut devenir une source de plaisir à condition de démarrer dans de bonnes conditions. Pour les novices, il est absolument nécessaire de s'entraîner sur un morceau de toile, pour procéder à la réparation de votre pièce fétiche et ainsi transmettre les gestes éco-responsables aux plus jeunes. A vous d'essayer ce livre tellement utile !

Je cuisine avec mon pot de yaourt (Marion Beilin)

note: 3Pour devenir un véritable petit chef ! Médiathèque Brunoy - 12 juin 2020

Avec seulement un pot de yaourt comme unité de mesure, il est très facile de réaliser les recettes salées comme le cake ou les mini hot-dogs ou encore le gâteau d'anniversaire du chevalier, le cake princesse, sans oublier l'incontournable gâteau au yaourt. Les pas à pas sont illustrés par de belles photographies pour vous accompagner dans la réalisation des recettes plus compliquées accompagnées de trucs et astuces. Livre ludique est bien adapté pour les enfants. A vous d'essayer sans tarder, régalez-vous !

Les choses humaines (Karine Tuil)

note: 4« Fort avec les faibles, faible avec les puissants » Médiathèque Brunoy - 8 juin 2020

La famille Farel est parvenue très haut dans l’échelle sociale. Claire, femme de lettres et féministe militante, Jean, journaliste politique vedette, et leur fils Alexandre, brillant étudiant promis aux plus hautes fonctions. Leur façon de penser ne saurait être contestée. Comme tous les gens de pouvoir, ils pensent que leur vérité « est » la vérité universelle. Et ils font en sorte que cela reste ainsi. Jusqu’au jour où un grain de sable, sous la forme d'une toute jeune femme, Mila Wizman, enraye cette machine si bien huilée.
Issue d’un milieu juif orthodoxe dont elle veut se détacher, elle n’est pas spécialement intelligente (on ne l’a jamais poussée à le croire), ni belle. On pourrait dire qu'elle est quelconque. Effacée, assez introvertie, peut-être légèrement entêtée, elle n’a qu’une passion, le cinéma. Un jour, elle croise le fils Farel, qui va changer sa destinée. Lui, le jeune loup des beaux quartiers s’intéresse à elle. À cause d’un banal pari entre amis, il lui fait « l’honneur » de vouloir avoir une relation sexuelle avec elle... Après le viol (« juste vingt minutes d’action » selon les dires de Farel-père), Alexandre n’a pas l’impression d’avoir fauter. Il n’est pas en tort. Son éducation lui en interdit le constat. « Elle voulait, bien sûr ; pourquoi m’aurait-elle suivi dans ce local sinon ? Et pourquoi n’a-elle rien dit quand j’ai ouvert ma braguette ? J’ai bien senti qu’elle prenait du plaisir ». Karine Tuil nous expose les incohérences et le changement perpétuel de la logique d’un individu. De son doute permanent dans ses résolutions, ses choix, ses actions, même une fois accomplis. Elle fouille également et met en lumière les règles de notre société : la loi du plus fort toujours de mise, le système qui asservit les plus faibles, la justice des hommes très aléatoire dans son jugement, qui a plus une fonction de préservation de l’ordre établi que de faire ressortir la vérité des faits. La deuxième partie de l’oeuvre, assez procédurière dans le suivi de l’audience est moins enlevée mais le roman reste fort et d’une grande intelligence.
Très fine analyse de la psyché humaine de la part de l'auteure, qui depuis « L’invention de nos vies » ne cesse de s’imposer comme une des grandes voix de la littérature française actuelle.

Chanson bretonne - L'enfant et la guerre (Jean-Marie Gustave Le Clézio)

note: 4Souvenirs d'enfance de Ker-Huel, en passant par Nice à Roquebillière Médiathèque Brunoy - 5 juin 2020

L'auteur nous emmène pour un voyage en Bretagne (Breizh bro koz ma zadou - Bretagne vieux pays de mon enfance-) où il se remémore son insouciance, des scènes de vie simple, durant les trois mois de vacances passés à Sainte-Marine près de Quimper ; il ne reconnaît plus rien aujourd'hui avec la construction de ronds-points, l'installation de panneaux pour réguler la circulation ; à l'époque, ses parents pouvaient acheter les produits indispensables mais aussi de la confiture gélifiée au goût oublié et du pain trop blanc dans l'unique magasin, la boutique Figer. Tous les enfants allaient chercher de l'eau à la pompe communale avec un broc en zinc, ou le lait à la ferme chez Mme Le Dour ; aujourd'hui, la langue bretonne comme les nombreux piétons et les vélos semblent avoir disparu, l'agriculture biologique redonne enfin vie à d'anciennes exploitations rurales et la langue bretonne est à nouveau parlée. Le second texte "l'enfant et la guerre" nous entraîne à Nice, ville où J.M. Le Clézio est né. Entouré de femmes (sa mère, sa grand-mère), avec son frère Yves-Marie, ils vivent dans un petit appartement situé au sixième étage d'un immeuble du boulevard Carnot jusqu'au jour où une bombe tombe dans la cour, le bruit épouvantable va lui enfoncer les tympans. La famille, partira "en vacances pour ne pas effrayer les enfants", se réfugier à Roquebillière, un village de l'arrière-pays niçois dans la vallée de la Vésubie. En l'absence du père, médecin de nationalité britannique, qui n'a pas eu le temps de rentrer d'Afrique, les enfants vont connaître la douceur des jupes mais découvrirent la peur, la faim et la mort de Mario, un jeune homme de 15 ans (évoqué dans l'écriture du roman "la ritournelle de la faim") et de nombreuses restrictions. Le ramassage des gerbes de blé apporte un peu de magie au coeur de la chaleur de l'été. Chaque soir, avant de dormir, les lectures et les chansonnettes de la grand-mère Simone permettent d'oublier la violence qui rôde dans les rues.
La guerre va se terminer, ce sera le départ pour l'Afrique.


Dans ce récit autobiographique d'une grande sensibilité, J. M. Le Clézio donne aux lecteurs l'envie d'aller visiter Sainte-Marine et Roquebillière, même si comme le déplore, l'auteur, le monde d'hier a subi de grands changements ou n'existe plus. Ode à la nature et à la liberté !

Bollyfood ! (Marie-Laure Tombini)

note: 3Cuisine du monde Médiathèque Brunoy - 5 juin 2020

Un petit livret de cuisine très simple à utiliser pour réaliser les plats avec des épices (cannelle, coriandre, cumin, piment) faciles à trouver. Les recettes indiennes sont à la portée de tous, même les débutants pour réussir un chutney à la tomate, un raïta de concombre ou du poulet tandoori ou les traditionnels Nans. Les végétariens ne sont pas oubliés avec la recette de dal au cumin et à la coriandre et les curry de légumes. Partez en voyage en restant à la maison tout en préparant de délicieuses spécialités indiennes !

Oeuvre non trouvée

note: 4« Fort avec les faibles, faible avec les puissants » Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

La famille Farel est parvenue très haut dans l’échelle sociale. Claire, femme de lettres et féministe militante, Jean, journaliste politique vedette, et leur fils Alexandre, brillant étudiant promis aux plus hautes fonctions. Leur façon de penser ne saurait être contestée. Comme tous les gens de pouvoir, ils pensent que leur vérité « est » la vérité universelle. Et ils font en sorte que cela reste ainsi. Jusqu’au jour où un grain de sable, sous la forme d'une toute jeune femme, Mila Wizman, enraye cette machine si bien huilée.
Issue d’un milieu juif orthodoxe dont elle veut se détacher, elle n’est pas spécialement intelligente (on ne l’a jamais poussée à le croire), ni belle. On pourrait dire qu'elle est quelconque. Effacée, assez introvertie, peut-être légèrement entêtée, elle n’a qu’une passion, le cinéma. Un jour, elle croise le fils Farel, qui va changer sa destinée. Lui, le jeune loup des beaux quartiers s’intéresse à elle. À cause d’un banal pari entre amis, il lui fait « l’honneur » de vouloir avoir une relation sexuelle avec elle... Après le viol (« juste vingt minutes d’action » selon les dires de Farel-père), Alexandre n’a pas l’impression d’avoir fauter. Il n’est pas en tort. Son éducation lui en interdit le constat. « Elle voulait, bien sûr ; pourquoi m’aurait-elle suivi dans ce local sinon ? Et pourquoi n’a-elle rien dit quand j’ai ouvert ma braguette ? J’ai bien senti qu’elle prenait du plaisir ». Karine Tuil nous expose les incohérences et le changement perpétuel de la logique d’un individu. De son doute permanent dans ses résolutions, ses choix, ses actions, même une fois accomplis. Elle fouille également et met en lumière les règles de notre société : la loi du plus fort toujours de mise, le système qui asservit les plus faibles, la justice des hommes très aléatoire dans son jugement, qui a plus une fonction de préservation de l’ordre établi que de faire ressortir la vérité des faits. La deuxième partie de l’oeuvre, assez procédurière dans le suivi de l’audience est moins enlevée mais le roman reste fort et d’une grande intelligence.
Très fine analyse de la psyché humaine de la part de l'auteure, qui depuis « L’invention de nos vies » ne cesse de s’imposer comme une des grandes voix de la littérature française actuelle.

Oeuvre non trouvée

note: 5Espérance au coeur de la folie des hommes Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

L'auteur, qui a émigré avec sa famille du Sri Lanka, nous livre une oeuvre sur l'exil et sur l'amour. Ria, poétesse, vit dans une maison de famille à Eel House dans le Suffolk, côte sauvage du nord-est de l'Angleterre. Elle a besoin de calme pour travailler. Un inconnu va troubler sa quiétude bien établie et un soir, elle aperçoit un homme dans la rivière au fond de son jardin. C'est le début d'une rencontre entre une femme d'âge mur, complètement résignée à sa nouvelle vie de célibataire et Ben, jeune médecin tamoul, qui a fui la guerre au Sri Lanka malgré tout l'amour de sa mère et sa famille ; il pense enfin trouver un refuge dans un pays tolérant en travaillant dans une ferme des environs. Malgré la méfiance du début, une belle histoire d'amour va naître tout en délicatesse mais un climat de tensions règne dans la région. Première partie de ce roman sensible, émouvant où sont évoqués l'exil et toutes les différentes manières de surmonter les épreuves au milieu d'une nature à la beauté remarquable. A lire pour un total dépaysement !

Le nageur (Roma Tearne)

note: 5Espérance au coeur de la folie des hommes Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

L'auteur, qui a émigré avec sa famille du Sri Lanka, nous livre une oeuvre sur l'exil et sur l'amour.
Ria, poétesse, vit dans une maison de famille à Eel House dans le Suffolk, côte sauvage du nord-est de l'Angleterre. Elle a besoin de calme pour travailler. Un inconnu va troubler sa quiétude bien établie et un soir, elle aperçoit un homme dans la rivière au fond de son jardin. C'est le début d'une rencontre entre une femme d'âge mur, complètement résignée à sa nouvelle vie de célibataire et Ben, jeune médecin tamoul, qui a fui la guerre au Sri Lanka malgré tout l'amour de sa mère et sa famille ; il pense enfin trouver un refuge dans un pays tolérant en travaillant dans une ferme des environs. Malgré la méfiance du début, une belle histoire d'amour va naître tout en délicatesse mais un climat de tensions règne dans la région. Première partie de ce roman sensible, émouvant où sont évoqués l'exil et toutes les différentes manières de surmonter les épreuves au milieu d'une nature à la beauté remarquable. A lire pour un total dépaysement !
*** Disponible en livre numérique

Merci Mamie pour les recettes (Jean Imbert)

note: 4À table ! Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

Jean Imbert, cuisinier français formé à l'institut Paul Bocuse, rend hommage à sa grand-mère Nicole en nous dévoilant des recettes traditionnelles françaises, de la terrine de lapin au magret de canard aux abricots, préparées avec des produits du terroir, généralement pour quatre personnes comme la blanquette de veau, la poule au pot, la jardinière de légumes, le filet de boeuf au jus. Les desserts ne sont pas oubliés avec les crêpes suzette, la mousse au chocolat. La crème caramel, dessert savoureux que j'ai testé (en diminuant de moitié la quantité de sucre) ; la température du four à 180 degrés serait mieux adapté pour une cuisson plus rapide. (en 1968, date de création de la préparation par Mamie Nicole, la cuisinière passait plus de temps dans sa cuisine). Ce livre est une véritable histoire d'amour et de transmission entre le jeune chef (qui possède le restaurant "Mamie" à Paris) et ses grands-mères ainsi qu'un tour de France réussi des différentes régions de notre territoire. Les photographies nous donnent l'eau à la bouche. A vous d'essayer !

Le nouveau (Tracy Chevalier)

note: 4Harcèlement scolaire Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

Tracy Chevalier, romancière connue pour ses portraits de femme au travers de romans historiques, s'est inspirée d'Othello, une tragédie de Shakespeare pour nous raconter l'histoire de Osei.

Années 1970, dans la banlieue de Washington, l'arrivée d'un jeune homme noir, fils d'un diplomate ghanéen dans une école de blancs va bousculer le bon ordre établi. Au bout du 4ième déménagement, Osei connaît bien les codes pour s'affranchir des difficultés d'adaptation et se lie avec la jolie Dee, une jeune fille de la classe de CM2 très populaire auprès de ses camarades. L'ensemble des élèves et même les professeurs n'apprécient pas cette amitié naissante ; autour de lui, ce ne sont que complots et manipulations qui se préparent dans la cour.
Roman assez noir où la tension monte rapidement.
L'auteur a été élevée à Washington et dénonce dans ce récit le racisme et le harcèlement scolaire. Laissez-vous convaincre pour ce récit aux conséquences irrémédiables.

Foufours
Foufours déménage (Gérald Stehr)

note: 3Compter sur ses amis Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

Suite à une forte pluie et l'eau qui entre partout, Foufours, un ours sort chercher de la paille pour consolider le toit de sa maison ; son comparse Glouton lui fait une mauvais blague en camouflant tous les murs et l'entrée ; Heureusement, les castors vont aider leur ami et Foufours va déménager dans une toute nouvelle demeure.

Beaucoup d'humour pour ce album, richement illustré, qui aborde l'entraide et la solidarité lors d'un déménagement forcé.

Oeuvre non trouvée

note: 4Partir à l'aventure Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

Pour les fans de véhicules, cet album haut en couleur, permet de connaître toutes sortes de camion : pompier, de chantier, d'entretien et leur utilité. Accompagné d'un questionnaire "cherche et trouve", les enfants peuvent se familiariser plus facilement au vocabulaire et laisser vagabonder leur imagination.
Une application "P'tit garçon kids mania" facilite la prolongation de l'histoire sur tablette et smartphone de façon interactive, avec l'aide des parents.

Non mais ça va pas ? (Grégoire Solotareff)

note: 3Prêt à tout pour manger Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

C'est l'histoire d'un crocodile rose qui vit dans une mare et qui attire les autres animaux pour les manger. Un jour, un éléphanteau lui échappe et refuse de jouer avec lui. Cet album sur fond jaune, raconte le déroulement de la chaîne alimentaire avec beaucoup d'humour et ce n'est pas parce qu'une question est posée avec gentillesse qu'il ne faut pas se méfier !

In waves (A. J. Dungo)

note: 3Une vague d'émotion Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

Même si les dessins m’ont semblé froids et légèrement impersonnels au début, AJ a réussi à m’émouvoir au fil des pages. Parfois des images et quelques mots suffisent pour faire voyager des émotions.

J’ai été un peu moins emballée par l’histoire du surf, elle est intéressante mais est-elle utile au récit personnel de l'auteur ?

Oeuvre non trouvée

note: 4Une plongée dans le passé Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

J'ai beaucoup aimé la plume d'Anne-Laure Bondoux, elle décrit merveilleusement bien les émotions que nous pouvons ressentir. J'ai eu l'impression d'y être, moi aussi, dans cette cabane perdue au milieu de nulle part. Je me suis beaucoup attachée à certains personnages et si j'ai pris mon temps pour découvrir leur histoire, je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer les dernières pages pour découvrir la fin. J'ai apprécié ce roman pour son message sur la famille, sur la vie, pour son lien avec l'écriture... Et les illustrations, dessinées par la fille de l'auteure, sont un joli plus.

Oeuvre non trouvée

note: 4Une plongée dans le passé Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

J'ai beaucoup aimé la plume d'Anne-Laure Bondoux, elle décrit merveilleusement bien les émotions que nous pouvons ressentir. J'ai eu l'impression d'y être, moi aussi, dans cette cabane perdue au milieu de nulle part. Je me suis beaucoup attachée à certains personnages et si j'ai pris mon temps pour découvrir leur histoire, je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer les dernières pages pour découvrir la fin. J'ai apprécié ce roman pour son message sur la famille, sur la vie, pour son lien avec l'écriture... Et les illustrations, dessinées par la fille de l'auteure, sont un joli plus.

Crapule n° 1 (Jean-Luc Deglin)

note: 4Un drôle de petit chat Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

C'est une drôle découverte, celle de Crapule, comme pour sa maîtresse qui le trouve dans un colis. Et Crapule porte bien son nom, c'est un chaton curieux et fripon comme savent l'être les chats. A travers ces strips qui racontent sa vie en appartement, on peut s'amuser de reconnaître certaines de ses bêtises qui sont parfois familières au propriétaire de chat.

Avec un cou de crayon fin, Jean-Luc Deglin signe une BD qui peut plaire aussi bien aux petits qu'aux grands.

N'ice cream (Virpi Mikkonen)

note: 4Un régal de dessert Médiathèque Brunoy - 4 juin 2020

Dans le commerce, les glaces sont généralement préparées avec des produits laitiers transformés.
Les deux créatrices de ce livre, vivent en Finlande, pays connu comme le plus grand consommateur de glaces, ont souhaité explorer de nouveaux desserts végan.

Préparées avec des fruits de saison, des laits végétaux avec des noix, du lait de coco et du sirop d'érable, les recettes sont réalisées sans sorbetière comme la glace façon cheesecake à la fraise, le sundae au chocolat sans gluten et sans sucre raffiné.
Vous trouverez des explications simples pour plus de 80 desserts accompagnés de belles photographies qui donnent envie...
Avec l'arrivée de l'été, toutes les occasions sont requises pour créer et préparer tous ces délices. A déguster sans tarder !

Oeuvre non trouvée

note: 3Parenthèse américaine Médiathèque Brunoy - 22 mai 2020

Ramona arrive à Chicago pour apprendre le français à des étudiants. Elle va rencontrer Jonathan, un passionné de musique, ainsi que son amie Suzanne. Tous les trois attendent avec impatience le samedi pour se revoir. Une très belle amitié va naître, Ramona va partir pour les fêtes rejoindre son père à Londres. Premier roman très sensible d'une courte histoire d'amitié. A découvrir.

De pierre et d'os (Bérengère Cournut)

note: 3Voyage au pays des Inuits Médiathèque Brunoy - 22 mai 2020

Les inuits sont les descendants d'un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l'Arctique. Lorsque la banquise se fracture, une nuit, Uqsurakik, se retrouve séparée de sa famille. Son père a juste le temps de lui lancer un harpon et une peau d'ours. Avec des chiens et sa meilleure chienne Ikasuk, elle va résister à une nature hostile et rencontrer un groupe de chasseurs. Uqsurakik sera de nouveau abandonnée ; seul, son animal lui est resté fidèle. La jeune inuit apprend, avance à petits pas dans ce désert glacé et donnera plus tard naissance à sa première fille Hila et va se marier à Naja, un chamane.
Mais tous les êtres ne sont pas vivants, l'homme "lumière" est un esprit. Ce roman (Prix du roman Fnac 2019), tel un parcours initiatique jalonné d'épreuves, raconte la vie d'une jeune fille devenue une femme forte, qui vivra des aventures incroyables, mais sans émotions, sans état d'âme. Ce récit, est à mon avis, trop entrecoupé, de chants, de poèmes, de rituels ancestraux. Hommage à la banquise et au peuple inuit, à découvrir.

Le Maître des illusions (Donna Tartt)

note: 3« Carpe Diem » ou « l’argent ne fait pas le bonheur » Médiathèque Brunoy - 22 mai 2020

Critique sociale, roman initiatique et psychologique. Best seller mondial (5 millions d’exemplaires vendus). À noter que Donna Tartt à fait une partie de ses études dans le Vermont en compagnie de l’écrivain Bret Easton Ellis. Le narrateur, Richard Papen, jeune étudiant californien, d’un milieu social et culturel très modeste, en quête de sens existentiel, s’arrache à son avenir tout tracé en réussissant à obtenir une bourse pour intégrer une école renommée, Hampden, dans la froide Nouvelle Angleterre. Dès son arrivée il est intrigué puis fasciné par un groupe d’étudiants, une fille et quatre garçons toujours à part ; une sorte de « club des cinq » façon gothique et snob, qui font tous partie de la classe de Grec classique du campus, dirigée par un professeur élitiste et charismatique. Il fait son possible pour s’en rapprocher en se faisant accepter dans ce cours très spécial. Assez rapidement, il déchante car malgré le milieu dont sont issus ces jeunes gens, tous fortunés, intellectuels et d’un physique plus qu’agréable, on constate la même misère affective teintée de romantisme que le pauvre Richard venu de sa côte ouest, mais l’instabilité en plus, car ils n’ont pas de problèmes matériels pour les rattacher constamment au réel. Ils n’arrivent pas à coller à leur monde. Ils sont aussi distants que rejetés. Ils ne font pas la différence entre Épicurisme et Hédonisme : ils confondent recherche du plaisir et décadence. Un jour, une expérience mystique en hommage à Dionysos, qui cache en fait alcoolisme déjà prégnant et prise de psychotropes continuelle, dérape et les mène au drame, à la destruction d’eux-même. Dès le début du roman, on sait qu’un meurtre a eu lieu et l’on connaît le nom de la victime, l’un des cinq étudiants. L’auteur joue sur cette information qu’elle nous donne dès la première page pour cacher d’autres drames à venir. Car il n’y aura pas qu’un mort dans cette histoire... Mais ce n’est pas le plus important. L’intérêt du livre, ce sont les répercussions psychologiques des évènements sur le groupe et sur chaque protagoniste et l’analyse qu’en fait Donna Tartt, malgré des longueurs et un manque d’empathie pour les personnages.

Oeuvre non trouvée

note: 4Film de cape et d'épée Médiathèque Brunoy - 16 mai 2020

Au début du 18ième siècle, Louis Dominique Bourguignon, dit "Cartouche" et son petit frère Louison, vivent de petits larcins en ne s'attaquant qu'aux riches. Tout leur butin est distribué à Malichot chef de la bande de voleurs parisiens "Les coquillards".
Fuyant son autorité, Cartouche s'engage alors dans un régiment où il rencontre ses futurs amis, la Douceur et la Taupe. Il devient à son tour chef de gang, un peu comme Robin des Bois. Tout semble lui réussir avec l'amour d'une belle gitane Vénus. Mais Cartouche, incorrigible charmeur, essayera de séduire Isabelle, la femme de son ennemi, le lieutenant général de Ferrusac.

Film de cape et d'épée, aux nombreuses scènes d'action et d'humour avec un final émouvant, ne respecte pas totalement les faits historiques, est réalisé en 1962 par Philippe de Broca.
Entouré par une très belle brochette d'acteurs avec Jean Rochefort, Claudia Cardinale, Jess Hahn parmi tant d'autres, Bébel, au meilleur de sa forme, exécute sans doublage toutes les cascades dans un décor réel à Pézenas (cité médiévale dans l'Hérault).
Divertissant, à regarder en famille à partir de 10 ans.

Oeuvre non trouvée

note: 4Voyage gustatif dans la gastronomie indienne Médiathèque Brunoy - 14 mai 2020

La cuisine indienne recouvre une grande variété de préparations régionales.

Chaque région possède sa propre tradition gastronomique : crème, yoghourt, beurre clarifié (ghee) pour le Nord, piment, noix et huile de coco pour le sud, poisson dans l'est, l'Ouest utilise de nombreux ingrédients étrangers surtout français et portugais.

Les deux meilleurs spécialistes de la cuisine indienne, Shehzad Husain et Rafi Fernandez proposent un choix important de recettes allégées sélectionnées pour les qualités diététiques avec des saveurs incomparables en se servant de nombreuses épices (vous trouverez (en pages 10, 11) un glossaire détaillé).

Pour la préparation de mets délicieux, il est nécessaire de choisir des fruits et des légumes de bonne qualité et de posséder une sauteuse, vous pourrez ainsi préparer des hors-d'oeuvre et des entrées savoureux tels que le poulet tikka, pauvre en graisse ou des filets de poisson "balti" à la noix de coco. Les divers légumes ne sont pas oubliés avec le chou-fleur au curry ou les gombos au yoghourt.

Les desserts, pour terminer le repas en beauté, sont quelque peu oubliés avec 11 recettes seulement comme le sorbet à la mangue ou un pudding aux cheveux d'anges qui vous régalera.

Les photos des 170 recettes de cet ouvrage sont un peu moins attrayantes en raison de l'année d'édition.

Riche en goûts, ne pas hésiter à tester cette variété des trésors de l'Inde pour vous régaler !

Ma Loute (Bruno Dumont)

note: 4Symphonie grinçante au début du 20ème siècle Médiathèque Brunoy - 14 mai 2020

1910, Côte d'Opale : les Van Peteghem, une famille de bourgeois déjantés, représentée par le chef de famille au corps difforme (Fabrice Luchini), l'épouse tourmentée (Valérie Bruno Tedeschi), la soeur hystérique (Juliette Binoche), le beau-frère un peu déséquilibré (Jean-Luc Vincent), arrive sur leur lieu de villégiature. Ils vont rencontrer les Brufort, des pêcheurs de moules au reconnaissable patois, véritables sauvages et surtout cannibales.
D'étranges disparitions surviennent dans la baie et sur les plages avoisinantes. Une enquête cocasse, conduite par le grassouillet inspecteur Machin et son acolyte Malfroy débute. Les deux policiers ressemblent à Laurel et Hardy ; ils arpentent les dunes, réalisent des découvertes (la scène avec les nudistes est drôle). Ces deux hommes assez laids, visiblement pas très futés, sont touchants par leur candeur. Une histoire d'amour étrange, naît entre le héros Ma Loute (homme ou animal), personnage fascinant au regard inquiétant et Billie la benjamine de la famille lilloise, à l'identité sexuelle ambigüe.
Bruno Dumont sublime la grande beauté du site ; en s'inspirant de cartes postales d'époque, il a ainsi recréé le magnifique décor aujourd'hui disparu de la Baie de la Slack. Il nous montre une certaine métaphore de la lutte des classes. Les acteurs non professionnels sont excellents ; de beaux costumes et des accessoires apportent une touche supplémentaire pour une atmosphère strictement d'époque 1900. Film nommé 9 fois au César 2017, totalement déroutant entre réel et bizarrerie qui peut ne pas plaire. A voir tout-de-même pour son originalité.

La fabrique de poupées (Elizabeth Macneal)

note: 5Une précieuse liberté Médiathèque Brunoy - 11 mai 2020

A la veille de la première exposition universelle à Londres, deux soeurs sont employées dans une fabrique de poupées, l'une d'elles, au visage défiguré par la vérole, a été abandonnée par son fiancé, Rose, souhaite priver sa jumelle de la vie normale devenue impossible à obtenir. Avec également une petite différence suite à une clavicule enfoncée, Iris ne cesse d'envisager la possibilité de réaliser un rêve inaccessible pour les femmes de son époque, devenir artiste peintre. Par l'intermédiaire d'Albie, jeune garçon des rues, voleur à la tire, Iris va croiser Silas, un taxidermiste étrange et sombre, passionné par les cadavres d'animaux qu'il considère comme ses trésors. Au mépris de sa famille, Iris accepte de poser pour Louis Frost un jeune peintre préraphaélite ; en retour, elle exige qu'il lui apprenne la technique. L'art et l'amour sont au rendez-vous. Obsédé par Iris, Silas est aux aguets ; il considère que la jeune femme qui occupe désormais toutes ses pensées, lui appartient.
Ce premier roman, qui n'est pas sans rappeler l'oeuvre de Victor Hugo "Les Misérables", nous immerge au coeur de l'époque victorienne dans l'univers de la peinture avec des personnages attachants, parfois émouvants ou dérangeants. Je le recommande vivement !

Les huit montagnes (Paolo Cognetti)

note: 5Au coeur des montagnes Médiathèque Brunoy - 11 mai 2020

C'est l'histoire d'une profonde amitié entre deux garçons de 11 ans, l'une d'origine milanaise et l'autre, montagnard de Grana, un petit village dans le Val d'Aoste. Ils passeront ensemble toutes leurs vacances d'été. Bruno initie Pietro à la découverte des ruisseaux, des baite (lieux abandonnés par les bergers), de la beauté et de la difficulté des montagnes. Le taiseux Bruno et l'innocent citadin Pietro s'entendent à merveille. Piero, le père de Pietro entraîne les deux enfants à la conquête de paysages magnifiques mais son fils ne supporte pas la haute altitude, ce sera donc Bruno, considéré comme un second fils qui l'accompagne sur les crêtes du Grenon. Pietro va continuer ses études et partir comme reporter dans l'Himalya. Bien des années plus tard, il revient voir son ami d'enfance et songe à construire un refuge à la Barma grâce à la part d'héritage de son père décédé prématurément.
Ils ont changé, les rides marquent leurs visages. Bruno, qui s'accroche à ce lieu assez hostile, rêve de s'installer encore plus haut dans une ferme avec des vaches.
Ils vont remettre sur pied une vieille masure, ensemble, ils retrouvent leur complicité d'autrefois et vont apprendre bien d'autres secrets enfouis. Mais est-ce suffisant pour atteindre le bonheur ? L'auteur, dans ce premier roman émouvant, s'attache à nous décrire la beauté et la puissance de la nature des Alpes italiennes à travers une amitié indestructible et rend un vibrant hommage à un ami disparu. Belle découverte.

Quatuor de l'île d'™Öland n° 4
Fin d'été (Johan Theorin)

note: 4Un plat qui se mange froid... Médiathèque Brunoy - 10 mai 2020

Suède, 1930, sur l'île d'Öland. On enterre Edvard Kloss, un éminent propriétaire terrien. Soudain, des coups dans le cercueil... Pourtant, Kloss est bel et bien décédé selon l'expertise médicale de l'époque. Soixante dix ans plus tard, le domaine des Kloss est devenu un somptueux complexe touristique pour vacanciers branchés et surtout fortunés. Le vieux Gerlof est l'écrin de l'histoire de l'île et de ses souvenirs. Il en connaît les légendes et les mystères et il sait surtout que les injustices vécues par les Hommes ne sont jamais sans conséquences. Alors quand un vieil inconnu revient rôder dans les parages, la mémoire de Gerlof se ravive et son intuition de vieux loup de mer lui souffle que les ennuis de la famille Kloss ne font que commencer. C'est d'abord le meurtre d'un vigile dans la forêt proche puis une épidémie ou intoxication alimentaire qui frappe les clients du complexe touristique.
Alors, justice et reconnaissance seront-elles rendues pour ce qui a été commis voilà 70 ans ? Ce cinquième roman de Johan Theorin nous emmène toujours sur l'île d'Öland au sud de la Suède. L'intrigue nous promène au fil du 20e siècle, entre l'histoire mondiale et un secret de famille bien gardé. Une écriture limpide, de courts chapitres donne du rythme à ce roman bien construit où les personnages sont attachants et l'intrigue très addictive.

Le sport des rois (C.E. Morgan)

note: 4Épopée américaine Médiathèque Brunoy - 7 mai 2020

L'histoire se déroule à Paris, bourgade du Kentucky aux États-Unis. A la mort de son père, Henry Forge a transformé la plantation de maïs en haras de luxe en élevant des étalons de course et cherche à produire le pur-sang absolu. Autoritaire, le sexiste et raciste Henry fait plier l'ensemble de son entourage, y compris sa fille unique Henrietta. Il lui transmet sa passion et son obsession pour la perfection. Mais la jeune femme cherche à gagner sa liberté. De son côté, Allmon Shaughnessy, issu d'une lignée d'esclaves noirs, a vécu avec sa mère malade dans le quartier pauvre d'une ville du sud proche du domaine Forge. Il est très doué avec les chevaux mais est devenu dealer de crack. Après sept années passées en prison, il est engagé comme garçon d'écurie et ainsi chargé d'élever Hellsmouth, une magnifique jument à la génétique irréprochable pour la transformer en pouliche exceptionnelle. La fougueuse Henrietta va aimer Allmon en cachette, un fils Samuel naîtra.
Les descriptions riches en détails sont parfois longues. Avec une forme de fatalité interdisant le bonheur, C. E. Morgan relate une fresque sur les chevaux et dévoile un portrait de l'Amérique profonde. A découvrir le deuxième roman de C. E. Morgan.

Oeuvre non trouvée

note: 4Régalez-vous ! Médiathèque Brunoy - 7 mai 2020

Le mot tian désigne un plat en terre cuite utilisé en Provence. Un simple plat à gratin traditionnel (28 cm x 20 cm x 6 cm) suffit pour préparer les tians salés. Toutes les recettes (20 sucrées et 20 salées) conçues pour 4 personnes, sont simples à réaliser avec peu d'ingrédients et d'ustensiles. Ils peuvent se confectionner à l'avance, se réchauffer au dernier moment comme le tian de l'été à base de tomates et de courgettes) ou encore le tian du printemps élaboré avec des asperges de saison et de la mozarella. Les flans (le flan parisien ou le flan de Capucine par exemple) sont pratiques à concevoir et se mangent parfois froids, de préférence avec des oeufs frais, accompagnés de crème fluide entière ou à 5 % (pour celles et ceux qui prennent soin de leur ligne). L'auteur nous conseille de choisir des légumes et des fruits de saison, de petite taille issus de la culture biologique, pour approcher de la perfection et de ne pas oublier de décongeler au préalable les fruits surgelés. Pour ne pas gaspiller, une rubrique est consacrée à l'utilisation des restes du repas. Laissez-vous tenter !

Oeuvre non trouvée

note: 5Plus de 20 matières pour découvrir du bout des doigts Médiathèque Brunoy - 7 mai 2020

Cet album permet de connaître les principaux animaux répartis dans plusieurs univers tels que la ferme, la banquise, la forêt, la savane, le désert, le jardin ou encore la maison où les doudous sont toujours les plus doux. Les illustrations réalisées par un dessin simple et soigné, débordent de couleur sur les deux pages ; par contre, le nombre des textures (le doux, le râpeux, le rugueux) n'est pas très important. La couverture entièrement cartonnée est embellie par des paillettes.
L'imagier complet et ludique permet de stimuler les sens (le visuel et le toucher) en créant une véritable complicité d'échanges avec les petits. A partir de 6 mois, pour apprendre facilement, ne pas hésitez à emprunter cet ouvrage.

Oeuvre non trouvée

note: 5Fresque amoureuse nigériane en pleine corruption Médiathèque Brunoy - 7 mai 2020

Hajiya, une veuve musulmane respectable d'une cinquantaine d'années vit dans les faubourgs d'Abudja une ville du Nigéria. Elle se rend régulièrement à l'école coranique et prie pour ses enfants et ses petits-enfants jusqu'à sa rencontre inattendue avec un jeune dealer qui va la menacer avec la lame d'un couteau plaqué sous la gorge ; sous l'emprise de drogue, il va réclamer de l'or et de l'argent. Quelques temps plus tard, Reza rapportera les objets volés ; le charme opère entre ces deux êtres blessés ; une passion interdite va les dévorer. Défiant toutes les conventions, elle, donnée toute jeune en mariage à un inconnu, va découvrir le plaisir dans les bras de celui qui lui rappelle Yaro, son fils tant aimé, disparu tragiquement quelques années plus tôt ; ce jeune voyou, homme de main d'un politicien corrompu, voit en cette femme, sa mère qui l'a abandonné. Hajiya va tenter d'éveiller en lui l'envie de reprendre ses études et essayer de protéger son jeune amant qui règne sur San Siro, un îlot défavorisé d'Abuja servant de refuge à une bande de vauriens. Pourra-t-il échapper à sa destinée ? Abubakar Adam Ibrahim interroge l'évolution de la société nigériane toujours confrontée aux nombreux assassinats et aux émeutes, tiraillée entre la tradition et la modernité ; l'auteur souligne également les nombreux problèmes de corruption, les tabous et les conflits de générations. L'écriture poétique parfois "crue" de ce premier roman ne manque pas de rythme. Une histoire de femme forte passionnante que je recommande vivement.

Cuisine du sportif (Collectif)

note: 4100 recettes saines et énergétiques Médiathèque Brunoy - 6 mai 2020

Présentées en quatre catégories : Petit déjeuner "coup de boost", déjeuner et dîner pleins d'énergie, les en-cas avant, pendant et après l'effort, boissons saines et gourmandes et peuvent être préparées en moyenne entre 10 à 20 minutes pour 2 à 3 personnes. Les recettes assez variées, illustrées de belles photographies, permettent la découverte de nouvelles saveurs avec l'utilisation des graines de chia utilisées pour préparer du pudding aux noix et aux baies de goji, ou le miso ajouté dans la composition du poulet grillé au gingembre ; vous pourrez découvrir le kéfir issu de la fermentation du lait qui favorise la digestion ou la gelée royale qui possède un effet tonifiant pour la réalisation des boissons. Il est important de ne pas négliger son alimentation après une séance de sports, les recettes du livre sont faciles ; après chaque élaboration, l'info nutrition n'est pas toujours précisée. Pour les sportifs de tous niveaux et pour les cuisiniers en herbe, retrouvez votre énergie et votre dynamisme parmi les 100 recettes présentées.

Un jardin en Australie (Sylvie Tanette)

note: 5Magnifique voyage au coeur du bush australien Médiathèque Brunoy - 6 mai 2020

L'histoire va se dérouler à deux époques au centre de l'Australie, en bordure du désert de sable rouge. Dans les années 30, pendant que son mari travaille dans une mine de bauxite, Ann jeune mariée, partie vivre loin de sa famille, consacre tout son temps à métamorphoser la terre aride en un verger luxuriant. Elle va ainsi créer un véritable éden ; ce dernier l'aidera à supporter la mort prématurée de Justin, son bel amour ainsi que la terrible solitude. Les aborigènes prétendent que les "morts ne partent pas", Ann survivra à sa propre disparition.
Au début des années 2000, un couple de français, Valérie et Frédérik s'installent dans la maison abandonnée avec Eléna, leur fillette muette, âgée de 3 ans. L'esprit d'Ann n'est jamais très éloigné et veille pour que Valérie et Eléna réussissent à redonner de la beauté à ce lieu autrefois si merveilleux. Magnifique voyage au cœur du bush australien à la rencontre de l'âme aborigène, porté par une écriture poétique.

Prodigieuses créatures (Tracy Chevalier)

note: 5Amitié, condition des femmes, doutes scientifiques Médiathèque Brunoy - 6 mai 2020

Ce roman dévoile les beautés de la Jurassic Coast, région du sud de l'Angleterre s'étendant du sud-Ouest du Dorset à l'Est du Devon. Dans les années 1810, suite de l'annonce du prochain mariage de leur frère, trois soeurs se retrouvent exilées à Lyme Régis, une station balnéaire, loin des mondanités auxquelles elles étaient habituées. La promenade favorite de l'une d'elles est la plage de Monmouth Beach ; Elizabeth Philpot aime "chasser" les fossiles mis à nu par l'effondrement des falaises. Elle va rencontrer Mary Anning, une jeune fille de condition modeste, habile à retrouver les plus rares spécimens d'ichtyosaures. Afin de permettre à sa famille de survivre, elle vend ses trésors aux touristes.Basée sur des faits et personnages réels, l'histoire alterne entre les récits de deux femmes qui seront unies par une même passion, que tout oppose (âge, éducation, classe sociale) et qui se déroule dans une Angleterre moraliste et méfiante à l'égard de ces pionnières dans un domaine réservé exclusivement aux hommes. L'amitié, la condition des femmes, les doutes scientifiques, les trois principales clés de la lecture sont passionnantes.Tracy Chevalier, raconte avec une finesse qui rappelle l'écriture de Jane Austen, l'une des plus grandes découvertes au XIXème siècle. Laissez-vous embarquez !

Lumière pâle sur les collines (Kazuo Ishiguro)

note: 4Un roman très doux malgré les thèmes abordés Médiathèque Brunoy - 6 mai 2020

Mois d'avril : installée en Angleterre, Etsuko évoque son passé dans le lointain Japon alors que Niki, sa fille cadette, revenue de Londres est venue passer quelques jours auprès d'elle.
Etsuko se remémore son premier mari, son beau-père, le suicide de son aînée Keiko née au Japon, qui n'a jamais pu s'acclimater à son nouveau pays. D'origine japonaise, Etsuko se replonge dans sa vie d'autrefois à Nagasaki où la ville porte encore les stigmates de la guerre. Enceinte de son premier enfant, elle se souvient de sa rencontre avec une jeune veuve désabusée, Sachiko et sa petite fille Mariko sauvage au comportement étrange.
Ces trois personnages vont tisser des liens l'espace d'un été en se promettant de se revoir.
Etsuko aspire au calme, cette lumière pâle qui inonde la colline lui permettra-t-elle de retrouver la sérénité ? A la fin de la lecture, quelques questions restent en suspens : que sont devenus les deux maris ? Quelle est la raison du départ pour l'Angleterre avec Keiko ?
L'auteur, prix Nobel de littérature en 2017, nous propose un premier roman fascinant, teinté parfois de tristesse, à découvrir !

Les Chaussures italiennes (Henning Mankell)

note: 5Profondeurs et solitude de l'âme humaine Médiathèque Brunoy - 4 mai 2020

Sur une île éloignée de la Mer Baltique, battue par les vents au rythme des saisons, ancien chirurgien, Fredrik Welin, vit reclus avec la compagnie de sa chienne et sa chatte vieillissantes ; il s'isole chaque jour un peu plus ; afin de se prouver qu'il est encore vivant, il s'immerge chaque jour totalement dans un trou d'eau glacée. Seul, Janson le facteur vient rompre sa solitude. Mais un jour, Harriet, son premier amour qu'il a lâchement abandonné il y a plus de 40 ans, débarque dans son univers glacé. Malade, elle lui demande de tenir à nouveau sa promesse et de l'accompagner à la recherche d'un lac dans une forêt. Cette fois-ci, Fredrik ne se dérobe pas et découvre avec stupeur qu'il est le père de Louise.
L'auteur, disparu en octobre 2015, trouve dans son roman la plus belle des manières pour nous entraîner dans les profondeurs de l'âme humaine. Récit touchant, à lire pour le plaisir des émotions !

Je cuisine écolo (ou presque) ! (Louise Browaeys)

note: 5Green attitude ! Médiathèque Brunoy - 4 mai 2020

Avec quelques conseils simples, les deux auteures, ingénieures agronomes, nous invitent à découvrir la réalisation de menus plus équilibrés, moins riches en sel et en sucre, avec moins de gras et plus de protéines végétales et d'excellentes vitamines.Pédagogique et accessible à tous, le livre propose, pas à pas, d'explorer toutes les étapes pour accéder à une alimentation saine en diminuant progressivement la viande, en achetant davantage de produits locaux, en cuisinant les restes ou en fabriquant quelques produits utiles du quotidien (pour la vaisselle par exemple). Le mode de consommation ne coûte pas plus cher et permet de minimiser le gaspillage. A l'aide d'un planning et un peu d'organisation en cuisinant un peu plus soi-même, vous mangerez mieux et éviterez peut-être d'acheter des compléments alimentaires ! Pourquoi ne pas adopter cette nouvelle green attitude ! A vous d'essayer. Je la recommande vivement !

De bonnes raisons de mourir (Morgan Audic)

note: 4Petits meurtres à Tchernobyl Médiathèque Brunoy - 4 mai 2020

Un cadavre mutilé est retrouvé suspendu à la façade d'un immeuble de Pripiat, ville désertée suite à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. La victime est le fils d'une femme elle aussi assassinée près de la localité le 26 avril 1986, soir de la catastrophe. Deux enquêteurs, aux motivations très différentes, se mettent alors en route pour élucider ce meurtre et retrouver le tueur à l'hirondelle. Ce qui est d'abord frappant dans "De bonnes raisons de mourir", c'est son atmosphère et le panorama saisissant qui nous est offert de la vie en Ukraine, en 1986 et de nos jours. Il y a un vrai travail de recherche derrière la construction du livre. Pourtant, on ne s'étouffe pas face aux informations : elles sont soigneusement distillées tout au long du roman et on en apprend beaucoup sans avoir l'impression d'assister à un cour magistral. Ainsi, Audic nous offre une bonne vision des conséquences écologiques, économiques et sociales de la catastrophe de Tchernobyl.
Ensuite, la construction du roman est magistrale. Les intrigues sont très bien pensées : les histoires des deux personnages principaux se croisent et se complètent, créant toute la trame du roman. Le rythme est parfaitement maitrisé, les indices et fausses pistes savamment distribués. Les personnages, principaux comme secondaires, sont bien détaillés et attachants, très réalistes. Enfin, il est appréciable de noter qu'Audic a su éviter le prosélytisme ou les partis pris trop évidents, sur un sujet qui s'y prêtait pourtant facilement.
Finalement un récit très réaliste et saisissant, qui se dévore et vous plonge dans un univers social, géographique et même historique assez méconnu et dépaysant.

Coexister (Fabrice Eboué)

note: 2"Il faut coexister" Médiathèque Brunoy - 4 mai 2020

Nicolas Lejeune, producteur de musique raté et dont la vie conjugale bat de l'aile, est contraint d'accepter le défi de sa patronne : remplir l'Olympia avant six mois où il perdra la direction de son label. Avec son assistante, Sabrina, croqueuse d'hommes, il a l'idée de former un groupe réunissant un prêtre, un rabbin et un imam pour chanter un vivre-ensemble, que les différents membres du groupe ont bien du mal à appliquer. "Coexister" est un film sympathique à regarder en famille. Il aurait gagné à être condensé et plus rythmé : la phase d'introduction des personnages est un peu longue et casse le dynamisme du film. Autre point négatif, la réalisation est le fait d'un humoriste et ce qui aurait du être un atout se révèle décevant. Le ressort comique repose sur des clichés éculés. Certaines blagues sont drôles et on peut passer un bon moment mais on pouvait espérer quelque chose de plus profond et nouveau de la part du réalisateur. Finalement, face à un scénario assez classique et somme toute prévisible, c'est la série de comédiens enthousiastes et enthousiasmant qui porte le film. Chaque religion a droit à son petit pied de nez gentillet. La vocation de "Coexister" n'était pas d'avoir un impact politique et le réalisateur a atteint son but : proposer une comédie de divertissement. Une réussite en demi-teinte, qui s'inscrit dans la lignée de "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?". Somme toute un bon divertissement du dimanche soir.

Le Bureau des Jardins et des Etangs (Didier Decoin)

note: 4Voyage dépaysant aux milles odeurs et sensations Médiathèque Brunoy - 4 mai 2020

Japon XIIème siècle : c'est l'époque Heian qui signifie l'esprit paisible.
L'empereur aime voir les étangs sacrés peuplés des plus belles carpes et le métier de pêcheur est considéré comme un bonheur extrême.
Katsuro meurt noyé. Pour honorer cet homme tant aimé, c'est son épouse Miyuki qui reprend la suite de son labeur en quittant son village pour la première fois. Les veuves sont mal considérées et son parcours est semé d'embûches, elle va devoir affronter la fatigue, la douleur, les croyances. Elle n'est pas seule car au-delà de sa mort, son mari l'accompagne jusque dans ses rêves. Didier Decoin nous transporte dans un voyage dépaysant aux milles odeurs et sensations au cœur des mystères d'un monde nourri de rituels et de sacré et nous décrit les sentiments d'une femme, sa fragilité, sa force. Puissant roman d'amour écrit avec beaucoup de poésie.

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (Jonas Jonasson)

note: 3Aventure à rebondissements pimentée de flash-backs savoureux Médiathèque Brunoy - 4 mai 2020

Allan Kharlson décide de se "carapater"de la maison de retraite où il réside pour ne pas fêter ses 100 ans. Il commet alors un larcin qui va l'embarquer dans une aventure à rebondissements pimentée de flash-backs savoureux.
Passé et présent s'entremêlent avec des rencontres de personnages un peu fous. La lecture de ce roman est divertissante malgré une fin qui perd le rythme du début.
Roman adapté au cinéma par le réalisateur Félix Herngren en 2014 (disponible aussi sur le portail).

Lou-Kiang et le mystère du lac aux bambous (Marlène Jobert)

note: 4Conte musical et poétique Médiathèque Brunoy - 4 mai 2020

Une jeune fille, Lou-Kiang, est employée comme domestique chez Mr et Mme Tchou, un couple très riche mais odieux. La jeune fille obéissante est douce et gentille ; un jour une vieille femme se présente pour réclamer à manger ; elle est chassée par une pluie d'injures. Lou Kiang, en cachette, va lui porter un repas près du lac aux bambous, d'où elle reviendra complètement transformée.
A partir de 4 ans, ce conte musical est poétique et le dénouement est assez drôle. Avec la voix de Marlène Jobert, l'enfant va apprendre une histoire pleine d'intrigues et de suspens et découvrir quelques notes de musique chinoise. Dans cet album, la gentillesse triomphe de la méchanceté, à écouter sans hésiter.

Poèmes de Jean Cocteau (Jean Cocteau)

note: 4L'absence, la mort, l'enfance Médiathèque Brunoy - 4 mai 2020

Une sélection de poèmes choisis par Camille Weil à l'occasion du cinquantenaire de la mort de Jean Cocteau, qui a commencé à écrire de la poésie à l'âge de 20 ans. Les thèmes qui composent ce recueil, agrémenté de quelques dessins, se réfèrent souvent à l'absence, la mort, l'enfance.
Par une ouverture au monde, l'auteur laisse court à son imaginaire et nous permet ainsi de découvrir un autre talent de cet artiste.
Apprenez vous aussi à décalquer l'invisible !

Oeuvre non trouvée

note: 3Bienvenue à Versailles Médiathèque Brunoy - 28 avril 2020

En 1780, Grégoire Ponceludon de Malavoy souhaite assécher les marais de la Dombe pour préserver la santé de ses paysans. Il se rend donc à Versailles afin d'obtenir une aide de Louis XVI. Il découvre la vie à la cour, entre raffinement et décadence, et surtout les mots d'esprit entre nobles qui font et défont la popularité de chacun. Le baron s'y fraie progressivement un chemin.
Lors de sa sortie en 1996, "Ridicule" a connu un franc succès et remporté 4 Césars en 1997. Ce succès s'explique d'abord par la qualité de ses dialogues qui rendent compte de l'importance du mot d'esprit et de l'esprit bien fait à la cour de Louis XVI, au siècle des Lumières. Le travail de reconstitution historique est, en outre, abouti. Le décor est bien posé et permet une plongée sans encombre dans cet univers.
Néanmoins, le film s'avère frustrant. Les intrigues se mêlent : multiples intrigues amoureuses, étude de la vie de salon au XVIIIe, étude de la vie à la campagne, la pratique scientifique (avec le personnage de Mathilde notamment), l'évolution de la société (l'Abbé de l'Épée et l'invention de la langue des signes). Les sujets sont multiples et on a parfois l'impression de les survoler là où on souhaiterait les approfondir. Les plus pointilleux d'entre nous peuvent poser la question de la vraisemblance historique (la représentation de Louis XVI par exemple).
Finalement, "Ridicule" est drôle, mais décalé. Et si l'on a un peu perdu de la compréhension immédiate de ses bons mots, il n'en reste pas moins que l'on peut passer un moment agréable devant ce film.

Peter Hanne n° 1
Un cri sous la glace (Camilla Grebe)

note: 4Amour et solitude Médiathèque Brunoy - 28 avril 2020

Emma et Jesper partagent un secret : il vient de la demander en mariage, mais il dirige la grande entreprise pour laquelle elle travaille et ils ne peuvent pas l'annoncer officiellement. Un jour, Jesper disparaît et une femme est retrouvée assassinée chez lui. La police ne parvient pas à déterminer qui elle est. "Un cri sous la glace" est le premier volume de la série que Camilla Grebe a consacré à Hanne, Peter et Manfred, et, pas le premier que j'ai lu. Il se trouve que j'ai commencé cette série de romans de Camilla Grebe par le deuxième tome "Le journal de ma disparition" puis le quatrième "L'archipel des larmes".
J'ai, tout d'abord, eu du mal à me plonger dans l'univers du roman, sans doute car j'avais le sentiment de déjà tout connaître des personnages. Puis, je me suis laissé happer par le récit ,et, finalement la connaissance de la suite de cette série n'a pas entaché le plaisir de ma lecture, au contraire. Il est intéressant de revenir à l'origine de la construction de la série et de voir comment Grebe a lentement tissé sa toile. Mais le roman se suffit à lui-même et le découvrir sans à priori sur l'évolution des personnages de la série doit être tout aussi réjouissant.
Le récit se construit à trois voix entre Peter, Hanne et Emma dans un aller-retour constant entre passé et présent. Cette construction est originale et donne une saveur particulière au récit : chaque discours construit progressivement l'intrigue sans qu'il soit particulièrement compliqué de la suivre. Ils apportent tous un regard particulier sur les événements. En même temps, les trois récits sont étrangement similaires, peut-être parce que les personnages qui les rapportent partagent plus d'un point commun : ils ont connu un ou plusieurs drames, ils sont seuls et surtout blessés. L'exploration de la psychologie des personnages est importante, les passés sont sciemment fouillés. Cela ne m'a pas dérangé, au contraire, mais je dois convenir que cela puisse en dérouter plus d'un et les détourner de l'intrigue.
Finalement, malgré quelques fragilités, "Un cri sous la glace" est une bonne lecture, un bon polar de divertissement. Pour avoir lu une partie des romans qui lui font suite, je peux sans doute dire que le style de Grebe s'est affiné par la suite, mais (re)découvrir ses personnages fut un réel plaisir.

Ridicule (Patrice Leconte)

note: 3Bienvenue à Versailles Médiathèque Brunoy - 28 avril 2020

En 1780, Grégoire Ponceludon de Malavoy souhaite assécher les marais de la Dombe pour préserver la santé de ses paysans. Il se rend donc à Versailles afin d'obtenir une aide de Louis XVI. Il découvre la vie à la cour, entre raffinement et décadence, et surtout les mots d'esprit entre nobles qui font et défont la popularité de chacun. Le baron s'y fraie progressivement un chemin. Lors de sa sortie en 1996, "Ridicule" a connu un franc succès et remporté 4 Césars en 1997.
Ce succès s'explique d'abord par la qualité de ses dialogues qui rendent compte de l'importance du mot d'esprit et de l'esprit bien fait à la cour de Louis XVI, au siècle des Lumières. Le travail de reconstitution historique est, en outre, abouti. Le décor est bien posé et permet une plongée sans encombre dans cet univers.
Néanmoins, le film s'avère frustrant. Les intrigues se mêlent : multiples intrigues amoureuses, étude de la vie de salon au XVIIIe, étude de la vie à la campagne, la pratique scientifique (avec le personnage de Mathilde notamment), l'évolution de la société (l'Abbé de l'Épée et l'invention de la langue des signes). Les sujets sont multiples et on a parfois l'impression de les survoler là où on souhaiterait les approfondir. Les plus pointilleux d'entre nous peuvent poser la question de la vraisemblance historique (la représentation de Louis XVI par exemple). Finalement, "Ridicule" est drôle, mais décalé. Et si l'on a un peu perdu de la compréhension immédiate de ses bons mots, il n'en reste pas moins que l'on peut passer un moment agréable devant ce film.
*** Disponible sur ArteVOD

Molly Southbourne n° 1
Les meurtres de Molly Southbourne (Tade Thompson)

note: 4une novella immersive et très bien ficelée Médiathèque Brunoy - 27 avril 2020

Pour les amateurs de fantastique et d’horreur, voire de Science-Fiction (tant l’auteur utilise tous les genres de la littérature de l’imaginaire), une novella, petit roman d’un auteur anglais, psychiatre d’origine nigériane, efficace, immersive et très bien ficelée. Le récit commence dans le noir, nous découvrons une jeune femme, enchaînée dans une cave, blessée et ayant été violemment battue, peut-être même torturée. Elle a des problèmes à se rappeler qui elle est. Elle rencontre alors sa ravisseuse, qui se présente sous le nom de Molly Southbourne, lui dit qu’elle va lui raconter son histoire, après quoi elle la libérera. Molly, jeune fille malingre et atypique, vit seule avec ses mystérieux parents, dans une ferme à l’écart de la société. Ils la préservent anormalement de tout. Un sermon revient sans cesse dans leur bouche et ils le lui répètent pendant toute son enfance :
"Si tu vois une fille qui te ressemble, cours et bas-toi.
Ne saigne pas.
Si tu saignes, une compresse, le feu, du détergent.
Si tu trouves un trou, va chercher tes parents."
Car en effet, elle est atteinte d’un mal effrayant, la moindre perte de sang de sa part engendre un clone parfait d’elle-même, hostile et qui veut lui ravir sa vie...
Ce récit d’apprentissage, à l’ambiance froide et étouffante, va donc nous détailler les étapes de la vie de Molly mais surtout nous conter son évolution psychologique. Entre Frankenstein et Alien. Une réussite.

Le 15h17 pour Paris (Clint Eastwood)

note: 2Patriotisme américain Médiathèque Brunoy - 24 avril 2020

Adaptation cinématographique basée sur la véritable histoire du Thalys 9364 en provenance d'Amsterdam et à destination de Paris. L'histoire raconte l'attentat avorté survenu le 21 août 2015 où des américains (Anthony Salder diplômé de la Sacramento State University, Aleksander Skarlatos membre de la garde nationale des États-Unis et Spencer Stone, membre de l'armée des États-Unis, ont sauvé d'une mort certaine une centaine de personnes. Les trois héros sont joués par les véritables protagonistes et nous découvrons au fil des images leur adolescence, leur amitié de jeunesse et le début de leur vie d'adulte puis les jours précédents au cours d'un voyage en Europe (Rome, Venise et Amsterdam).
Les trois jeunes gens décident de se rendre à Paris en train Thalys. La dernière scène nous montre qu'un inconnu avance (une caméra filme seulement ses pas), armé d'une Kalachnikov, d'une arme de poing et d'un cutter. Les jeunes militaires en civil ont changé de wagon pour un problème de connexion Wi-Fi. L'homme armé s'installe dans la même voiture 12 et va d'abord tirer sur un passager qui essayera de l'arrêter. Alerté par le bruit de la fusillade, le jeune Spencer va tenter de maîtriser le terroriste au péril de sa vie.
Le grand Clint Eastwood rend un hommage réussi pour un film moyen, à des hommes courageux qui deviendront des héros en France, aux États-Unis et recevront de hautes récompenses.Dommage, il manque au scénario des éléments clés sur le parcours du vrai terroriste (Ayoub El Khazzani). A voir au moins une fois.

Rocketman (Dexter Fletcher)

note: 4Naissance d'une rock-star interplanétaire Médiathèque Brunoy - 23 avril 2020

La première séquence débute par une séance de thérapie collective. Elton John vêtu d'un costume de scène excentrique, veut tenter de se débarrasser de ses addictions (la dépression, l'alcool et les drogues).
Le biopic musical revient sur son enfance. Avec sa famille, Réginald Dwighton vit à Pinner, une petite ville du Middlesex. Son seul soutien est sa grand-mère qui lui a appris le piano ; fils unique, complexé par son poids et ses vêtements, blessé par l'indifférence des siens, au milieu de parents qui se détestent, il croit en ses rêves et à son talent naissant ; son père quitte le foyer, refait sa vie et aura deux garçons qu'il chérit, refusant tout signe d'affection à son aîné.
Réginald crée son premier groupe Bluesology et va adopter un pseudonyme : Elton John en référence aux prénoms du saxophoniste Elton Dean et du chanteur Long John Baldy. Sa collaboration avec le parolier Bernie Taupin, va lui apporter un premier grand succès international. Une amitié sincère, qui continue aujourd'hui, naît entre les deux hommes.
Les concerts psychédéliques, les fêtes s'enchaînent à un rythme fou. Le garçon timide va se transformer en une superstar exubérante pleine de fougue et mène une vie complètement dissolue ; toutes les extravagances sont permises ; pour obtenir un peu d'amour, c'est vers les hommes qu'il se tourne et entretient une relation compliquée avec son manager John Reid ; le film nous montre avec frénésie tous les excès avec une véritable descente aux enfers.
Heureusement l'histoire se termine sur une note bien plus joyeuse. Elton John, en producteur talentueux, a enfin trouvé la paix.
Divertissement réussi au récit bouillonnant, plein de fantaisie, parfois surréaliste, qui mélange les époques.
La prestation de Taron Egerton est époustouflante ; il sublime le film par sa sincérité, son jeu impeccable en interprétant lui-même les tubes intégrés dans l'oeuvre cinématographique par leur résonance dans l'avancement de la carrière de la star. (l'acteur principal s'est entraîné pendant 5 mois au chant et au piano).
La séquence de Saturday Night's Alright for Fighting a exigé plus de 300 figurants, 50 danseurs, 4 caméras, 3 grues.
Lee Hall, déjà connu pour le film "Billy Eliott" a écrit le scénario. Le chef costumier Julian Day a eu accès aux archives personnelles d'Elton John afin de revisiter certaines tenues en remplaçant les paillettes par de vrais cristaux.
C'est une véritable comédie musicale également émouvante, qui vous permettra de passer un agréable moment.

Oeuvre non trouvée

note: 4Un silence pesant Médiathèque Brunoy - 23 avril 2020

Des ossements sont retrouvés sur la petite île de Sercq voisine de Guernesey. Aussitôt, Jennifer Dorey se met en route, d'autant que Sercq semble être liée à sa propre tragédie familiale. Sur place, elle retrouve l'inspecteur chef Gilbert chargé de l'affaire. Bientôt, le corps d'un vieil homme est retrouvé dans sa maison. Les deux affaires sont-elles liées ? Pris entre l'omerta et les superstitions locale, Jennifer et Gilbert tentent de résoudre le mystère. Je dois admettre que j'ai ouvert ce livre avant La griffe du Diable, qui le précède. Et je me suis empressée de le refermer en constatant, que toutes l'intrigue du premier volet était révélée dans les premières pages. Après avoir lu La griffe du diable, j'ai donc reporté mon attention sur L'île au ciel noir. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les héros du premier tome, leur relation si particulière qui continue d'évoluer. À mon sens, Lara Dearman a parfaitement réussi la tache complexe de s'attaquer à une suite. Le risque est de tomber dans l'ennui et la répétition. Ce n'est pas le cas. Le changement de décor, on passe de l'île de Guernesey à celle de Sercq, joue peut-être. C'est une autre atmosphère que l'on découvre, propre à la vie dans les petites communautés où il est très difficile de garder des secrets et peut être plus dur encore de briser le lien de solidarité qui lit tout à chacun. L'intrigue reste une nouvelle fois assez classique, mais prend une tournure plus personnelle, un ancrage familial qui donne à ce second tome une autre saveur. Par ailleurs, l'utilisation de la même structure narrative que pour le premier tome (récit présent et récit passé) joue avec les déductions des lecteurs quant à la résolution de ces mystères. Somme toute, l'île au ciel noir s'est révélée une lecture tout aussi agréable que le premier tome de la série Jennifer Dorey, et c'est avec plaisir que je retrouverai ce personnage.

La griffe du diable (Lara Dearman)

note: 4Démons sur Guernesey Médiathèque Brunoy - 23 avril 2020

Revenue à Guernesey après des années passées à Londres, Jennifer Dorey vit chez sa mère et travaille dans le petit journal local. Après la découverte du cadavre d'une jeune fille sur la plage, elle mène l'enquête et se trouve confrontée à ses propres démons.

La première chose qui m'a plu à la lecture de la griffe du Diable, c'est la découverte de Guernesey, île assez méconnue bien que si proche des côtes françaises. L'auteure rend compte de façon agréable de la vie sur l'île : les rapports en ses habitants, les paysages et surtout le folklore local. C'est donc d'abord l'atmosphère du roman qui vous séduit.
Pour le reste, l'intrigue et la conception des personnages est somme toute classique, mais efficace. Et Lara Dearman sait rendre ses personnages attachants. Il y a quelque chose de réjouissant dans la réunion de Jennifer, trentenaire malmenée par la vie, d'apparence solide mais finalement assez fragile et de l'inspecteur chef Gilbert. C'est donc avec plaisir que l'on découvre leurs histoires qui nous sont révélées par bribes tout au long du récit. Bien que la technique ne soit pas nouvelle, la construction du récit offre également la possibilité de confronter les points de vues et apporte un éclairage sur la personnalité du meurtrier.

Finalement, la griffe du diable est un policier assez classique, mais qui offre un changement de décors appréciable et un bon divertissement. C'est donc avec plaisir que je lirai la suite des aventures de Jennifer.

Oeuvre non trouvée

note: 4Un silence pesant Médiathèque Brunoy - 23 avril 2020

Des ossements sont retrouvés sur la petite île de Sercq voisine de Guernesey. Aussitôt, Jennifer Dorey se met en route, d'autant que Sercq semble être liée à sa propre tragédie familiale. Sur place, elle retrouve l'inspecteur chef Gilbert chargé de l'affaire. Bientôt, le corps d'un vieil homme est retrouvé dans sa maison. Les deux affaires sont-elles liées ? Pris entre l'omerta et les superstitions locale, Jennifer et Gilbert tentent de résoudre le mystère.
Je dois admettre que j'ai ouvert ce livre avant "La griffe du Diable", qui le précède. Et je me suis empressée de le refermer en constatant, que toutes l'intrigue du premier volet était révélée dans les premières pages. Après avoir lu "La griffe du diable", j'ai donc reporté mon attention sur "L'île au ciel noir".
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les héros du premier tome, leur relation si particulière qui continue d'évoluer. À mon sens, Lara Dearman a parfaitement réussi la tache complexe de s'attaquer à une suite. Le risque est de tomber dans l'ennui et la répétition. Ce n'est pas le cas. Le changement de décor, on passe de l'île de Guernesey à celle de Sercq, joue peut-être. C'est une autre atmosphère que l'on découvre, propre à la vie dans les petites communautés où il est très difficile de garder des secrets et peut être plus dur encore de briser le lien de solidarité qui lit tout à chacun.
L'intrigue reste une nouvelle fois assez classique, mais prend une tournure plus personnelle, un ancrage familial qui donne à ce second tome une autre saveur. Par ailleurs, l'utilisation de la même structure narrative que pour le premier tome (récit présent et récit passé) joue avec les déductions des lecteurs quant à la résolution de ces mystères.
Somme toute, l'île au ciel noir s'est révélée une lecture tout aussi agréable que le premier tome de la série Jennifer Dorey, et c'est avec plaisir que je retrouverai ce personnage.

*** Disponible en numérique

Insaisissables (Louis Leterrier)

note: 2Des robins des bois magiciens Médiathèque Brunoy - 23 avril 2020

Quatre magiciens sont recrutés par un inconnu pour former "Les 4 cavaliers". Ils se font connaître par leurs spectacles de prestidigitation au cours desquels ils dévalisent banques et escrocs avant de faire pleuvoir l'argent sur leur public. Ils sont poursuivis par un agent du FBI et une détective française d'Interpol qui tentent de les empêcher de mettre à bien leur dernier grand coup.
"Insaisissable" est un film déroutant, un spectacle qui ne peut pas plaire à tous, reflet du monde dont il parle, celui de la magie. La caméra virevolte à tout-va, la musique est omniprésente et l'intrigue semble se résoudre puis se nouer à nouveau : il faut voir le film comme un tour de magie. Néanmoins, la magie et son univers sont finalement mis à mal et les effets grandiloquents ainsi que l'intrigue, inutilement complexifiée, ne peuvent convenir à tout le monde.
"Insaisissable" est d'abord un film qui plaira aux petits et grands enfants émerveillés par la magie et avides de trouver la solution du mystère.

Les Iles de la France (Dominique Le Brun)

note: 4Invitation au voyage en France Médiathèque Brunoy - 23 avril 2020

Dominique Lebrun et Bruno Barbier nous offre un ouvrage illustré de magnifiques photographies en couleur pour découvrir une vingtaine d'îles de France : les îles de Normandie, Bretagne et Vendée battues par les vents et les paquets de mer aux îles de la Méditerranée, petits paradis ensoleillés aux jardins parfumés de mille senteurs, lieux rêvés pour une vie contemplative.Toutes incitent à la promenade en vélo, à la randonnée pédestre ou au farniente. Certaines sont de véritables petits paradis sauvages où l'art de vivre se conjugue au rythme des marées et de l'arrivée des bateaux de pêcheurs. L'auteur, en plus des explications détaillées, nous raconte les légendes et les coutumes de ces lieux mystérieux. Un carnet de voyage et un glossaire complètent ce manuel.
Laissez-vous séduire par ces destinations en France pour retrouver une bouffée de sérénité, où à votre arrivée, en fermant les yeux, vous aurez l'impression d'être au bout du monde.

Bohemian Rhapsody (Bryan Singer)

note: 5Hommage à la musique rock britannique des années 80 Médiathèque Brunoy - 22 avril 2020

La chanson composée par Freddy Mercury, extraite de l'album "A night of the opera" sorti en 1975, est à l'origine du titre du film. L'histoire évoque les origines et le destin extraordinaire de Farrokh Bulsara, garçon timide, complexé par ses dents, né de parents persi indiens, fonctionnaires britanniques et de sa rencontre avec Brian May et Roger Taylor du groupe Smile. En 1970, le trio s'appelle "Queen", un titre court, pompeux, qui signifie reine mais également homosexuel en argot britannique ; Farrokh Bulsara prend alors un nom de scène : Freddy Mercury est né. En 1971, le bassiste John Deacon rejoint les autres musiciens, tous auto-compositeurs. Devenu leader de la formation à la voix très particulière, parfois autoritaire au grand coeur, Freddy Mercury, va nouer une relation très forte avec Mary Austen ; des liens très forts les unissent, mais il a d'autres addictions, collectionne de nombreux amants lors de soirées bien arrosées où la drogue circule ; les récitals s'enchaînent avec succès, le chanteur révèle sa bisexualité et dévoile qu'il est porteur du sida.
Le film fait la part belle aux séquences musicales avec 20 dernières minutes consacrées au concert live Aid qui enflammera la foule.
Les relations homosexuelles sont bien amenées et suggérées toute en finesse.
Il est également dommage que le biopic s'arrête sur le concert alors que c'est l'événement qui a relancé la carrière de Queen. Un léger doute plane sur la véritable chronologie des faits.
En 2017, alors que le tournage se termine, le réalisateur Bryan Singer est révoqué de sa fonction et remplacé par Dexter Fletcher.
Rami Malek, exceptionnel dans son rôle, reprend avec émotion la véritable gestuelle du personnage aujourd'hui disparu et gagne la catégorie "meilleur acteur" aux Golden Globes 2019 et remporte le prix du meilleur acteur aux Oscars.
À voir ou à revoir.

Prisonnière de l'île glacée de Trofimovsk (Dalia Grinkevičiūtė)

note: 5Goulag soviétique Médiathèque Brunoy - 22 avril 2020

Dans les années 1941-1942, sous Staline, 14600 lituaniens seront déportés vers la Sibérie Orientale. L'auteur, alors âgée de 14 ans, par un manuscrit original rédigé en 1949-1950, relate comme un cauchemar, sa jeunesse volée et l'enfer terrible des conditions de vie dans des baraquements non chauffés construits de mousse et de glace, le dur labeur et tous les risques encourus à l'occasion de vols de quelques planches de bois. La deuxième partie du livre, à partir de 1974, est consacrée à sa vie de médecin de campagne, à Kaunas en Lituanie sous l'oeil omniprésent du Parti. Dalia Grinkeviciuté, fragilisée par les épreuves, décrit également toutes ses difficultés rencontrées pour exercer correctement son métier ainsi que tous les crimes commis sous l'ordre du KGB.Ces mémoires d'exil et de répression par l'Union Soviétique ont été publiés et font partie du programme scolaire lituanien, enrichies par les dessins de Gintautas Martynaitis. Ce témoignage émouvant livre un texte authentique et glaçant, remarquablement retranscrit par l'auteur aujourd'hui décédée, à connaître de tous, pour ne pas oublier...

Vouloir toucher les étoiles (Mike Horn)

note: 5Persévérer dans ses rêves Médiathèque Brunoy - 21 avril 2020

Mike Horn retrace en toute sincérité, les grandes étapes de son existence. Depuis son enfance en Afrique du Sud jusqu'à sa nouvelle tentative de grimper au sommet du K2, il relate avec pudeur la disparition de son père ainsi que celle de sa femme Cathie en 2015, sa croix du Sud dont l'esprit l'accompagne dans chacune de ses aventures. Mike Horn témoigne de ses exploits, tel le premier tour du monde en solitaire autour de l'Equateur sans moyen de transport motorisé, de son courage immense lié à une fatigue extrême pour grimper au-delà de 7000 mètres parfois en solo et de partager sa joie avec d'autres alpinistes dans la "zone de la mort". Ces grands sommets deviennent la plus grande décharge du monde sont un amer constat.
Pour cet explorateur hors normes, l'enseignement de son père demeure une valeur importante à suivre : "Si tu gardes les pieds sur terre, tu peux toucher les étoiles mais si tu essaies de voler sans un point d'appui, tu n'iras pas loin".
Témoignage émouvant, enrichi de nombreuses photos en couleur, Mike Horn, nous conseille une philosophie à adapter au quotidien : rester humble, vivre simplement afin d'affronter les problèmes au quotidien. En 2019, cet aventurier de l'extrême s'est lancé avec l'explorateur norvégien Borge Ousland dans une traversée à skis de randonnée. Pour ressentir de fortes émotions, lisez sans tarder cette belle leçon de vie !

Hansel et Gretel (Hervé Le Goff)

note: 3Conte des frères Grimm : Réussir à surmonter les obstacles Médiathèque Brunoy - 21 avril 2020

Abandonnés dans une forêt sombre, par leurs parents trop pauvres, un petit garçon, Hansel et sa soeur Gretel découvrent la maison bien appétissante d'une vieille femme, fabriquée en sucre, pain d'épices et bonbons. Et là, horreur, la vieille femme est une sorcière qui va beaucoup nourrir les enfants et leur donner du travail. Ils sont malins et vont s'entraider pour enfermer l'horrible personnage dans un four.
Ludique pour lire les premiers contes. Ce petit album a peu de matière à toucher, juste un papier brillant rouge pour un mur. L'histoire serait plus drôle si le petit lecteur pouvait pousser lui-même la sorcière dans le four en pop-up. Peu adapté à un enfant de moins de 3 ans qui peut se sentir effrayé en forêt.

Quelqu'un m'attend derrière la neige (Timothée de Fombelle)

note: 4Un conte bouleversant Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

C'est l'histoire de trois destins qui vont se croiser une nuit de Noël. Une hirondelle rebelle, poussée par un instinct contraire à son espèce, se dirige vers le Nord. Freddy, livreur de glaces italiennes, parcourt les routes avec son camion réfrigéré. Et un clandestin africain tente d'atteindre l'Angleterre... Texte et illustration nous offrent un conte bouleversant. Mais rien de mièvre dans cette histoire pleine d'humanité, qui aborde en toile de fond le sujet des migrants.

Le Pavillon d'or (Yukio Mishima)

note: 3Le sens de la beauté Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Mishima s’est appuyé sur une histoire réelle, la vie d’un jeune moine bouddhiste, nommé Mizogushi, qui intègre l’un des plus célèbres temples du Japon, à Kyoto, le Pavillon d’Or. Les faits se déroulent de la fin de la 2e guerre mondiale jusqu’à 1950 (date de l’incendie du temple). Depuis 1945, le Japon est occupé de manière assez brutale par les troupes américaines et plusieurs scènes s’y réfèrent. On sent bien le sentiment de déshonneur et de honte de la société japonaise de cette époque et Mishima le fait parfaitement ressentir dans plusieurs scènes.
Mizogushi, qui est le narrateur dans le roman, est bègue et a de grandes difficultés à communiquer avec autrui. Pauvre, d’un physique disgracieux, d’un caractère solitaire, tourmenté, et indiscipliné (il a du mal avec l’autorité), il est la plupart du temps seul avec lui-même et ses pensées. Il a un manque évident d’empathie pour les autres, qui le lui rendent bien.
Donc, en découle un sentiment d’injustice et un désir de vengeance envers la société. Il bascule peu à peu dans le vice, le délire puis l’anarchie ou la semi-folie suivant la lecture que l’on fait du roman. Il fait une fixation depuis son plus jeune âge sur le sens de la beauté et son hypothétique signification (c’est le thème central du roman). Ne trouvant pas de réponse, son amour se transforme en haine, et il décide de détruire par le feu ce qui est pour lui la quintessence du beau, le pavillon d’or.
Le livre est partagée en deux. D’un coté, l’explication philosophique de la beauté, très occidentale. Et de l’autre, l’esthétique japonaise pure : la poésie du texte, la description des lieux, de la vie au temple.
La construction du roman est assez austère et le personnage principal, qui peut toucher un temps par son parcours toujours en marge et le peu d’amour qu’il a reçu, reste quand même antipathique. C’est bien sûr voulu par Mishima, mais malgré tout, cela engendre une ambiance froide et plate. Le tout est très intellectualisé, théorisé, et cela freine l’ « action » ; le naturel manque. Le livre date de la fin des années cinquante, et cela se sent.
Il y a des scènes très belles, très sensuelles. D’autres profondes et intenses, très dures, ou l’on sent la solitude ou la perversité du narrateur. Mais il manque des détails, avec des exemples pour comprendre le basculement progressif vers la folie, plutôt qu’une réflexion philosophique, souvent obscure, sur l’esthétique. Cela aurait étoffer un peu plus le roman.
Mais ce n’est pas un récit. Et la difficulté c’est que le personnage principal Est le narrateur ; donc difficile à retranscrire par Mishima. Il nous oblige à faire le travail de compréhension de la pensée de Mizogushi et de son cheminement ; de sa froideur et de sa mise en marge progressive. Mais est-ce vraiment de la folie ?

Oeuvre non trouvée

note: 5A voir absolument ! Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Après un licenciement économique, Thierry se retrouve au chômage. Entre les rendez-vous inutiles auprès d'une agence d'emplois et les entretiens, il doit subvenir aux besoins de sa famille. Un jour, il finit par retrouver du travail comme agent de sécurité dans une grande surface. Officiellement, il doit surveiller les clients pour empêcher les vols. Jusqu'où ira t-il dans la compromission afin de garder son travail ? Magnifiquement filmé, ce film noir décrit une situation sociale très dure. La caméra suit Vincent Lindon sans porter le moindre jugement sur les faits et les situations. Chacun reste libre de se faire son avis sur la complexité des faits. COUP DE CŒUR !!!

Oeuvre non trouvée

note: 5A dévorer sans retenue ! Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Trois femmes avec la même soif de liberté...
Inde : Smita, une intouchable, réalise qu'elle devra fuir afin d'échapper à sa misérable condition. Sicile : Giulia, ouvrière dans l'entreprise paternelle, découvre que la ruine menace sa famille. Canada : Sarah, promue à un belle carrière au sein d'un cabinet d'avocats, apprend qu'elle souffre d'une terrible maladie. Trois femmes bouleversantes, liées entre elles, sans le savoir, décident de changer alors le cours de leur vie.

Oeuvre non trouvée

note: 4Perversité d'un écrivain ou dérives d'une époque Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Vanesse Springora débute son récit par la rencontre de Gabriel Matzneff au cours d'une soirée à laquelle sa mère l'a entraînée. Celui qu'elle nomme G, est un écrivain de 50 ans à la présence cosmique dont elle ignore tout. Il séduit son auditoire ainsi que la jeune fille. Un père aux abonnés absents, une mère flattée, un immense besoin d'être regardée, les professeurs et les médecins ferment les yeux. V. débute une relation étrange avec G. qui ne lui dissimule pas non plus son attirance pour les adolescents (filles et garçons) jusqu'au jour où elle l'aperçoit dans la rue au bras d'une autre jeune fille. V. va le quitter malgré la culpabilité utilisée par sa mère. Fragilisée, elle consommera de la drogue. Aujourd'hui éditrice aux éditions Juillard, Vanessa Springora dévoile son histoire sans haine. Ses révélations nous questionnent sur la pédophIlie et les milieux littéraires des années 80. Une jeune fille peut-elle être consentante à 14 ans ?. L'association "Innocence en danger" demande que les ouvrages de Gabriel Matzneff soient retirés définitivement de la vente.

La serpe (Philippe Jaenada)

note: 4Affaire criminelle Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Philippe Jaenada, à l'aide d'importantes archives, reprend méticuleusement toute l'enquête d'un crime diabolique qui s'est déroulé dans le Périgord il y a plus de 70 ans, avec le souci évident de découvrir la vérité. Que s'était-il passé en effet une nuit d'octobre 1941 dans le château d'Esquoire, où sont retrouvées assassinées deux membres de la famille d'Henri Girard (le père, la tante, ainsi que la bonne) avec une serpe. Pourtant malgré les circonstances atroces, il fait preuve d'un détachement insupportable ; arrêté, il risque la peine de mort. Mais au tribunal de Périgueux, avec l'appui de Maître Maurice Garçon, ténor du barreau et ami de son père, il sera finalement acquitté en 1943. L'opinion publique reste à jamais persuadée de sa culpabilité. 7 ans plus tard, Henri Girard prendra alors le pseudonyme de Georges Arnaud (célèbre écrivain) pour écrire "Le salaire de la peur".
Remarquable investigation palpitante pour une affaire qui n'a jamais été vraiment élucidée : criminel ou innocent ? Roman de plus de 600 pages, se lit comme un polar.

Oeuvre non trouvée

note: 4Le mystère de la forêt Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Avec ses amies Noire la souris et Josée la Chenille, Yok-Yok petit personnage au béret ressemblant à un champignon rouge, va rencontrer un ours, un martin pêcheur et un grand papillon aux reflets changeants. Mais la pénombre arrive, une chouette va aider ce petit monde à retrouver son chemin. Une liste de questions peut aider à mieux comprendre le texte. De belles illustrations riches en détails s'étalent sur chaque double page, les animaux prennent vie dans ce grand terrain de jeux avec un peu d'inquiétude à la fin de l'histoire.
Très ludique. Etienne Delessert est un écrivain, illustrateur, artiste peintre et a été récompensé plusieurs fois pour ses illustrations. A partir de 3 ans sans hésitation pour découvrir les secrets de la forêt.

La libraire de la place aux Herbes (Éric de Kermel)

note: 4Hymne à la lecture ! Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Professeur de français, Nathalie décide de quitter l'agitation de Paris pour s'installer à Uzès dans le Gard. Son mari architecte continue son travail à distance. Elle a besoin d'occupation, ne souhaite pas retravailler dans l'enseignement ; elle achète la petite librairie de la place aux herbes. Elle aime les livres. A la rencontre de personnes plus ou moins différentes qui ont, comme elle, la passion de la lecture, elle va s'épanouir dans ce nouveau lieu.
A chaque chapitre, qui ressemble à une nouvelle, Nathalie devient la confidente de ses clients. Les moments d'échanges et de conseils, avec cette libraire souriante et généreuse, se transforment en petits bonheurs et invitent aussi le lecteur à méditer. Nombreux titres d'ouvrages référencés qui donnent envie de lire. la vie à Uzès paraît agréable. Bonne lecture !

J'accueille et j'observe les oiseaux dans mon jardin (Gilles Leblais)

note: 5Hôtes sympathiques de nos jardins Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Quel étonnement, ouvrez vos fenêtres...Les mesures de confinement baissent le volume sonore; elles permettent d'entendre à nouveau le merveilleux gazouillis des oiseaux.
Gilles Leblais ornithologue, nous livre ses conseils avisés pour attirer et protéger ces précieux auxiliaires efficaces. Par le biais d'aménagements et des plantations judicieusement bien choisis, à l'aide de plans de montage fournis accompagnés de photos, il est possible de fabriquer des nichoirs généralement en bois ou en béton de bois, adaptés à la taille de chaque espèce. L'auteur nous livre des portraits d'oiseaux parmi les plus familiers comme la mésange charbonnière à la tête et la gorge noire, aux joues blanches, au ventre jaune barré de noir, curieuse et vive, qui parfois, vient sur les rebords de nos fenêtres ou l'infatigable et acrobate mésange bleue, reconnaissable à sa calotte et à ses ailes bleu cobalt avec une raie blanche. Pour tous les amoureux de la nature, enrichi de belles photos avec un commentaire précis, ce guide est nécessaire pour continuer d'écouter des chants discrets ou virtuoses, indispensables à notre bonne humeur.

Oeuvre non trouvée

note: 4Le Mont Saint Michel : symbole d'un pouvoir Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

L'auteur imagine le retour d'un vieil homme au Mont-Saint-Michel. Il y a plus de 80 ans, sa mère, à la suite d'un vol une nuit d'hiver d'une couverture en laine pour lui tenir chaud, est condamnée par la justice à 5 ans de réclusion. Dans la pire prison de France, les détenus travaillent pour améliorer leurs maigres menus et s'acheter du cidre, du tabac ou des couvertures ; ils vivent dans des conditions épouvantables, l'eau ruisselle des plafonds, le vent glacé s'engouffre par les fenêtres cassées. Les prisonniers tombent malades, malgré les soins prodigués par Sœur Euphrasie, la mère d'Augustin s'affaiblit de jour en jour. Il décide alors avec Jules, l'un des gardiens, de la faire évader. Les illustrations, véritables aquarelles, permettent de donner encore plus de sincérité à l'émouvante histoire. Vous trouverez des pages documentées à la fin du livre pour en apprendre un peu plus sur ce lieu mythique. A lire à partir de 8 ans : Fabien Grégoire, après des études à l'école Saint-Luc de Bruxelles, vit en France et participe aussi à des expositions. Dernier ouvrage paru : "La première guerre mondiale".

La mule (Clint Eastwood)

note: 5Passeur de coke Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

De son vrai nom, léo Sharp, ancien militaire américain, Earl Stone est un horticulteur qui se passionne pour les hémérocalles. Suite à des problèmes financiers, son entreprise est en faillite. A plus de 80 ans, Il accepte un petit boulot, conduit un petit pickup mais reste hanté par les erreurs du passé. C'est ainsi qu'il devient passeur de drogues à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique pour le cartel de Sinaloa, dirigé par le dangereux Joaquim Guzman. Au fur et à mesure des missions, des liens se tissent avec les gangsters. Il gagne énormément d'argent, gâte sa famille, ses amis en essayant de rattraper le temps perdu. Qui peut se méfier d'un vieil homme sympathique ? Mais la police enquête.
Clint Eastwood, réalisateur et acteur nous prouve que, malgré ses 88 ans, il demeure toujours au sommet de son art et laisse pour les siens un message personnel en impliquant sa propre fille Alison. A déconseiller pour tous ceux qui recherchent de l'action. Biopic palpitant, drôle, bouleversant avec des acteurs connus comme Andy Garcia, Bradley Cooper. Ce film nous introduit dans l'intimité de la société américaine ; malgré les luttes engagées contre les trafics illicites, le pays reste encore un gros consommateur de stupéfiants. A regarder sans tarder !

Green Book (Peter Farrelly)

note: 5Naissance d'une incroyable amitié Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Histoire véritable de Franck Anthony Vallelonga (surnommé Tony Lip pour sa langue bien pendue), videur italo-américain travaillant dans une boîte de nuit appelée "Copacabana" à Manhattan, fréquentée par la mafia et les célébrités ; il accepte de devenir le chauffeur et le garde du corps de Don Shirley, pianiste virtuose compositeur afro-américain. Tout au long du périple de Manhattan au sud profond des États-Unis, à bord d'une Cadillac, à l'aide d'un Green Book (guide de voyage pour les afro-américains), Tony, un blanc d'origine modeste, va se cultiver en écoutant les conseils de l'artiste pour écrire des lettres d'amour à sa femme, va aussi apprendre l'humilité et l'acceptation des différences ; tandis que Don Shirley, taciturne et solitaire, va découvrir parfois l'impossibilité de dîner au restaurant où il est censé donner un concert ; leur road-movie tourmenté sera ponctué de musique, d'affronts, de bagarres face au racisme ambiant. Le duo, va peu à peu, s'apprécier en se liant d'une profonde amitié. Peter Farrelly présente un film sur la question de l'identité, touchant, drôle avec des personnages de classe et d'orientation sexuelle totalement opposée ; Trois oscars seront obtenus en 2019, dont celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Mahershala Ali qui, en l'absence d'archives, a travaillé avec le compositeur Kris Bowers. Pour son interprétation, l'acteur Viggo Mortensen a pris 20 kgs . Le scénario est co-écrit par Nick Vallelonga, fils aîné de Tony Lip. Belle découverte humaine pour cette relation inattendue...

Moins qu'hier, plus que demain (Fabcaro)

note: 4Déconvenues au sein du couple Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Fabcaro, synonyme de Fabrice Caro nous offre des tranches de vie avec à chaque page un duo différent évoluant au cours de la journée. Le dessin est minimaliste, réalisé avec peu de décors peints en pastels d'une couleur similaire. L'auteur change légèrement par un simple détail l'expression des visages
L'humour employé est noir et grinçant et vous allez beaucoup rire !
La bande dessinée créée en 2018 a été adaptée par Canal +.

Jappeloup (Christian Duguay)

note: 5Un rêve d'adolescent Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Histoire fabuleuse de la rencontre d'un jeune avocat Pierre Durand qui abandonne sa carrière et Jappeloup, un cheval hongre, noir, assez petit, aux qualités exceptionnelles, pourtant doté d'un caractère indiscipliné, fils d'un père trotteur et d'une mère pur-sang. Ensemble, ils vont participer à de nombreux concours et remporter les jeux olympiques de Séoul en 1988.
Par ce biopic, Christian Duguay, réalisateur québécois, passionné d'équitation, nous immerge complètement dans le monde hippique et la compétition équestre. Entouré de nombreux acteurs comme Daniel Auteuil, Marina Hands, Théky Karyo, Guillaume Canet a réinventé le scénario en s'inspirant de ses propres relations avec son père. Après le tournage, il a repris le chemin de la compétition de saut d'obstacles.

Oeuvre non trouvée

note: 3Douleur des choix, mensonge et culpabilité. Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Tom Sherbourne, ancien combattant de la première guerre mondiale, accepte un poste de gardien de phare et accompagne sa jeune femme sur la petite île de Janus Rock à l'ouest de l'Australie. Ils sont amoureux et veulent agrandir leur famille. Mais leur bonheur est assombri ; Isabel ne peut pas enfanter et sombre peu à peu dans le désespoir. Un jour, après une tempête, une embarcation échoue sur la plage avec à son bord, un homme mort tenant dans ses bras un bébé miraculeusement vivant. Le désir d'Isabel est si violent qu'elle veut à tout prix le garder pour elle et cacher ce terrible secret. Que va décider Tom par amour pour son épouse ?
Alors qu'à terre, il va apprendre qu'une veuve pleure les siens tragiquement disparus. La vérité va-telle éclater ?

Premier roman de la romancière australienne, M. L. Stedman nous raconte une histoire sombre et touchante ainsi que le quotidien maritime sur une île perdue aux personnages simples marqués par la rudesse de leur vie isolée. Un bon moment chargé d'émotions où les sentiments oscillent entre douleur des choix, mensonge et culpabilité.
Un film, disponible à la médiathèque, inspiré du roman a été porté à l'écran par le réalisateur Derek Cianfiance en 2016.

Les fleurs sauvages (Holly Ringland)

note: 5Invitation à un voyage lointain et sensoriel Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Au bord de la mer en Australie, une histoire qui raconte le destin d'Alice Hart qui vit avec sa maman Agnès, femme soumise et Clem son père, un homme violent. Bravant les interdits, la petite fille va entrer dans son atelier et oublie une lampe allumée. Sauvée de l'incendie qui coûtera la vie des siens, suite à une longue hospitalisation, Alice, marquée à jamais, est emmenée par sa grand-mère June dans sa propriété horticole dans les terres à Thornfield, où elle cultive des fleurs sauvages. A ses côtés, Alice se reconstruit et découvre le langage des fleurs. Mais l'histoire des Hart est hantée par de nombreux secrets. Elle devient une jeune femme, tout en cherchant à connaître ses origines et tous les mystères enfouis depuis des générations.
Ce livre, avec une couverture magnifique, a le mérite d'être ouvert, chaque chapitre est précédé d'une esquisse avec l'explication d'une fleur sauvage.
L'auteur nous offre un premier roman bouleversant qui dévoile le passage de l'enfance vers le monde adulte. C'est également une véritable ode à l'Australie par les descriptions des jardins fleuris, du désert rouge, de la mer ; les personnages féminins de cette saga familiale sont attachants. A découvrir !

Alita - Battle Angel (Robert Rodriguez)

note: 4Un monde de cyborg et de motorball Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

En 2563, 300 ans après "l'effondrement", catastrophe liée à la guerre entre la Terre et Mars, le Dr Dyson Ido, spécialiste de biomécanique, trouve le corps d'une cyborg dans une décharge. Il la ramène dans sa clinique et la répare. Celle-ci se réveille amnésique. Renommée Alita, elle découvre le monde aux côtés d'Ido puis d'Hugo, un revendeur de pièce détachée avec qui elle se lie. Alita se découvre très rapidement des aptitudes au combat hors normes et part en quête de sa vraie identité. Alita Battle Angel est l'adaptation du célèbre manga "Gunnm" de Yukito Kishiro. Je n'ai pas lu le manga et je n'avais donc aucune appréhension ou préjugé lors de mon visionnage du film. Je dois dire qu'Alita Battle Angel m'a conquise. L'univers est incroyable, très bien retranscrit à l'écran (les images de la ville d'Iron City sont magnifiques, mystérieuses et angoissantes lorsque l'on approche de ses bas-fonds.), les personnages touchants (bien que certains mériteraient un développement plus approfondi). Mais ce sont bel et bien les scènes de combats qui m'ont le plus impressionné. Je me suis sentie totalement immergée et je n'avais aucun mal à m'imaginer à la place de l'héroïne. Ces scènes, que je trouve souvent surfaites au cinéma, me semblent ici tout à fait adaptées. J'ai passé un excellent moment devant Alita Battle Angel que je ne peux que vous conseiller.

Remember Me (Allen Coulter)

note: 2Existences égarées Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

À New York, Tyler, marqué par une tragédie familiale, jongle entre ses études, ses relations tendues avec son père et ses moments privilégiés avec sa jeune sœur, Caroline, artiste isolée des enfants de son âge, qu'il tente de protéger. Au sortir d'une soirée arrosée, il est arrêté et enfermé par l'agent Craig. Pour se venger, Tyler décide alors de séduire sa fille, Ally, étudiante dans son université. Mais les deux, très semblables, tombent amoureux.
Il faut sans doute se mettre dans une certaine ambiance lorsqu'on décide de regarder un film romantique : il y a de fortes chances pour qu'il soit emprunt de grands moments de romantisme et peut être d'une ou deux tirades énamourées. "Remember me" est beaucoup plus simple que ça. Certes, le scénario semble un peu tiré par les cheveux, mais l'histoire d'amour entre ces deux jeunes gens est finalement assez banale. Et il est facile de passer un bon moment devant ce film, qui offre, par ailleurs, une vision assez réaliste de New York.
Le jeu des acteurs est assez juste. Leur interprétation a été globalement salué par la critique. N'étant pas une fan du genre, le pari de me lancer dans ce film était risqué. Malheureusement pour moi, dès les premières minutes du film, j'ai deviné qu'elle en serait la fin. Et j'ai donc passé le film à attendre que ce dénouement se produise. Cela ne m'a pas aidé à l'apprécié et j'ai eu du mal à être convaincue par l'histoire d'amour d'Ally et Tyler, mais leurs histoires respectives et celles des autres personnages (notamment Caroline) m'ont touché. Il manque un je-ne-sais-quoi au film pour que je l'apprécie totalement, mais force est de reconnaître qu'il propose une histoire sincère, à laquelle chacun peu s'identifier, et ce faisant, un bon moment devant son écran.

Oeuvre non trouvée

note: 4La haine des femmes Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

"L'archipel des larmes" raconte l'histoire de plusieurs femmes : policières, jeunes mères, femmes assassinées. En 1944, Elsie, la première d'entre elles, jeune auxiliaire de police, découvre le cadavre d'une femme assassinée, clouée à son plancher. Britt-Marie, trente ans plus tard, découvre une autre femme assassinée dans les mêmes conditions. Le lien est évident, elle mène l'enquête. Le meurtrier fait à nouveau fois parler de lui dans les années 80. Hanne, l'une des premières profileuses se lance alors à sa recherche. L'enquête arrive à son terme en 2019 lorsque Malin reprend le flambeau. Camilla Grebe signe ici un très bon roman policier qui lui a d'ailleurs valu le prix du meilleur roman scandinave. L'intrique se déroule sur plus de 70 ans et donne à voir l'évolution de la Suède et de sa société. À chaque époque, le lecteur suit l'enquête du point de vue d'une femme : le roman prend donc un accent, volontairement ou non, très féministe et donne à voir une autre facette de la Suède pays souvent érigé en parangon de l'égalité homme-femme. L'effet de répétition des meurtres, le rappel à chaque nouvelle époque des événements passés peut créer un sentiment de lassitude. Mais chacune apporte son lot de nouveautés (changement de personnages, de société, de façon d'aborder l'enquête) et maintient le suspens. Après ma lecture de "Le journal de ma disparition" que j'avais beaucoup apprécié, L'archipel des larmes confirme mon appréciation et me donne envie de poursuivre ma découverte de l'œuvre de Grebe.
*** Disponible en numérique

La sentence (John Grisham)

note: 4Un mystère familial Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

En octobre 1946, Pete Banning fermier dans le Mississippi et héros de la Seconde Guerre mondiale, se rend à Clanton dans l’Église méthodiste et abat le révérend Dexter Bell, grand soutien de la famille Banning lors de l’absence du père parti au front. Pete ne cache pas son meurtre, au contraire, il le revendique, mais refuse obstinément d’expliquer son geste, laissant sa communauté et sa famille dans l’incompréhension totale.
Je découvre donc John Grisham avec La sentence et le moins que je puisse dire c’est que cette lecture, à peine l’avais-je terminé, m’a donné envie d’ouvrir un autre volume de l’auteur. L’univers créé par Grisham est captivant : il y a d’abord l’ambiance des champs de coton du sud des Etats-Unis encore ségrégationniste. Puis celle des forêts tropicales des Philippines, où se joue le théâtre de la Seconde Guerre mondiale. Cet univers, c’est aussi celui de la cour de justice qui tente de comprendre les raisons de cette affaire. Et c’est, enfin, une plongée, immersive, dans une famille et ses secrets.
Les différentes phases du roman distillent bien des indices et les théories s’échafaudent facilement. Mais le lecteur attend les toutes dernières pages pour les confronter à la réalité créée par Grisham. La tension est parfaite entre l'envie de rester dans cet univers, de découvrir un peu plus chacun des personnages et celle d’arriver le plus rapidement possible à la fin du roman, pour découvrir le fin mot du mystère entourant la mort de Dexter Bell.
*** Disponible en numérique

Oeuvre non trouvée

note: 4La haine des femmes Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

"L'archipel des larmes" raconte l'histoire de plusieurs femmes : policières, jeunes mères, femmes assassinées. En 1944, Elsie, la première d'entre elles, jeune auxiliaire de police, découvre le cadavre d'une femme assassinée, clouée à son plancher. Britt-Marie, trente ans plus tard, découvre une autre femme assassinée dans les mêmes conditions. Le lien est évident, elle mène l'enquête. Le meurtrier fait à nouveau fois parler de lui dans les années 80. Hanne, l'une des premières profileuses se lance alors à sa recherche. L'enquête arrive à son terme en 2019 lorsque Malin reprend le flambeau. Camilla Grebe signe ici un très bon roman policier qui lui a d'ailleurs valu le prix du meilleur roman scandinave. L'intrique se déroule sur plus de 70 ans et donne à voir l'évolution de la Suède et de sa société. À chaque époque, le lecteur suit l'enquête du point de vue d'une femme : le roman prend donc un accent, volontairement ou non, très féministe et donne à voir une autre facette de la Suède pays souvent érigé en parangon de l'égalité homme-femme. L'effet de répétition des meurtres, le rappel à chaque nouvelle époque des événements passés peut créer un sentiment de lassitude. Mais chacune apporte son lot de nouveautés (changement de personnages, de société, de façon d'aborder l'enquête) et maintient le suspens.
Après ma lecture de "Le journal de ma disparition" que j'avais beaucoup apprécié, L'archipel des larmes confirme mon appréciation et me donne envie de poursuivre ma découverte de l'œuvre de Grebe.

Un Long Dimanche de fiançailles (Jean-Pierre Jeunet)

note: 3A la recherche de l’amour perdu Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

"Un long dimanche de fiançailles" fait partie de ces films qu’on ne présente plus, car ils sont connus de tous ou presque. Cette adaptation du roman éponyme de Sébastien Japrisot met en scène l’histoire de Mathilde, jeune femme persuadée que son amant Manech a survécu à sa condamnation à mort pour automutilation dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Alors que la France tente de se reconstruire, Mathilde mène, inlassablement, son enquête.
À l’époque de mon premier visionnage, je venais de refermer le roman de Sébastien Japrisot et encore enivrée de ma lecture, le film, malgré quelques incohérences et partis pris éloignés du roman, m’avait beaucoup plu.
Aujourd’hui, si je suis toujours fascinée par l’univers créé par Japrisot, son adaptation à l'écran me convainc moins. Les éléments qui m’avaient enthousiasmée me laissent aujourd’hui perplexe : je n’ai pu me détacher du sentiment que Jeunet avait voulu faire une grande œuvre, une fresque romanesque. Et je comprends que l’on puisse tirer une telle chose du roman de Japrisot mais je suis davantage intéressée par la simplicité et la pureté de cette histoire d'amour. Bien sûr, cette simplicité est présente dans le film, mais son esthétique, qui vieillit d'ailleurs assez mal selon moi, ne lui rend pas hommage.
Cette critique pose les questions de l'évolution du rapport à une œuvre, du rapport entre une œuvre originelle et son adaptation (et ce que peut en tirer le spectateur). Ce n’est ici finalement que la critique des partis pris d’un réalisateur, au regard de goûts relatifs et personnels. Le film n'en reste pas moins divertissant et je le regarderai de nouveau avec plaisir, ne serait ce que pour le jeu des acteurs (je pense spontanément à Dominique Pinon, Chantal Neuwirth et Albert Dupontel).

Oeuvre non trouvée

note: 4Un mystère familial Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

En octobre 1946, Pete Banning fermier dans le Mississippi et héros de la Seconde Guerre mondiale, se rend à Clanton dans l’Église méthodiste et abat le révérend Dexter Bell, grand soutien de la famille Banning lors de l’absence du père parti au front. Pete ne cache pas son meurtre, au contraire, il le revendique, mais refuse obstinément d’expliquer son geste, laissant sa communauté et sa famille dans l’incompréhension totale. Je découvre donc John Grisham avec "La sentence" et le moins que je puisse dire c’est que cette lecture, à peine l’avais-je terminé, m’a donné envie d’ouvrir un autre volume de l’auteur. L’univers créé par Grisham est captivant : il y a d’abord l’ambiance des champs de coton du sud des États-Unis encore ségrégationniste. Puis celle des forêts tropicales des Philippines, où se joue le théâtre de la Seconde Guerre mondiale. Cet univers, c’est aussi celui de la cour de justice qui tente de comprendre les raisons de cette affaire. Et c’est, enfin, une plongée, immersive, dans une famille et ses secrets. Les différentes phases du roman distillent bien des indices et les théories s’échafaudent facilement. Mais le lecteur attend les toutes dernières pages pour les confronter à la réalité créée par Grisham. La tension est parfaite entre l'envie de rester dans cet univers, de découvrir un peu plus chacun des personnages et celle d’arriver le plus rapidement possible à la fin du roman, pour découvrir le fin mot du mystère entourant la mort de Dexter Bell.

Que fais-tu Fantine ? (Emmanuelle Houdart)

note: 4Promenade dans un monde imaginaire Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Fantine une petite fille part à la recherche d'objets et de personnages cachés dans chaque page, les dessins très colorés débordent d'imagination. La dernière page donne les réponses aux devinettes. Emmanuelle Houdart illustratrice et peintre, mêle dans cette histoire la fantasmagorie ainsi que la réalité dans un univers qui touche les enfants.

Du bruit sous le lit (Mathis)

note: 3Peurs nocturnes Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

En pleine nuit, un petit garçon commence à parler avec un monstre dégoûtant, le plus abominable de la terre et le compare à un géant qui mange un poulet, boit un litre de bière d'un coup. Finalement, l'affreuse créature ne fait pas le poids et disparaît de la chambre ! Histoire drôle pour vaincre les cauchemars. Jean-Marc Mathis dit Mathis (auteur, illustrateur, créateur de bandes dessinées) a obtenu le prix des incorruptibles catégorie maternelle en 2006.

Oeuvre non trouvée

note: 4Lien de filiation Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Un petit cheval grandit en l'absence du père parti sans regret dans un pays lointain avec de grandes montagnes qui disparaissent dans le ciel. Sa mère lui conseille de ne pas penser à ce père puissant et fort, assimilé à un humain. La seule chose que le petit cheval connaît, c'est qu'il savait courir comme aucun autre. Pourtant, il devient adulte. Album à partir de 5 ans. L'auteur dessine les racines des arbres qui représentent le thème de la filiation. D'origine russe, Sonia Poliakova, présente lors d'un salon des illustrateurs à Brunoy, nous entraîne dans une histoire poétique.

Flans, fars et clafoutis (Isabel Lepage)

note: 4Gourmandises Médiathèque Brunoy - 20 avril 2020

Recettes classiques et originales pour 6 à 8 personnes. Une base avec des oeufs, du lait et du sucre pour élaborer 60 recettes salées ou sucrées avec des légumes et des fruits de saison pour toute la famille. Avec des conseils simples et des variantes pour varier les plaisirs comme le flan aux pommes caramélisés où la maïzena sera remplacée par de la farine de châtaigne ou de blé noir, la pâte brisée par de la pâte feuilletée parfumée avec de la poudre d'amandes ou de noisettes ; la recette du far aux pruneaux peut être réalisée avec des abricots secs, des figues ou des dattes. Régalez-vous !

Groudoudou et Ptititie découvrent ... le Japon (Anne-Sophie Coppin)

note: 5Voyage au pays du soleil levant Médiathèque Brunoy - 10 avril 2020

Partir à la découverte d'un nouveau pays, c'est ce que permet l'histoire du gros matou, Groudoudou et de la petite souris, Ptititie qui s'envolent de Paris vers le Japon. L'album cartonné, illustré permet d'apprendre quelques notions clés avec plusieurs mots de vocabulaire de base pour une première approche sur ce pays lointain. L'auteur (responsable d'entreprise, professeur) partage ses goûts et ses connaissances des voyages dans ses ouvrages, le prochain "Roucoucou et Pepita découvrent...le Brésil paraîtra en mai prochain. Claire Shorrock vit à Bristol et illustre parfois ses propres histoires.

Les Plantes dépolluantes (Ariane Boixière)

note: 4Ces plantes qui nous veulent du bien ! Médiathèque Brunoy - 10 avril 2020

Découvrez le pouvoir de vos plantes d'intérieur. Par exemple, saviez-vous que le palmier est efficace dans l'absorption du formaldéhyde, du benzène et du xylène. Les vertus de nos plantes d'intérieur ne se limitent pas à l'assainissement de nos maisons. Elles améliorent la circulation du son en évitant la réverbération d'ondes, participent à la lutte contre les vibrations nuisant au confort acoustique, qui peuvent provoquer des maux de tête et autres désagréments. Les gestes élémentaires donnés par Geneviève Chaudet, paysagiste d'intérieur et Ariane Boixière, journaliste passionnée par la nature, nous permettent d'améliorer notre santé avec leurs pouvoirs dépolluants. Inspirez-vous en découvrant la liste des plantes proposées.

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note: 4Passion amoureuse dévastatrice Médiathèque Brunoy - 9 avril 2020

15ème roman de l'auteur. Devenu accordeur de pianos à l'oreille absolue, Brodie Moncur un jeune écossais, supporte mal la tyrannie de son père. Il décide de partir à Paris pour exercer ses talents dans une filiale parisienne. Il y rencontre un vieux pianiste, John Kilbaron surnommé le "List irlandais" et la compagne de celui-ci, une jeune soprano russe, la très belle Lika Blum, dont il devient follement amoureux. Malaki, le frère de Kilbaron, dévoile leur liaison. Se croyant traqué, Brodie s'enfuit et n'a de cesse de voyager de Nice à Genève, de Trieste à Vienne jusqu'aux Iles Andaman, au large de l'Inde. Le personnage principal, Brodie, est très attachant ; il est le seul membre de sa famille à comprendre qu'il doit se libérer d'un père alcoolique. Les descriptions des villes, des quartiers, des coutumes, de 1894 à 1906, sont très vivantes. Bon moment de lecture, laissez-vous embarquez !...

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note: 5Prix Goncourt 2019 : Histoire d'une chute Médiathèque Brunoy - 9 avril 2020

Un homme un peu naïf, Paul Hansen, partage depuis deux ans une cellule de 6m2 avec Patrick Horton un hells angel, incarcéré pour meurtre. Le roman alterne entre les souvenirs du narrateur qui survit grâce aux fantômes du passé, (ses parents, sa compagne Winona, mi-indienne, mi-irlandaise qui le fait, en rêvant, encore voler dans son aéroplane et leur fidèle chienne Nanook) et ses dialogues quotidiens avec son compagnon d'infortune dans le pénitencier de Bordeaux, près de Montréal. Au temps du bonheur, que s'est-il passé pour Paul alors intendant à l'arrivée d'un nouveau gérant ? Livre incontournable et émouvant, le récit mélancolique est composé de personnages atypiques et plein de tendresse, une belle plume à découvrir...

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note: 3Un roman engagé, pulsionnel, désordonné et maladroit comme l’adolescence. Médiathèque Brunoy - 9 avril 2020

Livio a 17 ans. Il aime les hommes, depuis toujours. C’est en lui, c’est inné. Pas acquis.
Il n’a jamais franchi le pas. Il ne sait pas comment s’y prendre. C’est un secret qu’il ne peut dévoilé. Il n’y arrive pas. Même à sa meilleure amie Camille. Surtout pas à ses parents. Mais, au détour d’un voyage scolaire en Allemagne, il fait la connaissance d’un personnage qui a marqué son temps il y a une centaine d’années : Magnus Hirschfeld. Un scientifique, qui a tenté dans l’Allemagne en crise d’après la première guerre mondiale, de lutter contre la persécution des homosexuels. Il est aussi le premier à étudier la sexualité humaine sur des bases scientifiques. Livio a une révélation. Un déclic se fait en lui.
Alors, sous prétexe d’un exposé qu’il doit faire devant la classe qui devait parler du premier autodafé (la destruction par le feu) nazi en 1933, et qui justement, prit pour cible la bibliothèque de l’institut de sexologie qu’avait fondé Hirschfeld, il décide de faire son coming out. Beaucoup sentent bien le sujet bifurquer peu à peu. Ses camarades ne savent comment réagir. Le professeur d’Histoire non plus. Une énorme tension envahit la classe. Puis certains s’insurgent. D’autres se moquent. Quelques-uns tentent de comprendre. Camille qui est amoureuse de lui est profondément blessée.Livio n’avait pas prévu cela. Il pensait persuader, convaincre, lui, si timide habituellement. Il avait eu le courage ! Enfin ! Conquérir la liberté d’être lui-même... Il est anéanti. Brigitte Giraud m’a parfois perdu dans son récit saccadé. Les scènes, les années se percutent, s’imbriquent. On ne sait plus qui parle et quand. Livio n’est pas très convainquant. Il est jeune bien sûr. Et tout ça est sûrement fait à dessein. Mais malgré tout je reste sur ma faim.
Un roman court, engagé, pulsionnel, désordonné et maladroit comme l’adolescence.

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note: 4Ils sont devenus comme s’ils n’étaient jamais nés... Médiathèque Brunoy - 9 avril 2020

Nous sommes en 1992. Anthony a 14 ans. Fils d’ouvrier, sans éducation, son avenir est sombre. Il vit dans un patelin paumé du Grand Est, entre ville et campagne, ancienne terre de la sidérurgie française. Mais aujourd’hui, tout est fini. Délocalisées ou fermées, les usines du pays n’offrent plus rien à ses habitants. Pourtant ils restent. Ils restent parce que c’est leur terre ; aussi parce qu’ils n’ont nulle part où aller. Ici vit aussi Hacine, petit caïd de cette lointaine banlieue, perdue entre Metz et Nancy. C’est un fils d’émigrés marocains. Comme Anthony, il est né dans ce trou perdu. Ce sont les deux personnages principaux du roman que l’on va suivre pendant toute leur adolescence, autour desquels gravitent leurs familles, leurs amis. Ils se connaissent de loin en loin. Leurs pères travaillaient ensemble dans la dernière aciérie du pays, avant qu’elle ne ferme il y a quelques années. Ces deux familles sont liées par un mystérieux destin commun. En effet, chaque événement majeur, chaque changement important a impliqué un de leurs membres réciproquement. Nicolas Mathieu réussit à nous faire ressentir cette ambiance dramatique où l’on s’attend au pire tout le long du livre. Comme le destin qui doit s’accomplir. L’intensité sourde monte au milieu de cette vie morose. Tels les héros homériques Achille et Hector, Anthony et Hacine sont irrémédiablement voués à s’affronter. Le paroxysme est atteint à la toute fin de l’histoire... Un beau roman social, bien que noir et pessimiste qui condamne toute velléité de changement et englue la jeune génération malgré son désir d’ailleurs à reproduire inlassablement les tares de son milieu socio-culturel. Il nous conte la vie de ces intouchables de l’occident, ces très nombreux laissés-pour-compte du monde moderne. Avec une très belle épigraphe en tête du livre, tiré de l’Ancien Testament qui résume parfaitement la fatalité des propos de l’auteur :"Il en est dont il n’y a plus de souvenir, Ils ont péri comme s’ils n’avaient jamais existé ; Ils sont devenus comme s’ils n’étaient jamais nés, Et, de même, leurs enfants après eux."

Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (Jean-Paul Dubois)

note: 5Prix Goncourt 2019 : Histoire d'une chute Médiathèque Brunoy - 7 avril 2020

Un homme un peu naïf, Paul Hansen, partage depuis deux ans une cellule de 6m2 avec Patrick Horton un hells angel, incarcéré pour meurtre. Le roman alterne entre les souvenirs du narrateur qui survit grâce aux fantômes du passé, (ses parents, sa compagne Winona, mi-indienne, mi-irlandaise qui le fait, en rêvant, encore voler dans son aéroplane et leur fidèle chienne Nanook) et ses dialogues quotidiens avec son compagnon d'infortune dans le pénitencier de Bordeaux, près de Montréal. Au temps du bonheur, que s'est-il passé pour Paul alors intendant à l'arrivée d'un nouveau gérant ? Livre incontournable et émouvant, le récit mélancolique est composé de personnages atypiques et plein de tendresse, une belle plume à découvrir... Existe également en livre numérique.

Le consentement (Vanessa Springora)

note: 4Perversité d'un écrivain ou dérives d'une époque Médiathèque Brunoy - 7 avril 2020

Vanesse Springora débute son récit par la rencontre de Gabriel Matzneff au cours d'une soirée à laquelle sa mère l'a entraînée. Celui qu'elle nomme G, est un écrivain de 50 ans à la présence cosmique dont elle ignore tout. Il séduit son auditoire ainsi que la jeune fille. Un père aux abonnés absents, une mère flattée, un immense besoin d'être regardée, les professeurs et les médecins ferment les yeux. V. débute une relation étrange avec G. qui ne lui dissimule pas non plus son attirance pour les adolescents (filles et garçons) jusqu'au jour où elle l'aperçoit dans la rue au bras d'une autre jeune fille. V. va le quitter malgré la culpabilité utilisée par sa mère. Fragilisée, elle consommera de la drogue. Aujourd'hui éditrice aux éditions Juillard, Vanessa Springora dévoile son histoire sans haine. Ses révélations nous questionnent sur la pédophIlie et les milieux littéraires des années 80. Une jeune fille peut-elle être consentante à 14 ans ?. L'association "Innocence en danger" demande que les ouvrages de Gabriel Matzneff soient retirés définitivement de la vente. Existe aussi en livre numérique.

Billy Elliot (Stephen Daldry)

note: 5Croire en ses rêves Médiathèque Brunoy - 7 avril 2020

1984 : Dans le comté de Durham en Caroline du Nord, en pleine grève minière contre la fermeture des mines ordonnée par Margaret Thatcher alors premier ministre. Suite à la mort prématurée de sa mère, Billy Eliott, 11 ans, fils et frère de mineurs, s'occupe de sa grand-mère, la seule qui semble lui témoigner de la tendresse. Sans enthousiasme, Il pratique la boxe ; un jour, un cours de danse s'installe dans un coin de sa salle d'entraînement. Peu à peu, il développe un intérêt pour ce sport réservé aux filles en provoquant la colère de ses proches. Grâce à sa professeur, il va tenter de les convaincre, travaillant très dur en secret. Film conseillé à partir de 10 ans, avec quelques scènes violentes, l'acteur principal Jamie Bell, passionné de danse, âgé de 13 ans à l'époque, a été retenu parmi 2000 jeunes garçons, réalise ici une performance artistique ; la danse est décrite comme un moyen d'expression et de liberté, l'histoire nous apporte un aperçu du contexte social particulier au nord de l'Angleterre en 1984. A regarder en famille.

Oeuvre non trouvée

note: 4Passion amoureuse dévastatrice Médiathèque Brunoy - 6 avril 2020

15ème roman de l'auteur. Devenu accordeur de pianos à l'oreille absolue, Brodie Moncur un jeune écossais, supporte mal la tyrannie de son père. Il décide de partir à Paris pour exercer ses talents dans une filiale parisienne. Il y rencontre un vieux pianiste, John Kilbaron surnommé le "List irlandais" et la compagne de celui-ci, une jeune soprano russe, la très belle Lika Blum, dont il devient follement amoureux. Malaki, le frère de Kilbaron, dévoile leur liaison. Se croyant traqué, Brodie s'enfuit et n'a de cesse de voyager de Nice à Genève, de Trieste à Vienne jusqu'aux Iles Andaman, au large de l'Inde. Le personnage principal, Brodie, est très attachant ; il est le seul membre de sa famille à comprendre qu'il doit se libérer d'un père alcoolique. Les descriptions des villes, des quartiers, des coutumes, de 1894 à 1906, sont très vivantes. Bon moment de lecture, laissez-vous embarquez !...

Et toujours les forêts (Sandrine Collette)

note: 5Survivre à l'apocalpyse Médiathèque Brunoy - 6 avril 2020

Traîné de foyer en foyer, non désiré par Marie sa mère, abandonné à 5 ans par ses mots "File, merde", Corentin est confié aux bons soins de la grand-mère de son père qu'il n'a jamais connu. D'abord effrayé, il trouve auprès d'Augustine, une vieille dame un peu bourrue, une affection contenue et grandit dans un hameau austère au creux de la vallée des forêts. Une vie nouvelle commence alors. A 18 ans, il part poursuivre ses études à Paris. D'abord solitaire, le jeune homme se lit d'amitié avec un groupe et découvre l'insouciance. Par ailleurs, la chaleur augmente sans cesse, les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin, un événement improbable va se produire. Avec ses nouveaux amis, Corentin aime passer ses soirées à la lumière des bougies dans des galeries souterraines, lorsqu'une déflagration soudaine les retient prisonniers. Ils réussissent à remonter à la surface, mais dehors tout n'est que chaos, le monde est balayé par le feu. Corentin n'a alors qu'une obsession, retrouver Augustine. L'ambiance sombre, décrite par des phrases courtes, relate la fin d'un monde ; l'auteur, comme dans ses romans précédents, aborde un thème sensible et nous rappelle combien la vie est précieuse. A lire sans hésiter !

Je prépare mes potions pour le jardin (Brigitte Lapouge-Déjean)

note: 4Soins naturels au jardin pour une planète préservée Médiathèque Brunoy - 6 avril 2020

Ce livre est écrit par Brigitte Lapouge-Dejean jardinière en bio avec l'aide de Serge Lapouge ; ils nous font partager leur passion du jardin bio et leurs expériences. Cet ouvrage coloré décrit un large choix de préparations "maison" nécessaires pour l'entretien d'un beau jardin. Les recettes à base de plantes (macérations, décoctions, extraits fermentés ou purins de plantes) sont simples et indispensables. Grâce à des produits basiques achetés dans le commerce (l'argile, le bicarbonate de soude, la bière, le gros sel, l'huile de colza), les plantes à fleur, potagères et les arbres sont ainsi soignés en douceur. Les restes ne seront plus jetés dans la poubelle ; ils permettent d'obtenir de véritables potions magiques (le lait en badigeon ou en pulvérisation, le marc de café en arrosage, en surfaçage ou en répulsif persistant contre les fourmis).

Le Chasseur de papillons (Bernard Villiot)

note: 3Passion dévastatrice Médiathèque Brunoy - 6 avril 2020

Miss Kabuki, s'inspire des papillons aux reflets d'or et aux éclats d'argent pour confectionner des broches. Monsieur Mirliton n'aime ni les fêtes et les enfants, attrape les papillons avec un peu d'éther dans ses filets pour les épingler dans ses vitrines et certaines espèces vont disparaître. Alors, la jeune fille décide de donner une leçon à l'odieux chasseur de papillons qui se moque des interdictions.
Album destiné aux enfants à partir de 7 ans.

Jour de courage (Brigitte Giraud)

note: 3Un roman court, engagé, pulsionnel, désordonné et maladroit comme l’adolescence. Médiathèque Brunoy - 3 avril 2020

Livio a 17 ans. Il aime les hommes ; depuis toujours. C’est en lui, c’est inné. Pas acquis.
Il n’a jamais franchi le pas. Il ne sait pas comment s’y prendre. C’est un secret qu’il ne peut dévoilé. Il n’y arrive pas. Même à sa meilleure amie Camille. Surtout pas à ses parents. Mais, au détour d’un voyage scolaire en Allemagne, il fait la connaissance d’un personnage qui a marqué son temps il y a une centaine d’années : Magnus Hirschfeld. Un scientifique, qui a tenté dans l’Allemagne en crise d’après la première guerre mondiale, de lutter contre la persécution des homosexuels. Il est aussi le premier à étudier la sexualité humaine sur des bases scientifiques. Livio a une révélation. Un déclic se fait en lui.
Alors, sous prétexe d’un exposé qu’il doit faire devant la classe qui devait parler du premier autodafé (la destruction par le feu) nazi en 1933, et qui justement, prit pour cible la bibliothèque de l’institut de sexologie qu’avait fondé Hirschfeld, il décide de faire son coming out. Beaucoup sentent bien le sujet bifurquer peu à peu. Ses camarades ne savent comment réagir. Le professeur d’Histoire non plus. Une énorme tension envahit la classe. Puis certains s’insurgent. D’autres se moquent. Quelques-uns tentent de comprendre. Camille qui est amoureuse de lui est profondément blessée.Livio n’avait pas prévu cela. Il pensait persuader, convaincre, lui, si timide habituellement. Il avait eu le courage ! Enfin ! Conquérir la liberté d’être lui-même... Il est anéanti. Brigitte Giraud m’a parfois perdu dans son récit saccadé. Les scènes, les années se percutent, s’imbriquent. On ne sait plus qui parle et quand. Livio n’est pas très convainquant. Il est jeune bien sûr. Et tout ça est sûrement fait à dessein. Mais malgré tout je reste sur ma faim.
Un roman court, engagé, pulsionnel, désordonné et maladroit comme l’adolescence.
*Existe en livre numérique

Fil à fil (Jeanne Ashbé)

note: 3Premières aventures d'un bébé araignée dans la nature Médiathèque Brunoy - 3 avril 2020

Une maman araignée donne naissance à plusieurs bébés ; l'un deux, curieux, découvre les dangers qui existent autour de lui ; ses rencontres avec un oiseau et un chat le font grandir.
Album cartonné avec peu de mots, destiné aux enfants de 0 à 3 ans.

Copains (Lucie Phan)

note: 3Copains ! Médiathèque Brunoy - 3 avril 2020

C'est l'histoire de deux petits personnages Bleu et Rouge qui se chamaillent sans arrêt. Malgré tout, ils s'aiment et leur entente est la plus forte. Album cartonné, destiné aux enfants à partir de 6 mois.

Oeuvre non trouvée

note: 3Les facettes cachées de Paris Médiathèque Brunoy - 3 avril 2020

L'auteure, promeneuse infatigable, part à la rencontre de 7 "vrais parisiens", amoureux de leur ville. Ils nous dévoilent leurs coups de cœur pour des jardins secrets, des façades étonnantes, des musées et nous incitent à découvrir des lieux de pause gourmande.
Arpentez les rues de Paris avec ce petit guide agrémenté de photos en couleurs, avec plus de 300 adresses, pour dénicher des lieux insolites et atypiques de notre capitale.

Cuisiner zéro déchet (Giovanna Torrico)

note: 5Un allié dans la cuisine Médiathèque Brunoy - 3 avril 2020

Ce livre nous incite à changer nos habitudes et nous offre quelques précieuses astuces pour manger sain, en achetant des produits locaux et de saison. Avec un temps limité de préparation, les 100 recettes accompagnées de photos illustrées, permettent, en quelques minutes, d'utiliser au mieux nos restes (pâtes, riz, pulpes de carottes, pain rassi) tout en réduisant le gaspillage. Au quotidien et avec un peu d'organisation, les recettes gourmandes salées ou sucrées sont très faciles à réaliser et votre budget alimentaire est ainsi diminué.

Le Cheval bleu (Nathan Hale)

note: 3Album pour les 3 à 6 ans Médiathèque Brunoy - 3 avril 2020

Abandonné par Mr Leblanc, le cheval bleu "le plus intelligent du canton" part à la ville dans une vieille auto en compagnie de la vache orange. Leur périple sera parsemé d'incidents cocasses.

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note: 4Un roman noir et psychologique Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

« Des fantômes, un meurtre, un psychotique terrifiant qui a pourtant l’air normal, et une écriture superbe. » Stephen King.

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note: 4Nouveau meurtre à Sandhamm Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Dans l’ombre du paradis est le 7e tome des aventures policières de Nora Linde et de son ami de la police d’investigation Thomas Andreasson. Nora jouit de son nouveau poste à l’Agence de Lutte contre la criminalité financière et de sa vie en compagnie de Jonas, de leur fille de 4 ans et de ses deux garçons, Adam et Simon. Thomas, lui, est en proie au doute concernant sa carrière. La vie quotidienne est bousculée par l’arrivée sur l'île de Sandhamm du financier Carsten Larsson et de sa famille. Les évènements se précipitent après le déclenchement d’un incendie sur la propriété des Larsson la nuit de la pendaison de crémaillère de leur maison dont la construction avait tant fait jaser l’île.
S’il est agréable de retrouver la plume de Viveca Sten, j'ai parfois eu le sentiment au fil de ma lecture que la passion s’essoufflait quelque peu. Et pourtant, je suis tout à fait satisfaite de cette lecture. Sten a su ficeler une bonne enquête avec un rythme et un point de vue très intéressant. À cet égard, j’ai été assez surprise de son dénouement (ce qui n’est pas toujours le cas). Par ailleurs, la position de Thomas m’a touché. Il est rassurant de voir s’exprimer à travers ce personnage une remise en question de son travail, et donc, de sa vie. La force du roman réside certainement dans le soin accordé à la construction des personnages et de leurs états d’âmes. Sten pourrait encore pousser plus loin : il n’y a jamais trop d’introspection et c’est aussi ce qui fait l’attachement aux personnages et assure, dans la durée, l’intérêt du lecteur. Il me tarde, une nouvelle fois, de découvrir la suite des aventures de Nora, Thomas et des autres.

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note: 4Nouveau meurtre à Sandhamm Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Dans l’ombre du paradis est le 7e tome des aventures policières de Nora Linde et de son ami de la police d’investigation Thomas Andreasson. Nora jouit de son nouveau poste à l’Agence de Lutte contre la criminalité financière et de sa vie en compagnie de Jonas, de leur fille de 4 ans et de ses deux garçons, Adam et Simon. Thomas, lui, est en proie au doute concernant sa carrière. La vie quotidienne est bousculée par l’arrivée sur l'île de Sandhamm du financier Carsten Larsson et de sa famille. Les évènements se précipitent après le déclenchement d’un incendie sur la propriété des Larsson la nuit de la pendaison de crémaillère de leur maison dont la construction avait tant fait jaser l’île.
S’il est agréable de retrouver la plume de Viveca Sten, j'ai parfois eu le sentiment au fil de ma lecture que la passion s’essoufflait quelque peu. Et pourtant, je suis tout à fait satisfaite de cette lecture. Sten a su ficeler une bonne enquête avec un rythme et un point de vue très intéressant. À cet égard, j’ai été assez surprise de son dénouement (ce qui n’est pas toujours le cas). Par ailleurs, la position de Thomas m’a touché. Il est rassurant de voir s’exprimer à travers ce personnage une remise en question de son travail, et donc, de sa vie. La force du roman réside certainement dans le soin accordé à la construction des personnages et de leurs états d’âmes. Sten pourrait encore pousser plus loin : il n’y a jamais trop d’introspection et c’est aussi ce qui fait l’attachement aux personnages et assure, dans la durée, l’intérêt du lecteur. Il me tarde, une nouvelle fois, de découvrir la suite des aventures de Nora, Thomas et des autres.
* Existe en livre numérique

Glass (M Night Shyamalan)

note: 2Psychologie d’êtres fantastiques Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Suite aux évènements relatés dans "Split", David Dunn (l’homme incassable) se met en chasse pour trouver La Bête. Après un affrontement, les deux sont enfermés dans un asile en présence d’Elijah Price (l’homme aux os de verre).
Il n’est pas impossible de voir "Glass" sans avoir visionné les deux premiers opus de la trilogie de M. Night Shyamalan, mais "Incassable" (2000) et "Split" (2017) apportent une autre dimension au film. Le film se place dans la continuité directe de Split : le décor est posé dès le départ et le rythme s’impose. Toutefois, il me faut avouer que le film m’a déçu au regard des deux premiers opus. Le scénario semble moins bien ficelé. La séquence ultime de Split m’avait laissé dans l’attente de la réunion de ces personnages mais Price est éteint, Dunn absent et Crumb/la Bête bien plus grotesque que dans Split.
Le film s’organise en deux grands temps, une première partie relativement calme, faite de débats, et une seconde plus dynamique mais débouchant sur un final décevant. Je crois en fait que c’est ce retournement de situation final qui me laisse un goût amer, mais tout bien considéré, il présentera sans doute un intérêt particulier pour d’autres spectateurs.

Petit paysan (Hubert Charuel)

note: 4Un thriller agricole poignant Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Petit paysan est le premier long métrage d’Hubert Charuel, fils d’un couple d’agriculteurs. Il met en scène Swann Arlaud dans le rôle de Pierre, éleveur de vaches laitières. Sa vie s’accélère et prend un tour dramatique lorsque sa sœur, vétérinaire, confirme que l’une de ses bêtes est atteinte par l’épidémie qui commence à se répandre en France. Pierre sait que cela condamne son troupeau mais fait alors tout pour sauver ses vaches.
Le scénario n’est pas sans rappeler la crise de la vache folle qui a plongé le monde des éleveurs dans le désarroi et de nombreux pays dans la psychose. Charuel tente de présenter la difficulté du travail des paysans aujourd’hui, leur relégation sociale, le manque de considération et plus simplement la difficulté à vivre de ce métier. Sans doute ce film est-il un hommage au milieu dont il est issu et qu’il a choisi de quitter.
Ce film est plein de défauts (je pense notamment aux personnages parfois caricaturaux). Mais il m’a plu parce qu’il m’a parlé. La folie du scénario n’est, pour moi, pas alambiquée, elle reflète d’une certaine façon la folie administrative, politique (etc) à laquelle sont confrontés chaque jour les paysans français. Ce film m’a plu parce qu’il m’a touché : certes les défauts existent, mais tellement peu de films sont réalisés sur ce sujet qu’il faut, finalement, saluer cette tentative et la prendre pour ce qu’elle est, un thriller agricole poignant et, quelque part, assez réaliste.
* Existe en VOD

Oeuvre non trouvée

note: 3A la recherche du niffleur... Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

En 1926, Norbert Dragonneau fait escale à New York après un voyage autour du monde au cours duquel il s’est afféré à répertorier les créatures magiques. Il croise Jacob Kowalski, Non-Maj’ (Moldu) qui libère accidentellement quelques-unes de ces créatures cachées dans une sacoche magique. Norbert, aidé de Jacob, d’une inspectrice et de sa sœur se lance à leur recherche sur fond de préparation d’une guerre entre les Non-Maj et les sorciers.
Les animaux fantastiques offre une note rafraîchissante dans l’univers magique crée par J.K. Rowling. Loin de Poudlard, le spectateur redécouvre la magie de cet univers. Je n’en attendais pas grand-chose et je dois dire que j’ai été surprise. J'ai, je crois, été séduite par l’introduction de toutes ces nouvelles créatures. Elles permettent de confronter l’univers moldu et l’univers magique avec humour et fraîcheur.
Finalement, le reste de l’intrigue m'a semblé secondaire. D'autant plus qu'elle apparaît comme une répétition de l’intrigue d’Harry Potter : un soulèvement des forces du mal se prépare. Cela contribue à un sentiment éprouvé au cours du film : il s’adresse en partie à des initiés. Un connaisseur de l’univers d’Harry Potter s’y reconnaîtra, en revanche pour les autres, c’est plus difficile, allusions et références ne permettent pas toujours de saisir l’ensemble. De façon générale, le film passe trop rapidement sur certains points, les actions s’enchaînent mais ne permettent pas de profiter pleinement de ce nouvel univers. Symboliquement, à l’exception de Norbert (et peut être de Jacob), les personnages sont très peu attachants par manque de développement.
Ainsi donc, les animaux fantastiques proposent une nouvelle approche rafraîchissante de l’univers magique créé par Rowling mais l’on reste un peu sur sa faim.

Spy Kids (Robert Rodriguez)

note: 3Une grande famille d’espions Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

"Spy Kids" est l’histoire d’une famille d’espion, la famille Cortez. Ingrid et Gregorio, les parents, sont deux ex-agents secrets. Leurs enfants Carmen et Juni ne sont absolument pas au courant du passé de leurs parents. Ils sont brutalement confrontés à la réalité lorsque leurs parents, forcés de reprendre leurs activités pour sauver des agents portés disparus, se retrouvent eux aussi en danger. Carmen et Juni sont alors projetés dans un univers de gadgets et de Fooglies.
Spy Kids est un film étonnant, loufoque et parodique, qui réunit quelques grands acteurs : Banderas (excellent d’autodérision), Clooney, etc. L’univers est kitch et fantasmagorique. Un film pour les petits et les grands enfants. On l'apprécie pour son second degré. D’aillleurs, sous ces airs de comédie dérisoire, "Spy Kids" propose de façon sous-jacente un regard critique sur la société du début des années 2000 (toujours d’actualité), notamment concernant la société de consommation.

Il Bidone (Frederico Fellini)

note: 5Des vies d’escrocs Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

"Il Bidone" de Federico Fellini dresse le portrait de trois escrocs (Augusto, Picasso et Roberto) trompant les miséreux et les plus crédules pour vivre. Augusto remet progressivement en cause son mode de vie, alors qu’une nouvelle filouterie se présente.
Sous ses airs de comédie, "Il Bidone" illustre une tragédie humaine d'après-guerre : la roublardise des uns prêts à sacrifier les autres pour pouvoir continuer à vivre. Le fait est posé dès la première séquence du film, mettant en scène la première arnaque des trois hommes. On attend légitimement une évolution, animé par l’espoir d’une rédemption, d’une fin morale comme on l’attend si souvent au cinéma. Fellini met en scène avec réalisme la rudesse d'un monde simple, il suscite un sentiment de malaise persistant, de révolte et de pitié. Pitié pour les victimes et les familles des escrocs ; pitié pour les escrocs, dans leur cruauté et leur naïveté attachante. Peut-être est-ce aussi pour cela qu’on leur souhaite une fin heureuse ?
Certes, le film met en scène et interroge une réalité des années 50, mais la construction des rapports humains qu’il présente est bel est bien toujours d’actualité. C’est ce qui est le plus touchant dans ce film.
* Existe en VOD

Vice (Adam McKay)

note: 3Une immersion dans la politique américaine Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

"Vice" retrace l’ascension politique de Dick Cheney, vice-président des États-Unis de 2001 à 2009 dans l’administration de George W. Bush. Depuis les années 60, le spectateur observe le rôle politique grandissant de Dick Cheney ainsi que sa vie familiale, les deux s’influençant inévitablement.
Adam McKay s'attaque une nouvelle fois à un sujet de société (on repense, notamment, à l'excellent "Anchorman" proposant un regard satirique sur le monde de la télévision) et offre un voyage saisissant dans les coulisses de la politique gouvernementale américaine.
L’interprétation de Christian Bale est frappante. Du jeune homme éclusant les bars dans les années 60 au politique de l’ombre, Bale incarne avec prestance Dick Cheney. La transformation physique fut totale, mais l’appropriation du personnage est également réelle.
McKay cherche sans doute à dresser une image nuancée de l’homme politique (les scènes familiales jouent un rôle important dans cette perspective). Mais, il n’en reste pas moins que le film prête le flan à quelques critiques. La première et la plus évidente, concerne la présentation du rôle de Cheney dans la politique américaine. Son influence est indéniable. Néanmoins, un regard peu éclairé lors du visionnage, pourrait conduire à absoudre ses compagnons de route (à retenir, notamment, la performance excellente de Sam Rockwell en G.W. Bush) de leurs responsabilités. Par ailleurs, beaucoup de mystère entoure encore aujourd’hui l’ancien vice-président. C’est donc à grands renforts de symboles que McKay comble les trous, la satire manque parfois de finesse. Finalement, n’est-ce pas là un effet recherché du réalisateur ? La question se pose en tout cas à la fin du visionnage.

La mémoire envolée (Dorothée Piatek)

note: 4Souvenirs Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Aujourd'hui, dans la vie de Mamie, les mots se promènent à l'envers, à l'endroit, ils n'en font qu'a leur tête... Je me souviens pour elle...Un album avec plein de couleurs et de détails à regarder qui raconte l'histoire d'une mamie qui perd sa mémoire. Cela va perturber sa vie. Les illustrations montrent le monde de sa mamie. On voit qu'elle mélange tout dans sa tête et qu'elle est fatiguée mais qu'elle a encore de l'amour pour tous. Au delà d'une thématique difficile, il parle de la maladie d'Alzheimer avec beaucoup de légèreté, d'humour, de tendresse. A partir de 6 ans.

Mon Paris littéraire (François Busnel)

note: 5Les libraires, un lieu de vie Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Critique littéraire, l'auteur nous emmène pour une balade à la découverte des librairies de Paris, faite d'itinéraires en zig-zag. A l'aide d'une carte en couleurs bien détaillée, arrondissement par arrondissement, les librairies indépendantes, confidentielles, tendances sont mises en avant avec un aperçu de quelques immeubles où reste gravée la trace du passage d'écrivains ou personnages célèbres. Les chapitres sont ponctués de citations d'auteurs célèbres (Paul Morand, Boris Vian, Montaigne...) Le plaisir de déambuler n'est pas seulement intellectuel. Pour compléter cette flânerie, le guide nous propose de nous restaurer ou de boire un verre dans des lieux atypiques. Partez à la recherche de ces espaces de résistance, véritables coups de coeur de l'auteur !....

Plume et la station polaire (Hans de Beer)

note: 4Une belle amitié Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Plume, un ourson polaire rencontre un peureux petit lapin nommé Colin.Il neige beaucoup et la tempête arrive. Le téméraire plume va commettre une bêtise en pénétrant dans la station polaire. Heureusement, Colin qui ne manque pas de courage, va aider son nouvel ami.
L'histoire aux illustrations de couleur pastel, se terminera bien.

La couture (Perrine Colignon)

note: 3Activité de loisirs Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Pour débutants et bien commencer des travaux courants, l'ouvrage accompagné d'un sommaire précis, permet de se familiariser avec le matériel, de bien choisir la machine à coudre et de maîtriser les bases. Les étapes (coudre à la main, coudre à la machine, utiliser un patron, les techniques principales) sont illustrées par un dessin coloré en rose.
Seul bémol, ce livre possède des dimensions trop petites et manque d'exemples concrets (pour les assemblages de vêtements, par exemple).

Zou à vélo (Michel Gay)

note: 5Rencontres de générations Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

L'arrière-grand-mère (Bisaïeule) de Zou offre un cadeau à l'enfant. Le petit zèbre ne veut pas la remercier. Il part sur son nouveau vélo et renverse son grand-père. Bisaïeule prend sa défense. C'est une histoire attachante où l'auteur aborde avec tendresse les relations avec une arrière-grand-mère et sensibilise à la vieillesse.

Sur le chantier (Byron Barton)

note: 3Découverte des engins et du travail sur le chantier Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Un album qui explique avec des graphismes simples le nom des machines et le déroulement d'une journée des ouvriers : tractopelles, bulldozers, bétonneuses n'ont plus de secret. Une seule phrase est écrite par page, album fragile.

Le potager selon Xavier (Xavier Mathias)

note: 3Passion du jardin Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Agriculteur, maraîcher bio, l'auteur explique à tous ceux qui possèdent un petit balcon ou un jardin potager, pas à pas, la culture de diverses variétés de légumes oubliés. Avec humour, sans produit chimique, il nous invite à jardiner autrement et à profiter de ce lieu propice au rêve et à l'évasion. Un glossaire de mots, un index général, une bibliographie jardinière permettent de compléter encore plus ce documentaire.

Zou
Zou s'amuse dans la neige (Loïc Audrain)

note: 3Jeux dans la neige Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

A son réveil, Zou, un petit zèbre, découvre son jardin tout blanc. Il adore l'hiver et part avec Papi et Papa pour une partie de luges et une course à skis avec ses amis Elzée, Zak et Zinnia. Zak gagne la médaille du plus courageux. Adapté pour les + de 3 ans.

Oeuvre non trouvée

note: 4Rien n'est possible sans effort Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

L'histoire nous raconte les aventures de Brise, une fillette-vent qui rêve de devenir un grand vent. Grâce à sa rencontre avec un criquet, elle réussit à souffler sur une plume. Elle se sent alors aussi légère qu'elle. Un jour, elle deviendra un grand vent. Le message de ce livre nous rappelle qu'il ne faut pas brûler les étapes pour réussir, illustrations toutes douces réalisées par Florent Bégu.

Il y a un p'tit monstre qui habite chez moi (Frédéric Laurent)

note: 5Accueillir un nouveau bébé Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Un enfant voit arriver chez lui un petit frère qui prend pour lui l'aspect d'un petit monstre rouge. Ses parents ne disent rien, tout le monde l'admire, tandis que lui, est puni. Le grand frère ne comprend pas tout de suite ; il va montrer l'exemple et trouver sa place d'aîné.

Les buffets de Sophie (Sophie Dudemaine)

note: 4Cuisine simple et conviviale Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Les recettes illustrées, salées et sucrées, déclinées selon dix thèmes tels que le brunch, le fromage, les tartes et d'autres, spécialement destinées aux enfants vous permettent de composer un délicieux buffet pour 6 à 10 personnes. Quelques idées de décoration et un peu d'organisation, vous ferez plaisir autour de vous et serez parfaitement disponible pour vos invités. Faciles à réaliser.

Rois du Monde n° 1
Même pas mort (Jean-Philippe Jaworski)

note: 5Superbe odyssée celtique ! Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

C’était il y a longtemps, bien avant que les envahisseurs du sud ne viennent ravager les territoires de la Celtie. Un marchand venu de loin est reçu à la cour de Bellovèse. Au cours du banquet qui va suivre, il va entendre un récit héroïque à couper le souffle. « Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés. » Ainsi débute le récit de Béllovèse, puissant souverain gaulois par une froide nuit d’hiver. Le marchand grec écoute religieusement les faits et gestes de son hôte. Ce dont il ne se doute pas, c’est qu’il est sur le point d’entendre une histoire digne de l’Odyssée des grecs. Jean-Philippe Jaworski nous livre un récit éblouissant. Véritable prélude à sa série « Rois du Monde ». En mêlant habilement monde du songe à la réalité, l’intervention des dieux celtes aux récits de combat, l’auteur nous emmène dans son univers aussi merveilleux que terrible. Au point de se perdre et de croire en la présence des divinités auprès du héros. Alors que la division entre les druides, risquant de plonger toute la Celtie dans la guerre, Bellovèse doit faire ses choix et accomplir la volonté des dieux à son égard. Laissez-vous emporter par cette épopée épique au son des carnyx !

Les Francs Royaumes n° 1
Par deux fois tu mourras (Éric Fouassier)

note: 5Véritable fresque historique Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Après la mort de Clovis, son royaume est partagé entre sa descendance. Les rois francs vont alors tout faire pour devenir le seul et unique souverain. Meurtres, trahisons, complots politiques. Tous les moyens seront bons...En l’an de grâce 569, au palais de Rouen, au cœur du royaume de Neustrie, la jeune reine Galswinthe est retrouvée assassinée. La nouvelle est d’autant plus terrible qu’elle risque de rallumer les feux de la guerre entre la descendance de Clovis. Chilpéric roi de Neustrie ne semble pas affecté par la mort de sa reine. Il va pouvoir enfin profiter pleinement de la présence de Frédégonde, une servante gauloise à la réputation sulfureuse qui s’est hissée au rang de concubine royale. De son côté, Brunhilde, reine d’Austrasie est persuadée que la mort de sa petite sœur est due à l’intrigante reine neustrienne. Elle va faire appel à Arsenuis Pontius, un jeune lettré gaulois, aussi fin d’esprit que peu rompu aux complots et aux jeux politiques pour résoudre l’affaire. C’est seul qu’il devra aller à Rouen pour démêler le fil des complots. Mais le temps presse car Chilpéric charge Théodebert, l’un de ses fils, de marcher sur l’Austrasie. Très vite, le piège se referme sur le jeune gaulois. Le danger est partout, invisible et il viendra de là où l’on s’y attend le moins. C’est une véritable fresque historique que nous brosse Eric Fouassier. Sa description de la société mérovingienne colle d’autant plus à la réalité que l’auteur s’est soigneusement documenté sur la question. Complots politiques entre les descendants de Clovis, intrigues du clergé, décadence et violence de la haute noblesse franque. Voici le cocktail historique que nous a composé Eric Fouassier. A lire !
Interview de l’auteur : https://www.youtube.com/watch?v=vrsu_5dqeOs

Royal Corgi (Ben Stassen)

note: 4Royal Canin... Médiathèque Brunoy - 2 avril 2020

Parmi la cour de la Reine d’Angleterre, il n’y a pas que des courtisans à deux jambes. Il y a aussi ceux à quatre pattes. Parmi eux, Rex et Charly. Ils feront tout pour être le corgi préféré de Sa majesté. Rex est un Corgi. Mais pas n’importe lequel, celui de la Reine. Le numéro 1 de la Reine d’Angleterre ! A lui la vie dorée et les papouilles ! Seulement Charly, un autre chien est jaloux. Il rêve de devenir le préféré de Sa Majesté. Profitant d’un impair du favori, son concurrent va lui tendre un piège.Rex va découvrir la rue, la fourrière, l’abandon et aussi qu'être le numéro 1 ne donne pas tous les droits. Mais il trouvera aussi l’amour, l’amitié et que finalement, avoir des personnes qui compte pour soi, c’est peut-être mieux.
Drôle et plein de références ciné, ce DVD va vous faire passer un bon moment en famille en compagnie des royaux toutous de Sa Majesté.

Oeuvre non trouvée

note: 4Rituel du soir : et toi tu aimes aussi le bain ! Médiathèque Brunoy - 1 avril 2020

Mako va entrer dans la baignoire avec son petit canard Pukka ; d'autres animaux, une tortue, les jumeaux pingouins, Zig et Zag, une otarie, un gros hippopotame et une baleine apparaissent les uns après les autres pour partager ce moment.Un véritable spectacle pour l'enfant jusqu'à ce que sa maman ouvre la porte, Mako a laissé vagabonder son imagination.
Cet album nous invite au partage et au plaisir du bain.

Angel Wings n° 1
Burma Banshees (Romain Hugault)

note: 5Sexy et rythmé, dessins très finement travaillés Médiathèque Brunoy - 1 avril 2020

1944. Front Chine-Birmanie-Inde. Un avion de transport vient de se poser une base arrière américaine en Inde. Aux commandes ? Angela Mc Cloud. Une femme-pilote, chose rare à cette époque, qui se révèle aussi un agent de l’OSS en mission secrète. Ce premier tome d’une série de 6 est achevé. D’emblée, le décor est posé, des combats aériens féroces au-dessus d’une jungle hostile. Quant à l’intrigue, s’il s’agit dans un premier temps pour notre héroïne de s’imposer dans un milieu machiste et de survivre à la guerre, très vite elle devra mener à bien ses missions secrètes. Et surtout, réaliser l’objectif qu’elle s'est fixée. Poursuivant dans ses thèmes préférés, Hugault et Yann signent le premier volume d’une série de six BD achevée. Avec ses scènes de combat très finement travaillées, le dessinateur nous plonge au cœur de l’action. Les décors, soigneusement réalisés mettent en avant l’enfer vert sur lequel les carlingues rutilantes des avions étincellent. Le découpage des cases pour le moins novateur, met en valeur les scènes d’action et les expressions des personnages. Une vraie réussite !

Pierre Lapin (Beatrix Potter)

note: 4Premières aventures de Pierre Lapin Médiathèque Brunoy - 1 avril 2020

Pendant l'absence de sa maman partie chez le boulanger, Pierre le dernier de la fratrie, espiègle petit lapin, va se faufiler dans le jardin de Monsieur MacGregor et connaître la peur lorsque le jardinier l'aperçoit. Ce petit conte traite de la désobéissance et de ses conséquences. L'histoire est amusante, les illustrations sont de véritables aquarelles qui allient l'imaginaire et la réalité.Pour compléter la lecture, vous pourrez l'écouter avec le CD joint. Un film "Petit lapin" a été adapté par Will Gluck en 2018.

Les animaux de Manami (Manami Fuchida)

note: 3Animaux à découvrir Médiathèque Brunoy - 1 avril 2020

Pour les 0 à 3 ans. Ce petit imagier, permet de donner des noms rigolos à chaque animal (Miaou le Chat, Codette la poule, Coui-Coui la petite souris). Fabriqué à partir de ronds, carrés, rectangles aux couleurs vives et gaies, c'est une invitation à la créativité. Amuse-toi bien en réalisant des petites créations simples !

Le football (Jean-Michel Billioud)

note: 3Découverte du football Médiathèque Brunoy - 1 avril 2020

Ce livre pop-up explique toutes les règles de ce sport avec des volets, des rabats, des tirettes. Destiné aux enfants à partir de 5 ans, pour tous ceux qui aiment, jouent au football, encouragent les joueurs ; vous pourrez participer à un kidi-jeu. Ne pas hésiter à le feuilleter.

Oeuvre non trouvée

note: 4Vengeance ! Médiathèque Brunoy - 31 mars 2020

Cinq jeunes délinquants des beaux quartiers d’une petite ville ouvrière du nord des États-Unis, complètement ivres et drogués, comme tous les samedis soirs, encore plus excités ce samedi-là, car on est un 4 juillet, jour de fête nationale, déambulent dans les rues, en quête d’un mauvais coup. Vers minuit, la belle et affriolante Tina Maguire, après un barbecue entre voisins, a la mauvaise idée de vouloir rentrer plus vite chez elle avec sa fille de 12 ans Bethie, en coupant à travers le parc. Elle tombe sur la bande au plus mauvais moment... Ils l’ont laissée pour morte, tout près du lac, dans le hangar à bateaux. Un viol collectif, une tournante comme on dit, une abomination dont est témoin Bethie, qui après avoir été sérieusement agressée physiquement comme sa mère, échappe de peu au viol en se traînant derrière un tas de vieux canoës. Quand le silence revient, que les monstres sont partis, elle se hisse jusqu’à la route pour appeler à l’aide.
Puis la bande est arrêtée. Mais dès le début du procès, l’attitude du juge et les manœuvres bien rodées de l’avocat des voyous anéantissent une seconde fois Tina. Malgré des preuves accablantes, cet avocat de haut vol, aux tarifs exorbitants, trouve l’argument qui fera mouche dans cette société réactionnaire et conservatrice, instillant le doute quant à la moralité de la victime... et ça marche. Tina est trop belle, trop sexy. Elle est un peu trop marginale en plus... Les rumeurs fielleuses abondent dans la petite ville. Cette Tina, qui n’a plus de mari, n’a-t-elle pas eu ce qu’elle voulait ? « Elle le cherchait, cette garce. Habillée comme une pute. » disent certains.
La jeune femme ne réagit pas. Elle n’a plus les mots. Face à l’hébétement de sa mère et aux menaces pressantes des violeurs furieux d’avoir été reconnus, sa fille Bethie ne peut que prier pour l’intervention miraculeuse d’un sauveur, d’un bras vengeur, comme dans les romans. Mais dans la vie réelle, ça n’arrive jamais !!! Or il est là, dans l’ombre. Un flic épris de justice. Aimanté par le drame que vivent la mère et la fille. C’est un héros discret, entraîné dans une histoire d’amour peu banale qu’on peut appeler de la compassion, de l’empathie. Une sale histoire, racontée avec une éblouissante violence par Joyce Carol Oates, un grand auteur américain.

Dad n° 1
Filles à papa (Nob)

note: 4Papa-poule, un peu ado sur les bords Médiathèque Brunoy - 30 mars 2020

Dad est un papa heureux mais absolument dé-bor-dé ! ll faut dire que ses quatre filles ne vont pas lui laisser le temps de souffler. Entre Pandora l’intello, Ondine au tempérament volcanique et Roxanne espiègle à souhait, il ne sait plus du tout où donner de la tête ! Heureusement Bébérénice, la dernière, semble moins accaparante.Drôle et pleine de tendresse, cette BD nous montre toutes les situations aussi improbables et inimaginables auxquelles un comédien au chômage peut être confronté. Pour notre plus grand bonheur.

Purgatoire des innocents (Karine Giebel)

note: 5A vos risques et périls ! Médiathèque Brunoy - 27 mars 2020

Un braquage qui tourne mal... Quatre repris de justice récemment libérés... L'un d'eux est blessé et nos malfaiteurs sont aux abois... Une cavale qui semble trouver une issue favorable lorsque nos compères atterrissent chez une certaine Sandra... Sandra Thuillier, vétérinaire de son état. Sommée de soigner urgemment le jeune William qui a pris une balle dans la jambe, la vétérinaire se montre rapidement psychologiquement instable et anxieuse du retour de son "mari"... Manipulatrice aussi la gente dame... Le fameux mari, prétendument gendarme, est parti en mission et doit revenir très prochainement. Et quel retour ! Et avec quel "butin" ! Alors, nos braqueurs vont descendre en enfer. Eux qui pensaient avoir une planque idéale, en campagne, loin de toutes les turpitudes liées au barrages et aux contrôles policiers. Ces forces de l'ordre qu'ils vont souhaiter voir arriver à leur secours ! Eux, les ex-détenus qui auraient pourtant TOUT donné pour ne jamais retourner en prison... Quand cette même prison leur semblait être le comble de la violence et de l'horreur... Eux qui pensaient avoir tout enduré... et pourtant ! Un suspens psychologique et un huis clos implacable. Vous rentrerez dans ce roman... à vos risques et périls ! Un thriller impressionnant et talentueusement écrit pour vous mener au bout de l'inimaginable.

Toutes les couleurs de la nuit (Karine Lambert)

note: 5Tant qu'on est vivant des solutions existent Médiathèque Brunoy - 27 mars 2020

Vincent va perdre la vue, le diagnostic est irrévocable. Ce prof de tennis de 35 ans qui avait tout pour être heureux expérimente le déni, la colère et le désespoir. Il se réfugie dans la vieille maison de papy Guy, son grand-père décédé 2 ans plus tôt, une vieille bicoque dans un village perdu. Il entreprend la création d'un potager et retrouve les souvenirs de son enfance. c'est sans compter sur l'aide de sa nouvelle voisine ! Il est question d'amour de la vie, de perte de repères et de solidarité. Amitié, amour, résilience, lenteur, regarder avec les doigts, le nez, les oreilles, la bouche sont les thèmes de ce récit lumineux, très agréable à lire mais parsemé de réflexions profondes.

Oeuvre non trouvée

note: 4La vie ! Médiathèque Brunoy - 27 mars 2020

Comme chaque année, quatre couples d'amis de longue date, d'une quarantaine d'années, partent en vacances sans enfant, dans une magnifique villa ardéchoise. Ils se connaissent très bien et tolèrent plus ou moins les travers de chacun. Mais l'arrivée d'une nouvelle personne, amie d'une amie, plus jeune et très jolie, vient perturber l'équilibre du groupe.
Une sorte de huis clos sur fond de décor de vacances avec des personnages sympathiques, tous avec leurs caractères, leur problèmes, leurs habitudes… Pas de drame, juste la vie.

Leurs enfants après eux (Nicolas Mathieu)

note: 4Ils sont devenus comme s’ils n’étaient jamais nés... Médiathèque Brunoy - 25 mars 2020

Nous sommes en 1992. Anthony a 14 ans. Fils d’ouvrier, sans éducation, son avenir est sombre. Il vit dans un patelin paumé du Grand Est, entre ville et campagne, ancienne terre de la sidérurgie française. Mais aujourd’hui, tout est fini. Délocalisées ou fermées, les usines du pays n’offrent plus rien à ses habitants. Pourtant ils restent. Ils restent parce que c’est leur terre ; aussi parce qu’ils n’ont nulle part où aller. Ici vit aussi Hacine, petit caïd de cette lointaine banlieue, perdue entre Metz et Nancy. C’est un fils d’émigrés marocains. Comme Anthony, il est né dans ce trou perdu. Ce sont les deux personnages principaux du roman que l’on va suivre pendant toute leur adolescence, autour desquels gravitent leurs familles, leurs amis. Ils se connaissent de loin en loin. Leurs pères travaillaient ensemble dans la dernière aciérie du pays, avant qu’elle ne ferme il y a quelques années. Ces deux familles sont liées par un mystérieux destin commun. En effet, chaque événement majeur, chaque changement important a impliqué un de leurs membres réciproquement. Nicolas Mathieu réussit à nous faire ressentir cette ambiance dramatique où l’on s’attend au pire tout le long du livre. Comme le destin qui doit s’accomplir. L’intensité sourde monte au milieu de cette vie morose. Tels les héros homériques Achille et Hector, Anthony et Hacine sont irrémédiablement voués à s’affronter. Le paroxysme est atteint à la toute fin de l’histoire... Un beau roman social, bien que noir et pessimiste qui condamne toute velléité de changement et englue la jeune génération malgré son désir d’ailleurs à reproduire inlassablement les tares de son milieu socio-culturel. Il nous conte la vie de ces intouchables de l’occident, ces très nombreux laissés-pour-compte du monde moderne. Avec une très belle épigraphe en tête du livre, tiré de l’Ancien Testament qui résume parfaitement la fatalité des propos de l’auteur :"Il en est dont il n’y a plus de souvenir, Ils ont péri comme s’ils n’avaient jamais existé ; Ils sont devenus comme s’ils n’étaient jamais nés, Et, de même, leurs enfants après eux."

Sur les ossements des morts (Olga Tokarczuk)

note: 3Intrigant !... Médiathèque Brunoy - 25 mars 2020

Le moins que je puisse dire c'est que ce roman d'Olga Tokarczuk m'a laissé circonspecte. Il y a tout d'abord le personnage principal Jennina Doucheyko, narratrice, ingénieure à la retraite, passionnée d'astrologie. Le lecteur suit sa vie, dans une petite bourgade isolée de Pologne et surtout l'enquête qu'elle mène suite à la mort de son voisin braconnier. Le personnage est attachant, passionné par la cause animale qu'il défend et l'écriture rend parfaitement compte de sa psychologie complexe. Seulement, j'ai parfois eu du mal à rester captivée par le récit. La multiplication des meurtres, la construction des coupables en la personne des animaux, les pérégrinations sans fin dans la vie de Jennina... Surtout, les occurrences trop présentes sur l'astrologie. Comprenons-nous bien, l'astrologie participe de l'atmosphère du roman, mais ces multiples occurrences ont contribué à me perdre. Finalement, il me faut peut-être reconnaître que c'est le réalisme de cette enquête dans le quotidien, sa tranquillité, sans rebondissements récurrents, qui m'ont peut-être perturbée. Est-ce un défaut en soi ? Je ne le pense pas.D'ailleurs, la dernière partie du roman m'a permis d'apprécier à sa plus juste mesure l'œuvre d'Olga Tokarczuk. La fin, peut être prévisible, n'en reste pas moins intéressante, fascinante. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans "Sur les ossements des morts". Le texte peut agacer autant qu'il fascine, finalement, il interroge le lecteur. NB: Le roman a connu une adaptation au cinéma Spoor (2017) d'Agnieszka Holland.

Les cent puits de Salaga (Ayesha Harruna Attah)

note: 4Dépaysant Médiathèque Brunoy - 25 mars 2020

Ayesha Harruna Attah, dont c’est le premier livre traduit en français, nous conte le destin croisé de deux jeunes filles à la fin du XIXème siècle, dans ce qui allait devenir La république du Ghana. Aminah, quinze ans, vit dans un modeste village et aimerait devenir cordonnier comme son père. Wurche, un peu plus âgée, est la fille du chef de Salaga (haut lieu du commerce d’esclaves) et aimerait participer à la vie politique du pays. Toutes les deux se voient opposer un refus à leurs aspirations : ce n’est pas le rôle d’une jeune fille. Et qu’elles soient fille de roi ou de cordonnier, leur destin est tracé : Aminah, peu après la disparition de son père, sera capturée par une bande de cavaliers, chasseurs d’esclaves.
Wurche n’aura pas d’autres choix que de se plier aux ordres de son père et d’épouser un chef important pour lier des alliances politiques. Une lecture très agréable et dépaysante, il n’est pas fréquent de lire un roman ghanéen.

Le monde selon Guirec et Monique (Guirec Soudée)

note: 4Une poule, un marin, un voilier et l’envie de prendre la mer Médiathèque Brunoy - 23 mars 2020

C’est l’histoire vraie d’une poule et d’un jeune marin (22 ans !) qui, comme tous les gens de mer, rêve de prendre le large. Il décide d’acheter un petit voilier qu’il baptisera l’Yvinec, du nom de son île natale, pour parcourir le monde. Après avoir effectué les premières réparations nécessaires, et sans aucune expérience, il se lance dans sa première traversée de l’atlantique en solitaire. Ce sera pour lui le début d’un périple de 45 000 miles qui va durer près de 5 ans.
Captivant et prenant, « Le monde selon Guirec et Monique » nous fait revivre les péripéties maritimes du jeune breton. D’abord bâti comme un journal de bord, il nous fait revivre les temps forts et les rencontres de cette fabuleuse et dangereuse aventure sur les mers.

Marche blanche (Claire Castillon)

note: 3Chronique d'une descente aux enfers Médiathèque Brunoy - 23 mars 2020

Hortense, une petite fille de 5 ans a été kidnappée dans un parc, dans une petite bourgade des Alpes. On ne la retrouvera jamais. Nous retrouvons le quotidien de ses parents une dizaine d’années plus tard. Carl, le père, a intégré le traumatisme. Il continue de faire des affiches et à être en lien avec la police ou des journalistes qui ont suivi l’affaire mais c’est surtout pour soutenir sa femme qui, elle, a perdu pied. La mère, dont on ne connaîtra pas le prénom, est tombée dans la folie. À la fois neurasthénique et schizophrène, elle s’est inventée un monde où sa fille est toujours présente. Un jour, de nouveaux voisins viennent s’installer dans la maison d’en face. Ils sympathisent avec le couple qui leur présente leurs deux enfants adolescents, Ludo, le plus grand, et Hélène, 14 ans, pile l’âge qu’aurait eu Hortense aujourd’hui. Et là, la machine s’emballe... jusqu’au désastre. Une étude psychologique, au plus près du ressenti d’une femme malade qui n’a plus aucun repère. Claire Castillon dissèque l’âme perturbée de cette femme, qui vit sans but ni émotion et qui nous le restitue, parfois jusqu’à l’ennui. Mais le livre est bien écrit, et sa conclusion bien que prévisible est tout à fait glaçante...

La cité de feu (Kate Mosse)

note: 4Captivant Médiathèque Brunoy - 20 mars 2020

La romancière britannique Kate Mosse revient ici avec le premier tome d'une trilogie de roman historique dans la veine de la trilogie du Languedoc (Labyrinthe, Sépulcre et Citadelles). La narration est différente, il n'y a plus d'alternance entre passé et présent. Au contraire, après une ouverture en Afrique du Sud en l'an 1862, l'ensemble du roman se déroule en 1562 en France, à Carcassonne et Toulouse. Nous y retrouvons Minou Joubert, une jeune fille de 19 ans, fille d'un libraire catholique. La vie de la jeune fille bascule lorsqu'elle rencontre Piet Reydon, huguenot, et surtout, lorsque s'enchaine les évènements de cette année 1562 dans lesquels les personnages se trouvent happés. L'une des forces des romans de Kate Mosse est de retranscrire avec un sentiment d'exactitude l'atmosphère d'une époque révolue. C'est, ce qui m'avait séduit à la découverte de Labyrinthe et de l'histoire des cathares. C'est ce que je retrouve aujourd'hui dans la Cité de feu à la veille de la première guerre de religion. Cela s'explique en partie par l'amour de l'auteure pour la ville de Carcassonne, dont elle rend une fidèle description à travers ses pages.
Kate Mosse sait construire ses personnages et l'atmosphère de ses romans. Les tensions entre catholiques et huguenots sont bien rendues, le mode de vie de ces personnages du XVIe siècle est réaliste. L'auteure est connue pour son travail de recherche, cela se ressent. Une autre constante des romans de Kate Mosse, que l'on retrouve dans la Cité de feu, est la place centrale des femmes dans le déroulé de l'intrigue. Qu'elles soient honnêtes et sincères comme Minou, effacées puis fortes comme sa tante ou sombres comme Blanche, chacune de ces femmes a une psychologie bien distincte mais néanmoins complexe, parfois caricaturale (la tante de Minou, personnage attachant, me laisse néanmoins un gout amer au regard du retournement peut être trop direct de sa psychologie à la fin du roman). Sans le penser comme un roman féministe, il est certain que Kate Mosse a cherché à montrer l'importance des femmes dans l'évolution des mentalités de leurs époques à travers cet ouvrage. Les personnages masculins toutefois, ne sont pas en reste.
Pour être tout à fait honnête, bien que captivant, ce roman n'a pas su me faire vibrer comme l'avait fait Labyrinthe. Cela est-il dû à une impression de déjà-vu (un mystère familial qu'il faut désépaissir) ou à un regard plus acéré sur la période historique concerné, je ne saurais le dire. Il n'en reste pas moins que ce roman procure un plaisir certain à sa lecture et donne envie de découvrir la suite des aventures de la famille Joubert, ce qui est, peut-être, le plus important.

Oeuvre non trouvée

note: 5A bientôt l'été ! Médiathèque Brunoy - 20 mars 2020

Le soleil, la mer, les algues, les petits poissons, les bateaux, la glace, le sable.. Tout y est !
Un grand album de l'été. A partir de 3 ans.

La petite lumière (Antonio Moresco)

note: 5Inclassable Médiathèque Brunoy - 20 mars 2020

Ce livre relate l’histoire d’un vieil homme qui vit seul en pleine montagne, dans un hameau abandonné. On suppose que c’est peut-être dans les Alpes italiennes mais rien n’est précisé. L’homme semble s’être retiré du monde, on ne saura pas pourquoi. Il observe tout le long de la journée, avec étonnement et effroi, une nature qui au fil de la lecture, semble de plus en plus hostile et déchainée. (Un sous-bois féroce, des formes végétales qui s’entrelacent et se combattent…) Et tous les soirs, le vieil homme s’assied sur une chaise, face à la montagne, une chaise qui chaque soir s’enfonce un peu plus dans la terre. Et un soir, de l’autre côté de la ravine, le vieil homme aperçoit une petite lumière qui s’allume toujours à la même heure, toujours au même endroit, dans les bois. Mais qu’est-ce peut bien être cette petite lumière se demande le vieil homme ? Alors, un jour, il décide de contourner le ravin et de partir en quête de cette lueur. Au bout du chemin (de ce parcours initiatique pourrait-on dire), le vieil homme découvrira une maison où vit seul un jeune garçon. Je n’en dirai pas plus pour ne pas déflorer la seconde partie, tout aussi mystérieuse. J’ai vraiment été séduite par ce livre inclassable (une fable, un conte, un récit initiatique ?) L’écriture est très poétique avec une très forte évocation de la nature, une nature presque ennemie. C’est aussi une réflexion sur ce que nous sommes au milieu de ce grand tout ! Tout ce que je peux dire c’est que cette petite lumière m’accompagnera longtemps

Jeux de doigts et comptines à gestes

note: 5Comptines a mimier Médiathèque Brunoy - 19 mars 2020

Nos petits vont adorer écouter et apprendre les jeux de doigts . Un petit guide explicatif, simple et bien illustré y est joint. A mettre entre toutes les mains des parents et professionnels de la petite enfance ! Génial !

Sur le toit de l'enfer (Ilaria Tuti)

note: 5Remarquable ! Médiathèque Brunoy - 19 mars 2020

Ilaria Tuti signe ici le premier roman de sa série consacrée au personnage de Teresa Battiglia, commissaire d'une soixantaine d'années, amère et solitaire. Après la découverte d'un cadavre, c'est un semblant de huis clos qui se joue dans le petit village de Traveni dans les montagnes du Frioul, en Italie. Là, le commissaire doit faire face au silence, aux secrets et à la solidarité des villageois, tout en luttant contre la maladie qui la ronge progressivement et commence à impacter son travail.
Tout dans ce roman est remarquable, de l'atmosphère oppressante des forêts de montagne en passant par l'intrigue et la conception psychologique des personnages. La psychologie est d'ailleurs au centre de ce roman : Teresa Battaglia, spécialiste du profilage criminel, se trouve en prise avec un criminel au profil peu banal et doit revenir à la source d'expérimentations psychologiques historiques afin de mener à bien son enquête. La découverte d'un personnage principal bien construit, tout en subtilité entre son rôle de femme d'ordre et le combat mené contre sa décrépitude personnelle fait toute la force de ce roman. C'est en fait chacun des personnages d'Ilaria Tuti qui constituent la richesse de ce roman, tous ciselés, des adultes secrets et mystérieux, aux enfants aussi sombres que lumineux, mais à vrai dire, véritables héros de ce roman.
Ce roman est captivant car il est réel. Les arcs de l'intrigue s'imbriquent parfaitement et font surgir tour à tour toutes les émotions possibles : la peur, la joie, l'indignation... Finalement, ne reste à la fin qu'un sentiment d'injustice au regard des erreurs des hommes et d'impatience à l'idée de découvrir le commissaire Battiglia dans une nouvelle aventure.

Oeuvre non trouvée

note: 5Du bonheur Médiathèque Brunoy - 18 mars 2020

A lire avec bonheur en prenant son temps, comme nos aïeux avaient l'habitude de le faire.
Un retour aux habitudes simples pour la santé, la nourriture ...Un petit livre à découvrir !

Oeuvre non trouvée

note: 4Un vrai roman noir, un Nature writing très prenant Médiathèque Brunoy - 18 mars 2020

C’est d’abord l’histoire d’un lieu, d’une terre : le comté d’Oconee en Caroline du Sud, dans les états du sud des Etats-Unis. Elle a été foulée tout d’abord par les Indiens Cherokee qui y ont laissé des traces profondes. Puis les Occidentaux sont arrivés. Ils se sont mêlés à eux mais en fin de compte ont exterminé tous les récalcitrants. Et ils étaient beaucoup. C’est maintenant à leur tour de disparaître. En effet, La Power Carolina, une compagnie d’électricité a passé un accord avec l’État et a racheté toutes les terres alentours pour les engloutir et construire un barrage. Voilà pour le lieu et l’ambiance. Les faits débutent dans les années 50. Ce roman choral débute par le récit du Shérif Alexander. Un enfant du pays qui s’est sorti du destin tout tracé que lui réservait cette terre : être fermier, comme tous les Alexander avant lui depuis qu’ils avaient débarqué dans cette contrée, il y a bien 150 ans.
Un conflit de voisinage entre les Winchester et les Holcombe semble avoir mal tourné. Il se rend sur les lieux. Holland Winchester a été assassiné d’un coup de fusil, sa mère en est sûre, par Billy Holcombe, leur voisin parce que son fils avait approché d’un peu trop près la séduisante femme de ce dernier. Mais le mort est introuvable. Et sans cadavre, pas de meurtre... Plusieurs protagonistes de cette sombre histoire donnent leur point de vue, à tour de rôle. C’est un vrai roman noir, un Nature writing très prenant, très réussi. Où le poids des traditions, des superstitions et la misère de ces gens simples pèsent comme une chape de plomb sur leur liberté de pensée et la façon de considérer leur avenir.

Imagine (Claire Dé)

note: 5L'imaginaire... Médiathèque Brunoy - 18 mars 2020

Un livre sensible pour découvrir l'émotion de la couleur.

La Vie dont nous rêvions (Michelle Sacks)

note: 4Exploration des rapports de domination au sein du couple Médiathèque Brunoy - 18 mars 2020

La première phrase du livre : « Vous nous verriez, je pense que vous nous détesteriez. On dirait les acteurs d’une publicité pour une compagnie d’assurances, dégoulinants de bonheur. La petite famille idéale et sa petite vie parfaite. » Sam et Merry, deux jeunes et séduisants parents, ont quitté Brooklyn pour s’installer en Suède avec leur charmant bambin pour fuir le stress et la pollution. Bien qu’ils mènent une vie en apparence idyllique, Merry est en proie à la dépression et n’éprouve aucun amour pour son enfant. Pire, elle en vient à le maltraiter physiquement et mentalement. De son côté, Sam se révèle tyrannique et manipulateur, ne sachant gérer des traumatismes subis dans son enfance. Il cache aussi à sa femme une situation financière catastrophique, ne subsistant qu’avec l’apport constant d’argent que lui envoie une mère aussi riche que castratrice. La situation empire avec l’arrivée de Frances, l’amie d’enfance de Merry, autant adulée que détestée par la jeune femme. Dans la lignée d’une Lionel Shriver, un premier roman glacial et terrifiant, qui explore les rapports de domination au sein du couple et de l’amitié, les traumatismes subis dans l’enfance et la perversion des rapports humains derrière les apparences les plus lisses. La sud-africaine Michelle Sacks nous entraîne dans une spirale où chaque personnage révèle son double visage, et fait sauter en éclats au passage quelques tabous.

Deux moi (Cédric Klapisch)

note: 3Se croiser sans jamais se voir Médiathèque Brunoy - 18 mars 2020

Mélanie et Rémy, la trentaine, sont faits pour se rencontrer, le spectateur l’a bien compris mais le moment se fait attendre. Célibataires, habitant le même quartier parisien, ils se croisent et se recroisent dans la rue, chez l’épicier… sans jamais se voir ! C’est l’inconvénient des grandes villes. Les sollicitations sont multiples, les individus sont hyperconnectés et pourtant, on peut y souffrir d’une grande solitude. Quand Mélanie accumule les rencontres ratées via internet, Rémy, même s’il apprécie l’anonymat de Paris (par opposition à son village natal, étouffant) peine à faire des rencontres, adopte un chat et se décide à consulter un psychothérapeute. Une réflexion toute en nuances sur l’impact des réseaux sociaux sur les relations humaines avec des scènes savoureuses chez les psychologues ( F. Berléand et C. Cottin). C’est avec nostalgie qu’on repense au film de 1996 Chacun cherche son chat.

Idaho (Emily Ruskovich)

note: 4IDAHO d'Emily Ruskovich Médiathèque Brunoy - 13 septembre 2019

Lors d'une chaude après-midi d'août 1995, au nord de l'Idaho, dans une forêt de bouleaux, Wade empile des bûches à l'arrière du pick-up familial tandis que sa femme, Jenny, les élague à la hachette. Leurs filles, June, 9 ans, et May, 6 ans, gambadent alentour, se chamaillent. Puis la mère demande à faire une pause, s'installe sur le siège du passager et déguste une citronnade. "Elle tient toujours la hachette dans sa main droite, qui pend par la portière". May arrive par derrière. Survient l'impensable. Un infanticide incompréhensible. June, elle, s'enfuit... Un premier roman d'une grande profondeur, aussi dramatique qu'obsédant.

Dans les angles morts (Elizabeth Brundage)

note: 4Un roman noir et psychologique Médiathèque Brunoy - 3 mai 2018

« Des fantômes, un meurtre, un psychotique terrifiant qui a pourtant l’air normal, et une écriture superbe. » Stephen King.

La tresse (Laetitia Colombani)

note: 5A dévorer sans retenue ! Médiathèque Brunoy - 25 août 2017

Trois femmes avec la même soif de liberté...
Inde : Smita, une intouchable, réalise qu'elle devra fuir afin d'échapper à sa misérable condition.
Sicile : Giulia, ouvrière dans l'entreprise paternelle, découvre que la ruine menace sa famille.
Canada : Sarah, promue à un belle carrière au sein d'un cabinet d'avocats, apprend qu'elle souffre d'une terrible maladie.
Trois femmes bouleversantes, liées entre elles, sans le savoir, décident de changer alors le cours de leur vie.

La loi du marché (Stéphane Brizé)

note: 4A voir absolument ! Médiathèque Brunoy - 24 août 2017

Après un licenciement économique, Thierry se retrouve au chômage. Entre les rendez-vous inutiles auprès d'une agence d'emplois et les entretiens, il doit subvenir aux besoins de sa famille. Un jour, il finit par retrouver du travail comme agent de sécurité dans une grande surface. Officiellement, il doit surveiller les clients pour empêcher les vols. Jusqu'où ira t-il dans la compromission afin de garder son travail?

Magnifiquement filmé, ce film noir décrit une situation sociale très dure. La caméra suit Vincent Lindon sans porter le moindre jugement sur les faits et les situations. Chacun reste libre de se faire son avis sur la complexité des faits.
COUP DE CŒUR!!!

Irréprochable (Sébastien Marnier)

note: 5Angoissant ! Médiathèque Brunoy - 24 août 2017

Un film angoissant, qui monte en puissance et remarquablement joué !

Whiplash (Damien Chazelle)

note: 5Du sang, de la sueur et des larmes Médiathèque Brunoy - 9 juin 2017

Suivez le parcours d’Andrew, 19 ans, qui rêve de devenir le meilleur batteur de jazz de sa génération. Élève au conservatoire de Manhattan, il va suivre la formation de Terrence Fletcher un professeur tyrannique, célèbre pour son amour de la perfection musicale.
Entrez dans le monde élitiste des jazz band, où la rivalité entre les musiciens pousse les élèves à se dépasser pour devenir des jazzmans « parfaits ». Mais jusqu’où peut aller son type d’apprentissage ? Sans concession, sans limite, du sang de la sueur et des larmes. Le chef d'orchestre a-t ‘il raison ? Le musicien ? L’avocate ? Avant "La la land", Damien Chazelle nous offre un film rythmé où le spectateur retient son souffle à chaque instant !

Le chien Croquette (Marie Darrieussecq)

note: 3Surtout ne jamais prendre les croquettes du chien ! Médiathèque Brunoy - 19 mai 2017

Un album drôle aux couleurs tranchées qui met en scène une petite fille et un chien très particulier...

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